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- Les belligérants yéménites acceptent un plan de paix onusien
©(Mohammed HUWAIS, AFP)
Les belligérants yéménites se sont engagés, samedi 23 décembre, à respecter un cessez-le-feu dans le cadre de la guerre civile déchirant le pays. Les Houthis et le gouvernement yéménite ont aussi accepté l'ouverture d'un processus de paix proposé par l'ONU, dans ce qui pourrait être une forme d'unité nationale dans le contexte de la guerre Israël-Hamas.
Les rebelles Houthis et le gouvernement yéménite, en guerre, se sont engagés à respecter un nouveau cessez-le-feu et ont accepté l'ouverture d'un processus de paix pour mettre fin au conflit, a annoncé samedi l'envoyé spécial des Nations unies pour le Yémen.
À la suite d'une série de réunions en Arabie saoudite et à Oman, Hans Grundberg, «se félicite de l'engagement des parties en faveur d'un ensemble de mesures visant à mettre en œuvre un cessez-le-feu à l'échelle du pays... et (à) s'engager dans les préparatifs de la reprise d'un processus politique inclusif sous les auspices des Nations unies», selon le communiqué de l'ONU.
Pays le plus pauvre de la péninsule arabique, le Yémen est plongé depuis huit ans dans une guerre opposant les rebelles Houthis aux forces gouvernementales, appuyées depuis 2015 par une coalition dirigée par l'Arabie saoudite et incluant notamment les Émirats arabes unis. L'intervention de l'Arabie saoudite n'a pas cependant permis de neutraliser les Houthis.
Les violences ont toutefois nettement diminué depuis une trêve, négociée par l'ONU en avril 2022, qui a expiré en octobre dernier, mais reste néanmoins plus ou moins respectée.
Le conflit a fait des centaines de milliers de morts et des millions de déplacés. Toutes les parties, dont l'Arabie saoudite, ont été accusées par des experts de l'ONU de s'être livrées à des crimes de guerre.
Selon le communiqué de l'ONU, l'accord comprend des engagements concernant le paiement des salaires des fonctionnaires, l'ouverture des routes vers la ville de Taez, bloquée par les rebelles, de même que d'autres parties du Yémen, ainsi que la reprise des exportations de pétrole, principale source de revenus du pays.
«Les Yéménites attendent de ce nouvel accord des résultats tangibles afin de progresser vers une paix durable», a déclaré Hans Grundberg, cité dans le communiqué. Des engagements qui «sont avant tout une obligation envers le peuple yéménite», a-t-il poursuivi.
Ces dernières semaines, les Houthis ont de nouveau fait parler d'eux, dans le cadre, non pas du conflit yéménite, mais de celui opposant Israël et le mouvement palestinien Hamas.
Affirmant agir en soutien aux Palestiniens, les rebelles yéménites, soutenus par Téhéran, ont revendiqué ces dernières semaines plusieurs attaques en mer Rouge contre des navires commerciaux liés, selon eux, à Israël.
Un haut responsable des Houthis a indiqué cette semaine que ces attaques ne s'arrêteront que «si Israël cesse ses crimes et que la nourriture, les médicaments et le carburant parviennent à la population assiégée» de la bande de Gaza.
Plus de 20 pays ont rejoint une coalition menée par les États-Unis et visant à défendre le trafic maritime en mer Rouge des attaques des rebelles Houthis, a annoncé cette semaine le Pentagone.
Malo Pinatel, avec AFP
Les rebelles Houthis et le gouvernement yéménite, en guerre, se sont engagés à respecter un nouveau cessez-le-feu et ont accepté l'ouverture d'un processus de paix pour mettre fin au conflit, a annoncé samedi l'envoyé spécial des Nations unies pour le Yémen.
À la suite d'une série de réunions en Arabie saoudite et à Oman, Hans Grundberg, «se félicite de l'engagement des parties en faveur d'un ensemble de mesures visant à mettre en œuvre un cessez-le-feu à l'échelle du pays... et (à) s'engager dans les préparatifs de la reprise d'un processus politique inclusif sous les auspices des Nations unies», selon le communiqué de l'ONU.
Pays le plus pauvre de la péninsule arabique, le Yémen est plongé depuis huit ans dans une guerre opposant les rebelles Houthis aux forces gouvernementales, appuyées depuis 2015 par une coalition dirigée par l'Arabie saoudite et incluant notamment les Émirats arabes unis. L'intervention de l'Arabie saoudite n'a pas cependant permis de neutraliser les Houthis.
Les violences ont toutefois nettement diminué depuis une trêve, négociée par l'ONU en avril 2022, qui a expiré en octobre dernier, mais reste néanmoins plus ou moins respectée.
Le conflit a fait des centaines de milliers de morts et des millions de déplacés. Toutes les parties, dont l'Arabie saoudite, ont été accusées par des experts de l'ONU de s'être livrées à des crimes de guerre.
«Vers une paix durable»
Selon le communiqué de l'ONU, l'accord comprend des engagements concernant le paiement des salaires des fonctionnaires, l'ouverture des routes vers la ville de Taez, bloquée par les rebelles, de même que d'autres parties du Yémen, ainsi que la reprise des exportations de pétrole, principale source de revenus du pays.
«Les Yéménites attendent de ce nouvel accord des résultats tangibles afin de progresser vers une paix durable», a déclaré Hans Grundberg, cité dans le communiqué. Des engagements qui «sont avant tout une obligation envers le peuple yéménite», a-t-il poursuivi.
Ces dernières semaines, les Houthis ont de nouveau fait parler d'eux, dans le cadre, non pas du conflit yéménite, mais de celui opposant Israël et le mouvement palestinien Hamas.
Affirmant agir en soutien aux Palestiniens, les rebelles yéménites, soutenus par Téhéran, ont revendiqué ces dernières semaines plusieurs attaques en mer Rouge contre des navires commerciaux liés, selon eux, à Israël.
Un haut responsable des Houthis a indiqué cette semaine que ces attaques ne s'arrêteront que «si Israël cesse ses crimes et que la nourriture, les médicaments et le carburant parviennent à la population assiégée» de la bande de Gaza.
Plus de 20 pays ont rejoint une coalition menée par les États-Unis et visant à défendre le trafic maritime en mer Rouge des attaques des rebelles Houthis, a annoncé cette semaine le Pentagone.
Malo Pinatel, avec AFP
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