Le patriarche maronite, Béchara Raï, a blâmé les autorités libanaises pour les malheurs qui frappent le Liban et son peuple, appelant à une «révolution spirituelle» qui conduirait à l’élection d’un président de la République et remettrait le Liban sur la bonne voie.
Lors de sa messe de Noël à Bkerké, lundi, Raï a déclaré : «Que ce Noël soit l’occasion d’une révolution spirituelle.» «Que ce Noël apporte une révolution spirituelle dans la vie de chaque être humain. Le monde d’aujourd’hui est un monde de vantardise et d’intimidation. Il a besoin de cette révolution intérieure, sinon les choses resteront dans leur état, y compris la corruption, les conflits et le fait de jouer avec le destin des nations», ajoute-t-il.
Mgr Raï a regretté que «le coup d’État interne ne se soit pas produit au niveau de notre patrie, le Liban. Nous attendions une transformation dans le cœur des représentants de la nation et de leurs blocs qui les inciterait à élire un président de la République compétent, aux mains propres et dépourvu de tout intérêt personnel ou sectaire».
Dans son homélie, le patriarche maronite a ainsi déploré que «les intérêts personnels et sectaires» aient pris le dessus, empêchant de «fêter Noël» tout en soulignant l’atmosphère sous tension dans laquelle se passent ces fêtes de fin d’année. «Les douleurs étouffent les cœurs des citoyens et leurs yeux sont emplis de larmes en raison de la faim, de la maladie et de la guerre qui sévit à Gaza et qui s’est propagée au sud du pays», poursuit Raï .
Par ailleurs, Raï a dénoncé les manquements principaux de la classe politique, à savoir «l’élection d’un Président, la mise en place des réformes attendues et la faillite de la caisse nationale de sécurité sociale», appelant les autorités compétentes à y remédier dans leurs discours et surtout dans leurs actions sur le terrain. En ce sens, il a appelé à ce que «chacun prenne ses responsabilités» pour sauver les Libanais et le Liban.
«Prenons l’exemple du Christ», a-t-il poursuivi, invitant les responsables politiques à «faire une révolution interne et spirituelle» qui leur permettra de s’éloigner «du monde de l’orgueil, de l’ostentation et de l’intimidation».
Pour clôturer son sermon, Mgr Raï prévient à nouveau: «Si aucune des trois situations mentionnées ne se produit, la fuite migratoire s’aggravera, que ce soit au niveau des individus ou au niveau des entreprises et des institutions.»
Lors de sa messe de Noël à Bkerké, lundi, Raï a déclaré : «Que ce Noël soit l’occasion d’une révolution spirituelle.» «Que ce Noël apporte une révolution spirituelle dans la vie de chaque être humain. Le monde d’aujourd’hui est un monde de vantardise et d’intimidation. Il a besoin de cette révolution intérieure, sinon les choses resteront dans leur état, y compris la corruption, les conflits et le fait de jouer avec le destin des nations», ajoute-t-il.
Mgr Raï a regretté que «le coup d’État interne ne se soit pas produit au niveau de notre patrie, le Liban. Nous attendions une transformation dans le cœur des représentants de la nation et de leurs blocs qui les inciterait à élire un président de la République compétent, aux mains propres et dépourvu de tout intérêt personnel ou sectaire».
Dans son homélie, le patriarche maronite a ainsi déploré que «les intérêts personnels et sectaires» aient pris le dessus, empêchant de «fêter Noël» tout en soulignant l’atmosphère sous tension dans laquelle se passent ces fêtes de fin d’année. «Les douleurs étouffent les cœurs des citoyens et leurs yeux sont emplis de larmes en raison de la faim, de la maladie et de la guerre qui sévit à Gaza et qui s’est propagée au sud du pays», poursuit Raï .
Par ailleurs, Raï a dénoncé les manquements principaux de la classe politique, à savoir «l’élection d’un Président, la mise en place des réformes attendues et la faillite de la caisse nationale de sécurité sociale», appelant les autorités compétentes à y remédier dans leurs discours et surtout dans leurs actions sur le terrain. En ce sens, il a appelé à ce que «chacun prenne ses responsabilités» pour sauver les Libanais et le Liban.
«Prenons l’exemple du Christ», a-t-il poursuivi, invitant les responsables politiques à «faire une révolution interne et spirituelle» qui leur permettra de s’éloigner «du monde de l’orgueil, de l’ostentation et de l’intimidation».
Pour clôturer son sermon, Mgr Raï prévient à nouveau: «Si aucune des trois situations mentionnées ne se produit, la fuite migratoire s’aggravera, que ce soit au niveau des individus ou au niveau des entreprises et des institutions.»
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