Solidere a enregistré des pertes de 11,1 millions de dollars en 2022 contre 21,5 millions de dollars en 2021. En revanche, le cours de son action se maintient sur la bourse de Beyrouth.
Selon le rapport de ses comptes audités, les pertes de la Compagnie libanaise pour le développement et la reconstruction du centre-ville SAL (Solidere) ont reculé en 2022 de 10,4 millions de dollars, passant de 21,5 millions de dollars en 2021 à 11,1 millions de dollars en 2022. Toutefois, les pertes ont totalisé 5,2 millions de dollars dans les résultats financiers consolidés de 2022.
Les pertes sont attribuées à la baisse continue des ventes immobilières en raison de la détérioration persistante des conditions économiques dans la région, d’une manière générale, et au Liban, en particulier. De plus, la fluctuation des taux de change a eu un impact sur le calcul des résultats financiers.
Le total des actifs de Solidere au Liban s’est élevé à 1,81 milliard de dollars en décembre 2022, contre 1,85 milliard de dollars en 2021, tandis que le total des passifs s’élevait à 191,75 millions de dollars en décembre 2022, contre 216,61 millions de dollars en décembre 2021. Par ailleurs, les capitaux propres totalisaient 1,62 milliard de dollars à la fin de 2022, contre 1,63 milliard de dollars en 2021.
Ventes immobilières
Les revenus des ventes immobilières se sont élevées à 55,61 millions, en baisse de 29,59 millions de dollars par rapport à 85,2 millions de dollars en 2021. Quant aux revenus des loyers, ils ont augmenté en 2022, s’élevant à 31,4 millions de dollars, malgré la fermeture de la plupart des sociétés commerciales du centre-ville de Beyrouth.
Solidere dispose d’une solide liquidité, se maintenant à un niveau de 62,2 millions de dollars à la fin de 2022, et elle n’a pas de prêts en cours ni d’autres facilités bancaires. De plus, les données financières démontrent que la société a enregistré une valeur nette de 5,9 millions provenant de ses activités d’exploitation en vente et location, hormis les provisions et autres charges.
Réduction des dépenses
Solidere a poursuivi sa stratégie de réduction des dépenses, en mettant l’accent sur la réduction des coûts opérationnels et administratifs, le nombre d’employés ayant significativement chuté, passant de 441 employés à la fin de 2021 à 219 à la fin de 2022.
Cependant, l’entreprise ayant ajusté les salaires de ses employés et payé des indemnités de fin de service, les coûts administratifs ont augmenté pour atteindre 40,7 millions en 2022.
Il est important de noter que les multiples taux de change sur le marché libanais pèsent sur le bilan de l’entreprise. Une unification des taux de change dans le cadre de la loi du budget 2024 permettrait que les données financières de son compte de résultat soient plus conformes aux normes internationales.
L’action Solidere se maintient
Sur un total de vingt-quatre actions, appartenant à dix sociétés cotées à la bourse de Beyrouth, seules celles de Solidere, dans leur catégorie A et B, de Ciment Blanc et de Holcim, ont résisté après la crise d'octobre 2019, le trading des actions étant resté principalement centré sur celles de Solidere. À partir du quatrième trimestre de 2019, les transactions boursières, dont le volume a reculé, sont conclues en chèque bancaire, c'est-à-dire en lollars, rappelle-t-on.
Dans les faits, les détenteurs de gros comptes en banque se sont rués sur l’achat des actions Solidere, considérant qu’il est plus prudent de sortir ses lollars des banques et de les investir dans une valeur refuge que représente l’immobilier.
Pour ceux qui ont acquis des actions Solidere avant la crise, ils auraient préservé leurs capitaux et auraient même dégagé quelques gains.
Si l’on calcule la valeur de l’action en 2019 à environ 6 dollars contre 78 lollars (au jeudi 14 décembre 2023), soit environ 11 dollars au taux de change du marché de plus ou moins 90.000 livre pour un dollar.
Capitalisation boursière
Depuis le déclenchement de la crise en octobre 2019, la valeur des transactions à la bourse de Beyrouth a reculé avant de reprendre certaines couleurs en 2020, passant ainsi de 242 millions de dollars en rythme annuel à 487 millions de dollars jusqu’à ce jour. Ce chiffre pourrait atteindre un demi-milliard de dollars d'ici à la fin de l’année. Cela s’inscrit dans un contexte de baisse du volume des transactions, passé de 49,9 millions de dollars en 2020 à 34,6 millions de dollars jusqu’à ce jour.
Quant à la capitalisation boursière, elle était de près de 10 milliards de dollars avant la crise de 2019, alors qu’aujourd’hui, elle s’élève 17 milliards de lollars, soit approximativement 2,6 milliards de dollars.
Selon le rapport de ses comptes audités, les pertes de la Compagnie libanaise pour le développement et la reconstruction du centre-ville SAL (Solidere) ont reculé en 2022 de 10,4 millions de dollars, passant de 21,5 millions de dollars en 2021 à 11,1 millions de dollars en 2022. Toutefois, les pertes ont totalisé 5,2 millions de dollars dans les résultats financiers consolidés de 2022.
Les pertes sont attribuées à la baisse continue des ventes immobilières en raison de la détérioration persistante des conditions économiques dans la région, d’une manière générale, et au Liban, en particulier. De plus, la fluctuation des taux de change a eu un impact sur le calcul des résultats financiers.
Le total des actifs de Solidere au Liban s’est élevé à 1,81 milliard de dollars en décembre 2022, contre 1,85 milliard de dollars en 2021, tandis que le total des passifs s’élevait à 191,75 millions de dollars en décembre 2022, contre 216,61 millions de dollars en décembre 2021. Par ailleurs, les capitaux propres totalisaient 1,62 milliard de dollars à la fin de 2022, contre 1,63 milliard de dollars en 2021.
Ventes immobilières
Les revenus des ventes immobilières se sont élevées à 55,61 millions, en baisse de 29,59 millions de dollars par rapport à 85,2 millions de dollars en 2021. Quant aux revenus des loyers, ils ont augmenté en 2022, s’élevant à 31,4 millions de dollars, malgré la fermeture de la plupart des sociétés commerciales du centre-ville de Beyrouth.
Solidere dispose d’une solide liquidité, se maintenant à un niveau de 62,2 millions de dollars à la fin de 2022, et elle n’a pas de prêts en cours ni d’autres facilités bancaires. De plus, les données financières démontrent que la société a enregistré une valeur nette de 5,9 millions provenant de ses activités d’exploitation en vente et location, hormis les provisions et autres charges.
Réduction des dépenses
Solidere a poursuivi sa stratégie de réduction des dépenses, en mettant l’accent sur la réduction des coûts opérationnels et administratifs, le nombre d’employés ayant significativement chuté, passant de 441 employés à la fin de 2021 à 219 à la fin de 2022.
Cependant, l’entreprise ayant ajusté les salaires de ses employés et payé des indemnités de fin de service, les coûts administratifs ont augmenté pour atteindre 40,7 millions en 2022.
Il est important de noter que les multiples taux de change sur le marché libanais pèsent sur le bilan de l’entreprise. Une unification des taux de change dans le cadre de la loi du budget 2024 permettrait que les données financières de son compte de résultat soient plus conformes aux normes internationales.
L’action Solidere se maintient
Sur un total de vingt-quatre actions, appartenant à dix sociétés cotées à la bourse de Beyrouth, seules celles de Solidere, dans leur catégorie A et B, de Ciment Blanc et de Holcim, ont résisté après la crise d'octobre 2019, le trading des actions étant resté principalement centré sur celles de Solidere. À partir du quatrième trimestre de 2019, les transactions boursières, dont le volume a reculé, sont conclues en chèque bancaire, c'est-à-dire en lollars, rappelle-t-on.
Dans les faits, les détenteurs de gros comptes en banque se sont rués sur l’achat des actions Solidere, considérant qu’il est plus prudent de sortir ses lollars des banques et de les investir dans une valeur refuge que représente l’immobilier.
Pour ceux qui ont acquis des actions Solidere avant la crise, ils auraient préservé leurs capitaux et auraient même dégagé quelques gains.
Si l’on calcule la valeur de l’action en 2019 à environ 6 dollars contre 78 lollars (au jeudi 14 décembre 2023), soit environ 11 dollars au taux de change du marché de plus ou moins 90.000 livre pour un dollar.
Capitalisation boursière
Depuis le déclenchement de la crise en octobre 2019, la valeur des transactions à la bourse de Beyrouth a reculé avant de reprendre certaines couleurs en 2020, passant ainsi de 242 millions de dollars en rythme annuel à 487 millions de dollars jusqu’à ce jour. Ce chiffre pourrait atteindre un demi-milliard de dollars d'ici à la fin de l’année. Cela s’inscrit dans un contexte de baisse du volume des transactions, passé de 49,9 millions de dollars en 2020 à 34,6 millions de dollars jusqu’à ce jour.
Quant à la capitalisation boursière, elle était de près de 10 milliards de dollars avant la crise de 2019, alors qu’aujourd’hui, elle s’élève 17 milliards de lollars, soit approximativement 2,6 milliards de dollars.
Lire aussi
Commentaires