Le Conseil des évêques maronites a pressé mercredi les autorités à prendre des mesures fermes pour lutter contre l’armement des déplacés syriens au Liban, qui constitue «une bombe à retardement». Il les a appelées, à cet égard, à «développer une stratégie politique et diplomatique susceptible de soulager le Liban du fardeau» que représente la présence massive des déplacés syriens, et qui «menace la démographie du Liban, son équilibre et son économie».
Selon les estimations des autorités libanaises, plus de deux millions de Syriens ont trouvé refuge au Liban depuis le début de la guerre en Syrie, en 2011. Selon les chiffres du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), ils seraient 830.000 à s’être réfugiés au Liban.
Les évêques maronites se sont, par ailleurs, félicités de la médiation menée par Bkerké en vue de parvenir à la fin de la grève ouverte des écoles catholiques. Celle-ci se poursuit depuis le 21 décembre, en guise de protestation contre l’adoption le 15 décembre dernier, par le Parlement, de deux lois modifiant certaines réglementations en rapport notamment avec les budgets des écoles et leur contribution à la Caisse des indemnités. Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, est alors intervenu en vue de parvenir à une solution.
À la suite des réunions tenues à Bkerké en présence des parties concernées, une sous-commission avait été formée le 28 décembre, chargée de discuter des moyens d’amender les textes de loi contestés. Elle est présidée par le ministre sortant de l’Éducation, Abbas Halabi.
Dans un communiqué publié à l’issue de sa réunion mensuelle, le Conseil des évêques maronites a souligné «la nécessité de préserver la liberté de l’éducation et de l’enseignement au Liban et d’adopter, à cet effet, des lois et des mesures administratives et financières».
Lire aussi: https://icibeyrouth.com/liban/299770
Par ailleurs, le Conseil des évêques maronites a réitéré son appel aux députés en vue d’élire un président de la République. Dénonçant la guerre à Gaza, il s’est dit préoccupé par la situation au Liban-Sud. Il a, dans ce cadre, souligné que la visite effectuée, le 7 décembre, par le patriarche Raï à Tyr, en compagnie du patriarche syriaque catholique, Ignace Youssef III Younan, et d’une délégation épiscopale, avait pour objectif d’exprimer la solidarité avec la population du Liban-Sud et d’insister sur le vivre-ensemble. Elle visait également à «appeler les autorités locales concernées, ainsi que les amis du Liban à œuvrer en vue d’une application intégrale de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies», lit-on dans le texte.
Les évêques maronites ont enfin dénoncé les taxes supplémentaires imposées à la population dans le cadre du projet de loi du budget pour l’exercice 2024.
Selon les estimations des autorités libanaises, plus de deux millions de Syriens ont trouvé refuge au Liban depuis le début de la guerre en Syrie, en 2011. Selon les chiffres du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), ils seraient 830.000 à s’être réfugiés au Liban.
Les évêques maronites se sont, par ailleurs, félicités de la médiation menée par Bkerké en vue de parvenir à la fin de la grève ouverte des écoles catholiques. Celle-ci se poursuit depuis le 21 décembre, en guise de protestation contre l’adoption le 15 décembre dernier, par le Parlement, de deux lois modifiant certaines réglementations en rapport notamment avec les budgets des écoles et leur contribution à la Caisse des indemnités. Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, est alors intervenu en vue de parvenir à une solution.
À la suite des réunions tenues à Bkerké en présence des parties concernées, une sous-commission avait été formée le 28 décembre, chargée de discuter des moyens d’amender les textes de loi contestés. Elle est présidée par le ministre sortant de l’Éducation, Abbas Halabi.
Dans un communiqué publié à l’issue de sa réunion mensuelle, le Conseil des évêques maronites a souligné «la nécessité de préserver la liberté de l’éducation et de l’enseignement au Liban et d’adopter, à cet effet, des lois et des mesures administratives et financières».
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