Le patriarche maronite, Béchara Raï, a relancé une fois de plus son appel à la neutralité du Liban, affirmant que le pays du Cèdre est «une terre de dialogue et de paix».
Stigmatisant la guerre «génocidaire et brutale», qui se poursuit depuis le 7 octobre à Gaza, et ses conséquences sur le Liban, Mgr Raï a dénoncé le refus de l’État hébreu de toute «trêve», d’un «cessez-le-feu» et d’une «entente».
«Nous rejetons les conséquences et l’extension de cette guerre aux villages du Liban-Sud, a-t-il poursuivi dans son homélie de dimanche. Au nom du peuple libanais, nous disons non à la guerre. Nous en avons assez des guerres qui ont mené le Liban à l’effondrement et à la misère sur tous les plans. Le Liban n’est pas une terre de guerre ni un outil pour la guerre, mais il est une terre de dialogue et de paix.»
Affirmant que l’extension de la guerre de Gaza au Liban-Sud est une violation de la résolution 1701 des Nations unies, Mgr Raï a une fois de plus lancé un appel pour que «le Liban revienne à lui-même, c’est-à-dire à sa neutralité positive en tant que terre de rencontre et de dialogue». Il a insisté à cet égard sur le rôle du Liban dans «la recherche de solutions pacifiques aux conflits», ainsi que sur son rôle en tant que «défenseur des droits bafoués dans n’importe quel pays arabe, notamment ceux du peuple palestinien, de son droit au retour et à édifier un État propre à lui».
«Le fondement de l’identité libanaise»
«La neutralité n’est pas nouvelle pour le Liban, a encore insisté Mgr Raï. Elle constitue le fondement de son identité. Elle remonte au régime de la Moutassarifiya de 1860. En juillet 1920, deux mois avant la proclamation du Grand Liban, le Conseil d’administration de la Moutassarifiya avait proclamé la neutralité du Liban, en ce sens qu’il ne devait mener des guerres contre autrui ni être la cible de guerre. Il devait aussi être à l’écart de toute ingérence militaire.»
Le patriarche a aussi rappelé que «dans la Charte de la Ligue arabe, en 1945, il avait été convenu à l’unanimité que le Liban serait un pays de soutien et non de confrontation». «Il a aussi été convenu qu’il serait un facteur de solidarité arabe et non pas un facteur de conflit interarabe, ni un élément qui se dissocierait de la solidarité arabe pour servir des stratégies contraires aux intérêts arabes», a-t-il martelé.
Et d’affirmer que «le 11 juin 2012, la Déclaration de Baabda, que toutes les parties libanaises avaient approuvée, a également affirmé la neutralité du Liban, en se basant sur le principe de la distanciation». «Cette déclaration avait été adoptée par le Conseil de sécurité des Nations unies qui avait appelé, le 19 mars 2015, les différentes parties libanaises de respecter l’esprit de cette déclaration», a conclu Mgr Raï.
Stigmatisant la guerre «génocidaire et brutale», qui se poursuit depuis le 7 octobre à Gaza, et ses conséquences sur le Liban, Mgr Raï a dénoncé le refus de l’État hébreu de toute «trêve», d’un «cessez-le-feu» et d’une «entente».
«Nous rejetons les conséquences et l’extension de cette guerre aux villages du Liban-Sud, a-t-il poursuivi dans son homélie de dimanche. Au nom du peuple libanais, nous disons non à la guerre. Nous en avons assez des guerres qui ont mené le Liban à l’effondrement et à la misère sur tous les plans. Le Liban n’est pas une terre de guerre ni un outil pour la guerre, mais il est une terre de dialogue et de paix.»
Affirmant que l’extension de la guerre de Gaza au Liban-Sud est une violation de la résolution 1701 des Nations unies, Mgr Raï a une fois de plus lancé un appel pour que «le Liban revienne à lui-même, c’est-à-dire à sa neutralité positive en tant que terre de rencontre et de dialogue». Il a insisté à cet égard sur le rôle du Liban dans «la recherche de solutions pacifiques aux conflits», ainsi que sur son rôle en tant que «défenseur des droits bafoués dans n’importe quel pays arabe, notamment ceux du peuple palestinien, de son droit au retour et à édifier un État propre à lui».
«Le fondement de l’identité libanaise»
«La neutralité n’est pas nouvelle pour le Liban, a encore insisté Mgr Raï. Elle constitue le fondement de son identité. Elle remonte au régime de la Moutassarifiya de 1860. En juillet 1920, deux mois avant la proclamation du Grand Liban, le Conseil d’administration de la Moutassarifiya avait proclamé la neutralité du Liban, en ce sens qu’il ne devait mener des guerres contre autrui ni être la cible de guerre. Il devait aussi être à l’écart de toute ingérence militaire.»
Le patriarche a aussi rappelé que «dans la Charte de la Ligue arabe, en 1945, il avait été convenu à l’unanimité que le Liban serait un pays de soutien et non de confrontation». «Il a aussi été convenu qu’il serait un facteur de solidarité arabe et non pas un facteur de conflit interarabe, ni un élément qui se dissocierait de la solidarité arabe pour servir des stratégies contraires aux intérêts arabes», a-t-il martelé.
Et d’affirmer que «le 11 juin 2012, la Déclaration de Baabda, que toutes les parties libanaises avaient approuvée, a également affirmé la neutralité du Liban, en se basant sur le principe de la distanciation». «Cette déclaration avait été adoptée par le Conseil de sécurité des Nations unies qui avait appelé, le 19 mars 2015, les différentes parties libanaises de respecter l’esprit de cette déclaration», a conclu Mgr Raï.
Lire aussi
Commentaires