Le leader des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, s’est félicité, vendredi soir, du vote au Parlement d’une proposition de loi visant à retarder le départ à la retraite des chefs de service de sécurité du grade de général et de général de division.
Ce texte de loi profite au commandant en chef de l’armée, Joseph Aoun, au directeur général des Forces de sécurité intérieure, Imad Osman (qui a le grade de général de division et doit partir à la retraite en mai prochain), et au directeur par intérim de la Sûreté générale, Elias Baïssari.
«Nous l’avons échappé belle», a ainsi déclaré M. Geagea, remerciant les députés de son bloc, ceux de l’opposition, ainsi que tous ceux qui ont œuvré en faveur de cet «exploit». Cette loi, a-t-il insisté, «a pour objectif de protéger l’institution militaire».
M. Geagea a, à cet égard, rappelé que le bloc FL reste «opposé à la légifération en l’absence d’un président de la République», mais qu’il a agi de la sorte pour préserver «la stabilité» et «la pérennité» de l’institution militaire, seule institution publique encore debout.
«Au Liban, d’aucuns se prennent pour le centre du monde, estimant qu’un quelconque développement serait soit dirigé de manière réductrice contre eux, soit en leur faveur», a poursuivi le chef des FL, dans une allusion à peine voilée au chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, qui s’opposait fermement à la prorogation du mandat de Joseph Aoun. «Notre action était dans l’intérêt du pays», a encore insisté M. Geagea.
«Cette fois-ci, le chef du Législatif, Nabih Berry, a agi dans le bon sens, bien qu’il nous ait imposé 18 textes de lois qui auraient pu être approuvés plus tard, a-t-il fait remarquer. S’il veut maintenir sa bonne action, qu’il convoque la Chambre à une séance parlementaire consacrée à l’élection d’un président de la République». La dernière réunion électorale s’était tenue le 14 juin dernier.
«Une victoire pour la nation»
Le vote de la proposition de loi a également été salué dans les milieux souverainistes, qui ont estimé qu’il s’agit d’une «victoire pour la nation».
Le chef des Kataëb, Samy Gemayel, a considéré que le Liban a été sauvé «au dernier moment». «Nous avons assisté à la séance pour éviter la vacance à la tête de l’institution militaire et préserver la sécurité nationale», a-t-il déclaré.
Pour le député des Forces libanaises (FL), Georges Adwan, «cette bataille n’a pas été menée uniquement par les FL, mais par toutes les forces de l’opposition, afin de préserver l’ensemble du Liban».
De son côté, Michel Moawad, chef du bloc du Renouveau, a estimé que le Liban a été «sauvé du pire et d'un chaos rampant». «Ayant assumé notre responsabilité et étant conscients de ce que serait le Liban sans armée, nous avons évité aujourd'hui un démantèlement progressif de l'État», a-t-il ajouté.
Quant au député Michel Daher, il a affirmé que, dans cette situation, «il n’y a ni vainqueur ni vaincu». «C’est une victoire de la nation», de «la vérité» et de «l’armée», peut-on lire sur son compte X.
D’ailleurs, le président de la Chambre, Nabih Berry, a déclaré, juste avant de proposer la loi au vote, que «tous les Libanais, sans exception, sont aux côtés de l’armée libanaise, et que personne ne l’emporte sur l’autre». Lorsqu'une menace de vacance pèse sur la tête de l’armée, «le Parlement ne peut qu’assumer son rôle», a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, les députés n’ont pas manqué de rappeler que la prorogation du mandat du chef de la Troupe n’est qu’une mesure extraordinaire, prise dans l’impossibilité de procéder à des nominations en l’absence d’un chef de l’État. Plusieurs députés, dont Samy Gemayel, Michel Moawad, Hadi Aboun el-Hosn et Waddah Sadek, ont alors réitéré la nécessité d’élire un président de la République dans les plus brefs délais, puisqu’il s’agit d’une priorité suprême.
Ce texte de loi profite au commandant en chef de l’armée, Joseph Aoun, au directeur général des Forces de sécurité intérieure, Imad Osman (qui a le grade de général de division et doit partir à la retraite en mai prochain), et au directeur par intérim de la Sûreté générale, Elias Baïssari.
«Nous l’avons échappé belle», a ainsi déclaré M. Geagea, remerciant les députés de son bloc, ceux de l’opposition, ainsi que tous ceux qui ont œuvré en faveur de cet «exploit». Cette loi, a-t-il insisté, «a pour objectif de protéger l’institution militaire».
M. Geagea a, à cet égard, rappelé que le bloc FL reste «opposé à la légifération en l’absence d’un président de la République», mais qu’il a agi de la sorte pour préserver «la stabilité» et «la pérennité» de l’institution militaire, seule institution publique encore debout.
«Au Liban, d’aucuns se prennent pour le centre du monde, estimant qu’un quelconque développement serait soit dirigé de manière réductrice contre eux, soit en leur faveur», a poursuivi le chef des FL, dans une allusion à peine voilée au chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, qui s’opposait fermement à la prorogation du mandat de Joseph Aoun. «Notre action était dans l’intérêt du pays», a encore insisté M. Geagea.
«Cette fois-ci, le chef du Législatif, Nabih Berry, a agi dans le bon sens, bien qu’il nous ait imposé 18 textes de lois qui auraient pu être approuvés plus tard, a-t-il fait remarquer. S’il veut maintenir sa bonne action, qu’il convoque la Chambre à une séance parlementaire consacrée à l’élection d’un président de la République». La dernière réunion électorale s’était tenue le 14 juin dernier.
«Une victoire pour la nation»
Le vote de la proposition de loi a également été salué dans les milieux souverainistes, qui ont estimé qu’il s’agit d’une «victoire pour la nation».
Le chef des Kataëb, Samy Gemayel, a considéré que le Liban a été sauvé «au dernier moment». «Nous avons assisté à la séance pour éviter la vacance à la tête de l’institution militaire et préserver la sécurité nationale», a-t-il déclaré.
Pour le député des Forces libanaises (FL), Georges Adwan, «cette bataille n’a pas été menée uniquement par les FL, mais par toutes les forces de l’opposition, afin de préserver l’ensemble du Liban».
De son côté, Michel Moawad, chef du bloc du Renouveau, a estimé que le Liban a été «sauvé du pire et d'un chaos rampant». «Ayant assumé notre responsabilité et étant conscients de ce que serait le Liban sans armée, nous avons évité aujourd'hui un démantèlement progressif de l'État», a-t-il ajouté.
Quant au député Michel Daher, il a affirmé que, dans cette situation, «il n’y a ni vainqueur ni vaincu». «C’est une victoire de la nation», de «la vérité» et de «l’armée», peut-on lire sur son compte X.
D’ailleurs, le président de la Chambre, Nabih Berry, a déclaré, juste avant de proposer la loi au vote, que «tous les Libanais, sans exception, sont aux côtés de l’armée libanaise, et que personne ne l’emporte sur l’autre». Lorsqu'une menace de vacance pèse sur la tête de l’armée, «le Parlement ne peut qu’assumer son rôle», a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, les députés n’ont pas manqué de rappeler que la prorogation du mandat du chef de la Troupe n’est qu’une mesure extraordinaire, prise dans l’impossibilité de procéder à des nominations en l’absence d’un chef de l’État. Plusieurs députés, dont Samy Gemayel, Michel Moawad, Hadi Aboun el-Hosn et Waddah Sadek, ont alors réitéré la nécessité d’élire un président de la République dans les plus brefs délais, puisqu’il s’agit d’une priorité suprême.
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