Le Conseil des ministres, qui doit se réunir mardi, trois jours après la prorogation d’un an du mandat du commandant en chef de l’armée, Joseph Aoun, pourrait se pencher sur les nominations d’un chef d’état-major de l’armée et de membres du Conseil militaire.
Selon une source politique, «la question est à l’étude», bien qu’elle ne soit pas inscrite à l’ordre du jour de la réunion. «Elle pourrait être soulevée en dehors de l’ordre du jour, souligne-t-on dans les mêmes milieux à Ici Beyrouth. Espérons donc que tout ira pour le mieux.»
Le poste de chef d’état-major, réservé à la communauté druze, est vacant depuis le départ à la retraite du général Amin el-Orm, le 24 décembre 2022. Il ne fait aucun doute que son successeur sera Hassane Audi, l’officier druze le plus haut gradé, qui bénéficie par ailleurs du soutien du Parti socialiste progressiste (PSP).
À en croire une source proche du PSP, «on n’a toujours pas abouti à un consensus» pour pouvoir procéder aux nominations, et le dossier «n’a jusque-là pas été finalisé».
Outre le poste de chef d’état-major, deux autres sièges devraient être pourvus au sein du Conseil militaire – qui regroupe six membres –, ceux d’inspecteur général et de directeur général de l’administration.
Toujours selon la source précitée, «le PSP soutient clairement la nomination d’un chef d’état-major et des deux membres du Conseil militaire». «Le parti estime que cette question est prioritaire et qu’elle constitue une suite naturelle à la prorogation du mandat du commandant en chef de l’armée», constate-t-on dans les mêmes milieux.
Le Conseil militaire, présidé par le commandant en chef de l’armée (maronite), est formé du chef d’état-major (druze), de l’inspecteur général (grec-orthodoxe), du directeur général de l’administration (chiite), du secrétaire général du Conseil supérieur de défense (sunnite) et d’un membre à temps plein (grec-catholique).
Les membres du Conseil sont à la tête des différentes institutions affiliées au ministère de la Défense. Les décisions seront prises par un vote à la majorité des voix et, en cas d’égalité, le vote du commandant en chef de l’armée sera décisif. La nomination de commandants régionaux, des commandants des brigades et des unités armées, ainsi que les promotions et les licenciements des officiers figurent parmi les nombreuses tâches du Conseil.
Le départ à la retraite du général Joseph Aoun, initialement prévu pour le 10 janvier, a été reporté d’un an lors de la séance parlementaire du 15 décembre, laquelle a été boycottée par les députés du Courant patriotique libre (CPL).
Les ministres du CPL boycottent aussi les réunions du Conseil des ministres, sous prétexte qu’elles sont anticonstitutionnelles en l’absence d’un président de la République.
Selon une source politique, «la question est à l’étude», bien qu’elle ne soit pas inscrite à l’ordre du jour de la réunion. «Elle pourrait être soulevée en dehors de l’ordre du jour, souligne-t-on dans les mêmes milieux à Ici Beyrouth. Espérons donc que tout ira pour le mieux.»
Le poste de chef d’état-major, réservé à la communauté druze, est vacant depuis le départ à la retraite du général Amin el-Orm, le 24 décembre 2022. Il ne fait aucun doute que son successeur sera Hassane Audi, l’officier druze le plus haut gradé, qui bénéficie par ailleurs du soutien du Parti socialiste progressiste (PSP).
À en croire une source proche du PSP, «on n’a toujours pas abouti à un consensus» pour pouvoir procéder aux nominations, et le dossier «n’a jusque-là pas été finalisé».
Outre le poste de chef d’état-major, deux autres sièges devraient être pourvus au sein du Conseil militaire – qui regroupe six membres –, ceux d’inspecteur général et de directeur général de l’administration.
Toujours selon la source précitée, «le PSP soutient clairement la nomination d’un chef d’état-major et des deux membres du Conseil militaire». «Le parti estime que cette question est prioritaire et qu’elle constitue une suite naturelle à la prorogation du mandat du commandant en chef de l’armée», constate-t-on dans les mêmes milieux.
Le Conseil militaire, présidé par le commandant en chef de l’armée (maronite), est formé du chef d’état-major (druze), de l’inspecteur général (grec-orthodoxe), du directeur général de l’administration (chiite), du secrétaire général du Conseil supérieur de défense (sunnite) et d’un membre à temps plein (grec-catholique).
Les membres du Conseil sont à la tête des différentes institutions affiliées au ministère de la Défense. Les décisions seront prises par un vote à la majorité des voix et, en cas d’égalité, le vote du commandant en chef de l’armée sera décisif. La nomination de commandants régionaux, des commandants des brigades et des unités armées, ainsi que les promotions et les licenciements des officiers figurent parmi les nombreuses tâches du Conseil.
Le départ à la retraite du général Joseph Aoun, initialement prévu pour le 10 janvier, a été reporté d’un an lors de la séance parlementaire du 15 décembre, laquelle a été boycottée par les députés du Courant patriotique libre (CPL).
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