Le président du Conseil national pour la levée de l’occupation iranienne et ancien député, Farès Souhaid, a appelé, mardi, les députés «à ne plus perdre de temps» et à «s’organiser» pour élire un président de la République, dans les plus brefs délais, au risque d’être «maudits par le Liban».
«Le paysage dans la région change rapidement sur les plans politique, militaire et économique», écrit M. Souhaid sur son compte X, soulignant que les événements se succèdent de manière rapide.
«Ces événements ne ménagent pas des entités déstructurées et des peuples qui ne définissent pas leur choix», poursuit M. Souhaid, notant que le Liban a besoin d’un État «présent» qui préserve les intérêts du pays. Pour lui, le fait d’attendre la présidentielle américaine qui devrait se tenir en octobre 2024 constitue un «suicide». «Israël, Iran, la Turquie et l’Arabie saoudite ont les moyens d’attendre cette échéance, constate M. Souhaid. Ce qui n’est pas le cas «du Liban, de la Jordanie, du Yémen, de la Syrie ou de l’Irak», d’autant qu’ils sont «petits et désintégrés».
«La situation dans la région restera stagnante jusqu’en octobre», insiste M. Souhaid, appelant les députés à «agir», parce qu’«il ne servirait à rien d’attendre des résultats immédiats».
«Près de 1,8 million de Libanais vous ont élus, même ceux de la diaspora, martèle encore M. Souhaid. Certains dirigeants découvrent la capacité de blocage du Hezbollah. Organisez vos rangs pour une confrontation qui pourrait conduire à la conviction que le Liban est sous occupation iranienne ou dialoguez avec le Hezbollah. Votre responsabilité est aussi importante que votre représentativité. Prenez les choses en main, sinon le Tout-puissant et le Liban vous maudiront.»
«Le paysage dans la région change rapidement sur les plans politique, militaire et économique», écrit M. Souhaid sur son compte X, soulignant que les événements se succèdent de manière rapide.
«Ces événements ne ménagent pas des entités déstructurées et des peuples qui ne définissent pas leur choix», poursuit M. Souhaid, notant que le Liban a besoin d’un État «présent» qui préserve les intérêts du pays. Pour lui, le fait d’attendre la présidentielle américaine qui devrait se tenir en octobre 2024 constitue un «suicide». «Israël, Iran, la Turquie et l’Arabie saoudite ont les moyens d’attendre cette échéance, constate M. Souhaid. Ce qui n’est pas le cas «du Liban, de la Jordanie, du Yémen, de la Syrie ou de l’Irak», d’autant qu’ils sont «petits et désintégrés».
«La situation dans la région restera stagnante jusqu’en octobre», insiste M. Souhaid, appelant les députés à «agir», parce qu’«il ne servirait à rien d’attendre des résultats immédiats».
«Près de 1,8 million de Libanais vous ont élus, même ceux de la diaspora, martèle encore M. Souhaid. Certains dirigeants découvrent la capacité de blocage du Hezbollah. Organisez vos rangs pour une confrontation qui pourrait conduire à la conviction que le Liban est sous occupation iranienne ou dialoguez avec le Hezbollah. Votre responsabilité est aussi importante que votre représentativité. Prenez les choses en main, sinon le Tout-puissant et le Liban vous maudiront.»
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