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- Négociations autour de Gaza, force multinationale en mer Rouge
©(Mohammed ABED, AFP)
La guerre entre Israël et le Hamas est entrée vendredi dans son 74ᵉ jour, depuis l’attaque sanglante et inédite, perpétrée par le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre sur le sol israélien à partir de la bande de Gaza.
Environ 1.140 personnes, en majorité des civils, sont mortes dans cette attaque, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir des derniers chiffres officiels israéliens disponibles, et quelque 250 ont été enlevées et emmenées à Gaza.
Parmi ces otages, 129, dont certains pourraient être morts, sont encore à Gaza, d'après l'armée. Une centaine de personnes ont été libérées dans le cadre d'une trêve humanitaire, fin novembre, en échange de 240 prisonniers palestiniens incarcérés par Israël.
Après l'attaque du 7 octobre, Israël a juré d'"anéantir" le Hamas, pilonnant le territoire palestinien, l'assiégeant et menant une vaste opération terrestre depuis le 27 octobre.
Le ministère de la Santé à Gaza a fait état mardi de 19.667 tués dans les bombardements israéliens, dont la majorité sont des femmes, des enfants et des adolescents.
Voici les derniers développements.
Mardi, 20 Palestiniens ont été tués dans un bombardement à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, selon le Hamas. Parmi eux figuraient quatre enfants et un journaliste.
"Il n'y a plus d'endroit où aller à Gaza", les Gazaouis sont "piégés dans un enfer vivant", a alerté le haut-commissaire aux droits de l'Homme, Volker Türk.
L'armée israélienne a affirmé avoir "tendu des embuscades et éliminé des dizaines de terroristes" dans le nord du territoire au cours des dernières semaines. Elle a également signalé qu'un soldat avait perdu la vie mardi dans la bande de Gaza, portant à 132 le nombre de militaires tués depuis le début des opérations dans cette région.
Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, doit se rendre mercredi en Égypte pour des discussions sur un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et un échange de prisonniers palestiniens avec Israël, a indiqué mardi une source au sein du mouvement islamiste.
L'Égypte, avec le soutien du Qatar, avait joué un rôle de médiateur dans la conclusion d'une trêve d'une semaine à la fin du mois de novembre. Au cours de cette trêve, 80 Israéliens retenus en otages dans la bande de Gaza avaient été échangés contre 240 Palestiniens détenus par Israël.
Selon la source du Hamas, les pourparlers en Égypte porteront sur "l'acheminement de l'aide humanitaire, le retrait de l'armée israélienne de la bande de Gaza et le retour des déplacés vers leurs villes et villages dans le nord".
Le vote du Conseil de sécurité sur la situation à Gaza, déjà repoussé plusieurs fois, a été reporté une nouvelle fois, à mercredi, pour permettre la poursuite des négociations sur le texte, a-t-on appris de sources diplomatiques.
Le dernier texte sur la table vu par l'AFP, préparé par les Emirats arabes unis, appelle à la "suspension" des hostilités dans le territoire palestinien pour permettre l'acheminement de l'aide humanitaire.
Les récentes "mesures limitées" prises par Israël pour permettre l'entrée de plus d'aide sont "loin d'être suffisantes", a déclaré mardi l'émissaire de l'ONU pour le Proche-Orient, Tor Wennesland.
Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a qualifié mardi les attaques "sans précédent" menées par les Houthis du Yémen contre les navires transitant par la mer Rouge de "menace" pour le commerce mondial.
La veille, il avait annoncé la création d'une force multinationale de protection maritime, constituée notamment du Royaume-Uni, de la France et de l'Italie.
Ces attaques contre les navires marchands ne s'arrêteront que "si Israël cesse ses crimes et que la nourriture, les médicaments et le carburant parviennent à la population assiégée" de la bande de Gaza, a déclaré mardi Mohammed al-Bukhaiti, un haut responsable des Houthis, sur X (ancien Twitter).
Malo Pinatel, avec AFP
Environ 1.140 personnes, en majorité des civils, sont mortes dans cette attaque, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir des derniers chiffres officiels israéliens disponibles, et quelque 250 ont été enlevées et emmenées à Gaza.
Parmi ces otages, 129, dont certains pourraient être morts, sont encore à Gaza, d'après l'armée. Une centaine de personnes ont été libérées dans le cadre d'une trêve humanitaire, fin novembre, en échange de 240 prisonniers palestiniens incarcérés par Israël.
Après l'attaque du 7 octobre, Israël a juré d'"anéantir" le Hamas, pilonnant le territoire palestinien, l'assiégeant et menant une vaste opération terrestre depuis le 27 octobre.
Le ministère de la Santé à Gaza a fait état mardi de 19.667 tués dans les bombardements israéliens, dont la majorité sont des femmes, des enfants et des adolescents.
Voici les derniers développements.
Nouvelles frappes
Mardi, 20 Palestiniens ont été tués dans un bombardement à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, selon le Hamas. Parmi eux figuraient quatre enfants et un journaliste.
"Il n'y a plus d'endroit où aller à Gaza", les Gazaouis sont "piégés dans un enfer vivant", a alerté le haut-commissaire aux droits de l'Homme, Volker Türk.
L'armée israélienne a affirmé avoir "tendu des embuscades et éliminé des dizaines de terroristes" dans le nord du territoire au cours des dernières semaines. Elle a également signalé qu'un soldat avait perdu la vie mardi dans la bande de Gaza, portant à 132 le nombre de militaires tués depuis le début des opérations dans cette région.
Haniyeh au Caire pour des négociations
Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, doit se rendre mercredi en Égypte pour des discussions sur un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et un échange de prisonniers palestiniens avec Israël, a indiqué mardi une source au sein du mouvement islamiste.
L'Égypte, avec le soutien du Qatar, avait joué un rôle de médiateur dans la conclusion d'une trêve d'une semaine à la fin du mois de novembre. Au cours de cette trêve, 80 Israéliens retenus en otages dans la bande de Gaza avaient été échangés contre 240 Palestiniens détenus par Israël.
Selon la source du Hamas, les pourparlers en Égypte porteront sur "l'acheminement de l'aide humanitaire, le retrait de l'armée israélienne de la bande de Gaza et le retour des déplacés vers leurs villes et villages dans le nord".
Pressions diplomatiques
Le vote du Conseil de sécurité sur la situation à Gaza, déjà repoussé plusieurs fois, a été reporté une nouvelle fois, à mercredi, pour permettre la poursuite des négociations sur le texte, a-t-on appris de sources diplomatiques.
Le dernier texte sur la table vu par l'AFP, préparé par les Emirats arabes unis, appelle à la "suspension" des hostilités dans le territoire palestinien pour permettre l'acheminement de l'aide humanitaire.
Les récentes "mesures limitées" prises par Israël pour permettre l'entrée de plus d'aide sont "loin d'être suffisantes", a déclaré mardi l'émissaire de l'ONU pour le Proche-Orient, Tor Wennesland.
Attaques en mer Rouge
Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a qualifié mardi les attaques "sans précédent" menées par les Houthis du Yémen contre les navires transitant par la mer Rouge de "menace" pour le commerce mondial.
La veille, il avait annoncé la création d'une force multinationale de protection maritime, constituée notamment du Royaume-Uni, de la France et de l'Italie.
Ces attaques contre les navires marchands ne s'arrêteront que "si Israël cesse ses crimes et que la nourriture, les médicaments et le carburant parviennent à la population assiégée" de la bande de Gaza, a déclaré mardi Mohammed al-Bukhaiti, un haut responsable des Houthis, sur X (ancien Twitter).
Malo Pinatel, avec AFP
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