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- La mer Rouge évitée par les compagnies de transport maritime
©(Christophe SIMON, AFP)
Les principales compagnies de transport maritime ont décidé arrêter les transits via le canal de Suez, en raison de la multiplication des attaques Houthies en réaction au conflit Israël-Hamas. Dernier exemple en date, les deux compagnies française, CMA-CGM, et suisse, MSC, ont annoncé une telle mesure samedi 16 décembre.
La compagnie française CMA CGM et la suisse, MSC, respectivement troisième et premier transporteurs maritimes au monde, ont annoncé samedi suspendre, comme les groupes Maersk et Hapag-Lloyd, la traversée de la mer Rouge par leurs porte-conteneurs après des attaques perpétrées contre des navires par des rebelles Houthis du Yémen.
Le groupe CMA CGM a "décidé d'ordonner à tous les porte-conteneurs dans la région qui doivent passer par la mer Rouge, de rejoindre des zones sûres" ou de ne pas sortir des eaux jugées sûres, "avec effet immédiat et jusqu'à nouvel ordre", selon un communiqué.
"La situation continue de se détériorer et les inquiétudes en matière de sécurité augmentent", affirme CMA CGM pour justifier sa décision.
Vendredi, le mastodonte danois Maersk et l'allemand Hapag-Lloyd avaient annoncé une mesure similaire, le premier "jusqu'à nouvel ordre" et le second au moins jusqu'à lundi.
Ces dernières semaines, les Houthis ont multiplié les attaques près du détroit stratégique de Bab al-Mandab, qui sépare la péninsule arabique de l'Afrique et par lequel transite 40% du commerce international.
Plusieurs missiles et drones ont été abattus par des navires de guerre américains et français qui patrouillent dans la zone.
Le ministre de la Défense du Royaume-Uni, Grant Shapps, a annoncé samedi que le destroyer britannique HMS Diamond avait abattu dans la nuit de vendredi à samedi un "drone d'attaque présumé qui visait la marine marchande en mer Rouge".
Et un destroyer américain opérant aussi dans la zone a abattu 14 drones lancés depuis des "zones du Yémen contrôlées par les Houthis", selon le Commandement militaire américain au Moyen-Orient (Centcom), plus tard dans la journée.
Les rebelles yéménites, proches de l'Iran, ont prévenu qu'ils viseraient des navires navigant au large des côtes du Yémen ayant des liens avec Israël, en riposte à la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza.
Ils ont affirmé vendredi que les bateaux ne seraient pas visés au large du Yémen s'ils répondaient à leurs directives, mais que les navires à destination des ports israéliens seraient "empêchés de naviguer en mer d'Arabie et mer Rouge jusqu'à l'entrée de la nourriture et des médicaments dont nos frères de la bande de Gaza ont besoin".
La mer Rouge est surveillée comme le lait sur le feu par la communauté internationale depuis des années: cette "autoroute de la mer" reliant la Méditerranée à l'océan Indien, sur laquelle circulent chaque année quelque 20.000 navires, est une zone géopolitique et commerciale majeure.
Pour éviter la mer Rouge, des navires contournent l'Afrique par le Cap de Bonne Espérance, rallongeant leur voyage de deux semaines, soulignait dans une note le 7 décembre la chercheuse Noam Raydan, du Washington institute.
Malo Pinatel, avec AFP
La compagnie française CMA CGM et la suisse, MSC, respectivement troisième et premier transporteurs maritimes au monde, ont annoncé samedi suspendre, comme les groupes Maersk et Hapag-Lloyd, la traversée de la mer Rouge par leurs porte-conteneurs après des attaques perpétrées contre des navires par des rebelles Houthis du Yémen.
Le groupe CMA CGM a "décidé d'ordonner à tous les porte-conteneurs dans la région qui doivent passer par la mer Rouge, de rejoindre des zones sûres" ou de ne pas sortir des eaux jugées sûres, "avec effet immédiat et jusqu'à nouvel ordre", selon un communiqué.
"La situation continue de se détériorer et les inquiétudes en matière de sécurité augmentent", affirme CMA CGM pour justifier sa décision.
Vendredi, le mastodonte danois Maersk et l'allemand Hapag-Lloyd avaient annoncé une mesure similaire, le premier "jusqu'à nouvel ordre" et le second au moins jusqu'à lundi.
Ces dernières semaines, les Houthis ont multiplié les attaques près du détroit stratégique de Bab al-Mandab, qui sépare la péninsule arabique de l'Afrique et par lequel transite 40% du commerce international.
Plusieurs missiles et drones ont été abattus par des navires de guerre américains et français qui patrouillent dans la zone.
Drone abattu par un navire britannique
Le ministre de la Défense du Royaume-Uni, Grant Shapps, a annoncé samedi que le destroyer britannique HMS Diamond avait abattu dans la nuit de vendredi à samedi un "drone d'attaque présumé qui visait la marine marchande en mer Rouge".
Et un destroyer américain opérant aussi dans la zone a abattu 14 drones lancés depuis des "zones du Yémen contrôlées par les Houthis", selon le Commandement militaire américain au Moyen-Orient (Centcom), plus tard dans la journée.
Les rebelles yéménites, proches de l'Iran, ont prévenu qu'ils viseraient des navires navigant au large des côtes du Yémen ayant des liens avec Israël, en riposte à la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza.
Ils ont affirmé vendredi que les bateaux ne seraient pas visés au large du Yémen s'ils répondaient à leurs directives, mais que les navires à destination des ports israéliens seraient "empêchés de naviguer en mer d'Arabie et mer Rouge jusqu'à l'entrée de la nourriture et des médicaments dont nos frères de la bande de Gaza ont besoin".
La mer Rouge est surveillée comme le lait sur le feu par la communauté internationale depuis des années: cette "autoroute de la mer" reliant la Méditerranée à l'océan Indien, sur laquelle circulent chaque année quelque 20.000 navires, est une zone géopolitique et commerciale majeure.
Pour éviter la mer Rouge, des navires contournent l'Afrique par le Cap de Bonne Espérance, rallongeant leur voyage de deux semaines, soulignait dans une note le 7 décembre la chercheuse Noam Raydan, du Washington institute.
Malo Pinatel, avec AFP
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