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- Agressions contre la Finul: l’insoutenable légèreté des autorités libanaises
Des chefs de missions diplomatiques à Beyrouth ont noté avec inquiétude l'absence de toute réaction officielle aux attaques de mercredi et de jeudi contre deux patrouilles de la Finul à Taybé et à Kfar Kila, au Liban-Sud. L'attaque de Kfar Kila avait fait un blessé parmi les Casques bleus.
De source des Nations unies, on s’est dit étonné du laxisme – mal vu au niveau international – des autorités libanaises qui se contentent d’observer les événements à la frontière sud.
Le Liban officiel ne fait d’ailleurs qu’accumuler les prétextes pour ne pas avoir à prendre position. Dans le passé, il se justifiait en mettant en avant son incapacité à reprendre en main la décision de guerre et de paix, hypothéquée par le Hezbollah. À présent, il prétend être incapable d'intervenir pour imposer la mise en œuvre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité tant que la guerre persiste à Gaza. Autant d’indices sur le laisser-aller d’une autorité qui dispose pourtant d’une série de données et d’informations selon lesquelles Israël pourrait à tout moment déclencher une guerre d’envergure contre le Liban.
Face à ce risque d’escalade, la même personnalité de l’ONU a appelé les autorités libanaises, ainsi que les acteurs locaux, notamment le Hezbollah, à faire primer l'intérêt national, bien qu’ils sachent, tous, que le Liban ne peut pas supporter les conséquences d’une guerre et qu’il lui sera difficile, le cas échéant, de trouver des bailleurs de fonds pour le processus de reconstruction qui suivrait. Il faut dire que l’attention des officiels libanais et de la formation pro-iranienne a été à maintes reprises attirée sur ces deux points par les pays concernés, notamment parmi ceux qui ont joué un rôle actif pour éviter une escalade à la frontière sud. En vain.
De même source, on révèle aussi que les Nations unies ont reçu des pays qui participent à la force internationale de nombreux messages de mécontentement, depuis l’assassinat d’un Casque bleu irlandais, le 14 décembre 2022, à Aqibiyah, au sud de Saïda, en passant par une autre attaque contre la Finul dans le périmètre du village de Kawzah et la libération du meurtrier du jeune soldat irlandais, en novembre dernier.
Dans ces messages, les pays membres de la Finul s’interrogent sur le point de savoir si le pouvoir au Liban souhaite le maintien des forces internationales au sud du Litani. Au cas où cette présence serait souhaitée, ils se demandent pourquoi les autorités libanaises ne font rien pour protéger la Finul et lui permettre d’assumer sa mission.
En outre, ils s’étonnent que le pouvoir reprenne à son compte la version des assaillants et situe les agressions contre les Casques bleus dans le cadre de querelles individuelles. À croire qu’il existe, entre les militaires de la Finul et les «habitants», des différends personnels, semblables à ceux qui opposent entre eux les habitants d’un même village.
De même source, on conclut en rejetant la légèreté avec laquelle les autorités libanaises traitent les incidents auxquels font face les forces de la Finul, ainsi que les accusations selon lesquelles celles-ci agiraient en faveur d’Israël.
De source des Nations unies, on s’est dit étonné du laxisme – mal vu au niveau international – des autorités libanaises qui se contentent d’observer les événements à la frontière sud.
Le Liban officiel ne fait d’ailleurs qu’accumuler les prétextes pour ne pas avoir à prendre position. Dans le passé, il se justifiait en mettant en avant son incapacité à reprendre en main la décision de guerre et de paix, hypothéquée par le Hezbollah. À présent, il prétend être incapable d'intervenir pour imposer la mise en œuvre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité tant que la guerre persiste à Gaza. Autant d’indices sur le laisser-aller d’une autorité qui dispose pourtant d’une série de données et d’informations selon lesquelles Israël pourrait à tout moment déclencher une guerre d’envergure contre le Liban.
Face à ce risque d’escalade, la même personnalité de l’ONU a appelé les autorités libanaises, ainsi que les acteurs locaux, notamment le Hezbollah, à faire primer l'intérêt national, bien qu’ils sachent, tous, que le Liban ne peut pas supporter les conséquences d’une guerre et qu’il lui sera difficile, le cas échéant, de trouver des bailleurs de fonds pour le processus de reconstruction qui suivrait. Il faut dire que l’attention des officiels libanais et de la formation pro-iranienne a été à maintes reprises attirée sur ces deux points par les pays concernés, notamment parmi ceux qui ont joué un rôle actif pour éviter une escalade à la frontière sud. En vain.
De même source, on révèle aussi que les Nations unies ont reçu des pays qui participent à la force internationale de nombreux messages de mécontentement, depuis l’assassinat d’un Casque bleu irlandais, le 14 décembre 2022, à Aqibiyah, au sud de Saïda, en passant par une autre attaque contre la Finul dans le périmètre du village de Kawzah et la libération du meurtrier du jeune soldat irlandais, en novembre dernier.
Dans ces messages, les pays membres de la Finul s’interrogent sur le point de savoir si le pouvoir au Liban souhaite le maintien des forces internationales au sud du Litani. Au cas où cette présence serait souhaitée, ils se demandent pourquoi les autorités libanaises ne font rien pour protéger la Finul et lui permettre d’assumer sa mission.
En outre, ils s’étonnent que le pouvoir reprenne à son compte la version des assaillants et situe les agressions contre les Casques bleus dans le cadre de querelles individuelles. À croire qu’il existe, entre les militaires de la Finul et les «habitants», des différends personnels, semblables à ceux qui opposent entre eux les habitants d’un même village.
De même source, on conclut en rejetant la légèreté avec laquelle les autorités libanaises traitent les incidents auxquels font face les forces de la Finul, ainsi que les accusations selon lesquelles celles-ci agiraient en faveur d’Israël.
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