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- L'Espagne refuse de participer à la coalition en mer Rouge
©(AFP)
Le ministre de la Défense espagnol a annoncé, dimanche 24 décembre, que son pays ne participera pas à la coalition pour protéger le trafic maritime des attaques houthies. Cette coalition, menée par les États-Unis, doit notamment permettre de rétablir des lignes commerciales considérablement perturbées depuis le 7 octobre.
L'Espagne ne participera pas à la coalition internationale pour protéger le trafic maritime en mer Rouge des attaques des rebelles houthis du Yémen, mais ne s'opposera pas à la participation des pays européens dans le cadre d'une mission spécifique, a indiqué dimanche à l'AFP le ministère de la Défense.
Après plusieurs jours d'atermoiements et une gêne évidente, le gouvernement de gauche espagnol a précisé, via une déclaration du ministère de la Défense publiée samedi soir, s'opposer à un élargissement de la mission de l'opération européenne Atalante, qui lutte depuis 2008 contre la piraterie dans l'océan Indien.
Le ministère rappelle que cette mission Atalante se limite actuellement à la seule Espagne et à un seul navire, la frégate Victoria, et met en avant le fait que la récente reprise des actes de piraterie dans la zone «requiert un investissement maximum» de cette mission.
«La nature et les objectifs de la mission Atalante (...) n'ont rien à voir avec ceux que l'on ambitionne d'atteindre en mer Rouge», explique le ministère.
Aussi, le gouvernement du socialiste Pedro Sánchez estime-t-il «indispensable» la création d'une mission «nouvelle et spécifique» consacrée à la protection du trafic maritime commercial en mer Rouge.
Cette mission ad hoc devra avoir «un champ d'action, des moyens et des objectifs propres, décidés par les organismes compétents de l'UE», assure le ministère, qui ajoute que «l'Espagne ne s'oppose en aucune façon à sa création».
Interrogé dimanche par l'AFP, un porte-parole du ministère a toutefois précisé que l'Espagne «ne participera(it) pas» à cette opération de l'UE.
Le ministère n'a pas expliqué les raisons de ce refus, annoncé peu après un appel téléphonique, vendredi, du président américain, Joe Biden, à M. Sánchez.
La Maison Blanche avait souligné dans un communiqué que l'entretien avait notamment porté sur «(la condamnation) des attaques actuelles des Houthis contre des navires commerciaux dans la mer Rouge», un sujet que le gouvernement espagnol n'avait pas évoqué de son côté lorsqu'il a fait état de cette discussion téléphonique.
La coalition militaire en mer Rouge, baptisée «Prosperity Guardian» et dirigée par les États-Unis, a pour objectif de mettre un terme aux attaques des Houthis contre des navires que ces rebelles yéménites soutenus par l'Iran considèrent comme «liés à Israël».
Ces attaques ont grandement perturbé le trafic maritime, de nombreux armateurs ayant décidé de suspendre tout transit en mer Rouge.
Malo Pinatel, avec AFP
L'Espagne ne participera pas à la coalition internationale pour protéger le trafic maritime en mer Rouge des attaques des rebelles houthis du Yémen, mais ne s'opposera pas à la participation des pays européens dans le cadre d'une mission spécifique, a indiqué dimanche à l'AFP le ministère de la Défense.
Après plusieurs jours d'atermoiements et une gêne évidente, le gouvernement de gauche espagnol a précisé, via une déclaration du ministère de la Défense publiée samedi soir, s'opposer à un élargissement de la mission de l'opération européenne Atalante, qui lutte depuis 2008 contre la piraterie dans l'océan Indien.
Le ministère rappelle que cette mission Atalante se limite actuellement à la seule Espagne et à un seul navire, la frégate Victoria, et met en avant le fait que la récente reprise des actes de piraterie dans la zone «requiert un investissement maximum» de cette mission.
«La nature et les objectifs de la mission Atalante (...) n'ont rien à voir avec ceux que l'on ambitionne d'atteindre en mer Rouge», explique le ministère.
Aussi, le gouvernement du socialiste Pedro Sánchez estime-t-il «indispensable» la création d'une mission «nouvelle et spécifique» consacrée à la protection du trafic maritime commercial en mer Rouge.
Cette mission ad hoc devra avoir «un champ d'action, des moyens et des objectifs propres, décidés par les organismes compétents de l'UE», assure le ministère, qui ajoute que «l'Espagne ne s'oppose en aucune façon à sa création».
Interrogé dimanche par l'AFP, un porte-parole du ministère a toutefois précisé que l'Espagne «ne participera(it) pas» à cette opération de l'UE.
Le ministère n'a pas expliqué les raisons de ce refus, annoncé peu après un appel téléphonique, vendredi, du président américain, Joe Biden, à M. Sánchez.
La Maison Blanche avait souligné dans un communiqué que l'entretien avait notamment porté sur «(la condamnation) des attaques actuelles des Houthis contre des navires commerciaux dans la mer Rouge», un sujet que le gouvernement espagnol n'avait pas évoqué de son côté lorsqu'il a fait état de cette discussion téléphonique.
La coalition militaire en mer Rouge, baptisée «Prosperity Guardian» et dirigée par les États-Unis, a pour objectif de mettre un terme aux attaques des Houthis contre des navires que ces rebelles yéménites soutenus par l'Iran considèrent comme «liés à Israël».
Ces attaques ont grandement perturbé le trafic maritime, de nombreux armateurs ayant décidé de suspendre tout transit en mer Rouge.
Malo Pinatel, avec AFP
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