Le métropolite grec orthodoxe de Beyrouth, Mgr Elias Audi, a dirigé un service de Noël poignant lundi, déplorant le manque d'humanité des dirigeants mondiaux face aux meurtres de civils dans la guerre de Gaza, qui en est à son troisième mois.
Après la messe traditionnelle, il a appelé, dans son homélie, les responsables politiques du monde, en particulier ceux du Liban, à «être guidés par le message de paix, d’humilité et d’amour du Christ», afin «qu’ils puissent mettre un terme à la haine, à la guerre et à la destruction qui se propagent à travers le monde, notamment dans la terre natale du Christ, la Palestine, dans laquelle notre Seigneur a choisi de s'incarner pour accorder sa paix à tous».
Abordant ensuite la situation au Liban, Mgr Audi s’est dit inquiet de constater que les responsables politiques de la nation «manquent de conscience et ne sont pas à la hauteur de leurs responsabilités», déplorant qu'ils observent «le silence depuis plus d'un an sur l'absence d'un chef de l'État». Il a rappelé que les citoyens libanais sont de plus en plus préoccupés par leur avenir et se sentent très fatigués.
Mgr Audi a également souligné «combien notre région, et en particulier notre pays», ont besoin de tolérance, d'amour et d'acceptation de l'autre. Il a appelé à s'éloigner du fanatisme, de l'extrémisme et des petits intérêts personnels des uns et des autres, afin de laisser place à un monde plus humain.
En ce sens, il a déploré que le monde assiste au «génocide d’un peuple» à Gaza sans sourciller devant la brutalité des scènes, «comme lorsqu’on assiste à une pièce de théâtre». Il a exprimé sa consternation face au meurtre brutal de milliers d'enfants innocents, ainsi qu'à la démolition de monuments, d'hôpitaux, d'églises et d'écoles.
Mgr Audi a conclu son homélie en appelant les hommes à «retrouver leur humanité à l’image du Christ» en ce jour de sa naissance bénie.
Après la messe traditionnelle, il a appelé, dans son homélie, les responsables politiques du monde, en particulier ceux du Liban, à «être guidés par le message de paix, d’humilité et d’amour du Christ», afin «qu’ils puissent mettre un terme à la haine, à la guerre et à la destruction qui se propagent à travers le monde, notamment dans la terre natale du Christ, la Palestine, dans laquelle notre Seigneur a choisi de s'incarner pour accorder sa paix à tous».
Abordant ensuite la situation au Liban, Mgr Audi s’est dit inquiet de constater que les responsables politiques de la nation «manquent de conscience et ne sont pas à la hauteur de leurs responsabilités», déplorant qu'ils observent «le silence depuis plus d'un an sur l'absence d'un chef de l'État». Il a rappelé que les citoyens libanais sont de plus en plus préoccupés par leur avenir et se sentent très fatigués.
Mgr Audi a également souligné «combien notre région, et en particulier notre pays», ont besoin de tolérance, d'amour et d'acceptation de l'autre. Il a appelé à s'éloigner du fanatisme, de l'extrémisme et des petits intérêts personnels des uns et des autres, afin de laisser place à un monde plus humain.
En ce sens, il a déploré que le monde assiste au «génocide d’un peuple» à Gaza sans sourciller devant la brutalité des scènes, «comme lorsqu’on assiste à une pièce de théâtre». Il a exprimé sa consternation face au meurtre brutal de milliers d'enfants innocents, ainsi qu'à la démolition de monuments, d'hôpitaux, d'églises et d'écoles.
Mgr Audi a conclu son homélie en appelant les hommes à «retrouver leur humanité à l’image du Christ» en ce jour de sa naissance bénie.
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