©Crédit : Ali Fawaz
Le Parlement tient jeudi une séance législative pour plancher sur 16 projets et propositions de loi ayant été approuvés en commissions parlementaires. Les députés étudieront également des propositions de loi à caractère de double urgence, dont plusieurs relatives au report du départ à la retraite du commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun, et d’autres officiers de l’armée et des Forces de sécurité intérieure.
Il est impossible de savoir pour l’instant quelles propositions revêtues du caractère de double urgence seront débattues durant la séance, car cela dépendra du temps qui restera après l’examen des 16 textes qui figurent à l’ordre du jour. Sachant que toutes les propositions relatives au commandement de l’armée ont été placées au début de la liste des textes revêtus du caractère de double urgence, distribuée mercredi.
Le texte soumis par les Forces libanaises, prévoyant de faire passer à 61 ans, au lieu de 60, l’âge de départ à la retraite de tout commandant en chef de l’armée, trône en tête des 105 propositions à caractère de double urgence qui se trouvent actuellement au Parlement.
Les autres textes, présentés par le bloc du Parti socialiste progressiste, le bloc de la Modération nationale (Liban-Nord), et le député Adib Abdelmassih (Renouveau) sont dans le peloton de tête.
On rappelle que le texte soumis par la Modération nationale prévoit de reporter d’un an le départ à la retraite «des chefs de services de sécurité, en poste ou par intérim, du grade de général ou de général de division». Outre Joseph Aoun, le directeur général des Forces de sécurité intérieure, Imad Othman (qui a le grade de général de division et qui doit partir à la retraite en mai prochain), en bénéficierait.
Quant au texte soumis par le bloc parlementaire de la Rencontre démocratique (Parti socialiste progressiste), il prévoit de reporter de trois ans le départ à la retraite de tous les officiers de l’armée et des Forces de sécurité intérieure (FSI), quel que soit leur grade. Une proposition assez similaire a été présentée par le député Adib Abdelmassih.
Pour ce qui est des 16 projets et propositions de loi déjà approuvés en commissions, certains se trouvent au Parlement depuis de longs mois, voire des années.
Il s’agit notamment des projets de loi relatifs au contrôle des capitaux, au Fonds souverain et au passage du système des indemnités de fin de service à celui de la pension de retraite, ainsi que la proposition de loi sur l’indépendance de la justice.
En plus de ces textes qui pourraient entraîner de longues discussions, l’ordre du jour comprend plusieurs demandes d’approbations d’accord de prêts.
Quoi qu’il en soit, les blocs de l’opposition souverainiste coordonnent leur position vis-à-vis de cette séance, à la lumière de la convocation du Premier ministre sortant, Najib Mikati, du Conseil des ministres à une réunion vendredi, qui pourrait aboutir au report du départ à la retraite de Joseph Aoun.
Si des députés du Changement ont déjà décidé de ne pas participer à la séance, d’autres blocs pourraient se rendre au Parlement et n’entrer dans l’hémicycle que lors du vote des textes visant à maintenir Joseph Aoun à son poste.
Compte tenu de l’intention du Courant patriotique libre de ne pas participer à la séance, malgré le fait qu’il a déjà participé à des séances similaires après le début de la vacance présidentielle, il n’est pas impossible que la séance de jeudi ne se tienne pas en raison d’une absence de quorum.
Il est impossible de savoir pour l’instant quelles propositions revêtues du caractère de double urgence seront débattues durant la séance, car cela dépendra du temps qui restera après l’examen des 16 textes qui figurent à l’ordre du jour. Sachant que toutes les propositions relatives au commandement de l’armée ont été placées au début de la liste des textes revêtus du caractère de double urgence, distribuée mercredi.
Le texte soumis par les Forces libanaises, prévoyant de faire passer à 61 ans, au lieu de 60, l’âge de départ à la retraite de tout commandant en chef de l’armée, trône en tête des 105 propositions à caractère de double urgence qui se trouvent actuellement au Parlement.
Les autres textes, présentés par le bloc du Parti socialiste progressiste, le bloc de la Modération nationale (Liban-Nord), et le député Adib Abdelmassih (Renouveau) sont dans le peloton de tête.
On rappelle que le texte soumis par la Modération nationale prévoit de reporter d’un an le départ à la retraite «des chefs de services de sécurité, en poste ou par intérim, du grade de général ou de général de division». Outre Joseph Aoun, le directeur général des Forces de sécurité intérieure, Imad Othman (qui a le grade de général de division et qui doit partir à la retraite en mai prochain), en bénéficierait.
Quant au texte soumis par le bloc parlementaire de la Rencontre démocratique (Parti socialiste progressiste), il prévoit de reporter de trois ans le départ à la retraite de tous les officiers de l’armée et des Forces de sécurité intérieure (FSI), quel que soit leur grade. Une proposition assez similaire a été présentée par le député Adib Abdelmassih.
Pour ce qui est des 16 projets et propositions de loi déjà approuvés en commissions, certains se trouvent au Parlement depuis de longs mois, voire des années.
Il s’agit notamment des projets de loi relatifs au contrôle des capitaux, au Fonds souverain et au passage du système des indemnités de fin de service à celui de la pension de retraite, ainsi que la proposition de loi sur l’indépendance de la justice.
En plus de ces textes qui pourraient entraîner de longues discussions, l’ordre du jour comprend plusieurs demandes d’approbations d’accord de prêts.
Quoi qu’il en soit, les blocs de l’opposition souverainiste coordonnent leur position vis-à-vis de cette séance, à la lumière de la convocation du Premier ministre sortant, Najib Mikati, du Conseil des ministres à une réunion vendredi, qui pourrait aboutir au report du départ à la retraite de Joseph Aoun.
Si des députés du Changement ont déjà décidé de ne pas participer à la séance, d’autres blocs pourraient se rendre au Parlement et n’entrer dans l’hémicycle que lors du vote des textes visant à maintenir Joseph Aoun à son poste.
Compte tenu de l’intention du Courant patriotique libre de ne pas participer à la séance, malgré le fait qu’il a déjà participé à des séances similaires après le début de la vacance présidentielle, il n’est pas impossible que la séance de jeudi ne se tienne pas en raison d’une absence de quorum.
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