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- Discours de Nasrallah: un pétard mouillé
Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, prononcera un deuxième discours, vendredi, «pour aborder plus en détails des points concernant la situation au Liban».
Parler pour ne rien dire. C’est ainsi que nous pouvons résumer l’allocution télévisée du chef de la milice pro-iranienne Hassan Nasrallah. Au lendemain de l’attaque survenue dans la banlieue sud de Beyrouth qui a tué le numéro deux du Hamas, Saleh el-Arouri, et quelques heures après les attaques survenues en Iran, M. Nasrallah était manifestement mal à l’aise et dépassé par les évènements. C’est peut-être la raison pour laquelle il a annoncé vouloir continuer la deuxième partie de son discours vendredi, histoire de pouvoir gagner un peu de temps pour se concerter avec «l’axe obstructionniste».
Il n’en demeure pas moins que la prestation télévisée de Hassan Nasrallah à l’occasion de la quatrième commémoration de l’assassinat des deux commandants des brigades iraniennes d’Al-Qods, Qassem Soleimani et Abou Mehdi el-Muhandess, était creuse, superficielle et dénuée de contenu, n’en déplaise à ses partisans.
Loin d’être incendiaires, les propos de M. Nasrallah se sont limités à quelques menaces proférées à l’encontre d’Israël et des États-Unis, pour sauver les apparences. «Ce qui a empêché Israël de mener une guerre au Liban jusque-là, c’est la force qui existe au Liban», «l’opération Déluge d’Al-Aqsa a réussi à détruire l’image des États-Unis, a affaibli Israël et mènera à son extinction», «la résistance a fait perdre à Israël l’effet de surprise en ouvrant un front à la frontière sud le 8 octobre» … Toutefois, l’assassinat de Saleh el-Arouri a révélé des failles sécuritaires importantes au sein du Hezbollah, ce qui a obligé Hassan Nasrallah à avoir recours à des slogans populistes pour sauver la face.
«Les organisations de la résistance agissent indépendamment les unes des autres, chacune dans son pays. Nous nous consultons, mais chacun prend ses décisions en fonction de ses intérêts et de ceux de sa population», a-t-il expliqué, visiblement troublé par cette flagrante brèche sécuritaire dans un de ses principaux fiefs qui est supposément sous son contrôle. «Ce qui s’est passé hier dans la banlieue sud est très dangereux. C’est la première fois qu’une chose pareille se produit depuis 2006», a-t-il admis, notant que «le crime commis hier ne restera pas impuni». Cette promesse de représailles rejoindra certainement toutes les autres qui l’ont précédée sans qu’aucune action à cet égard ne soit prise, comme l’histoire l’a démontré à maintes reprises.
Souhaitant conclure son discours sur un ton se voulant belliqueux, le numéro un du Hezb a ouvertement menacé Israël: «Si l’ennemi pense mener une guerre contre le Liban, notre combat sera sans limites et sans règles. Nous n’avons pas peur d’une guerre. Si une guerre est menée contre le Liban, l’intérêt du Liban sera d’aller à la guerre jusqu’au bout, sans retenue. La résistance est plus prête que jamais», prouvant une fois de plus que la décision de guerre et de paix n’appartient malheureusement pas à l’État libanais.
Parler pour ne rien dire. C’est ainsi que nous pouvons résumer l’allocution télévisée du chef de la milice pro-iranienne Hassan Nasrallah. Au lendemain de l’attaque survenue dans la banlieue sud de Beyrouth qui a tué le numéro deux du Hamas, Saleh el-Arouri, et quelques heures après les attaques survenues en Iran, M. Nasrallah était manifestement mal à l’aise et dépassé par les évènements. C’est peut-être la raison pour laquelle il a annoncé vouloir continuer la deuxième partie de son discours vendredi, histoire de pouvoir gagner un peu de temps pour se concerter avec «l’axe obstructionniste».
Il n’en demeure pas moins que la prestation télévisée de Hassan Nasrallah à l’occasion de la quatrième commémoration de l’assassinat des deux commandants des brigades iraniennes d’Al-Qods, Qassem Soleimani et Abou Mehdi el-Muhandess, était creuse, superficielle et dénuée de contenu, n’en déplaise à ses partisans.
Loin d’être incendiaires, les propos de M. Nasrallah se sont limités à quelques menaces proférées à l’encontre d’Israël et des États-Unis, pour sauver les apparences. «Ce qui a empêché Israël de mener une guerre au Liban jusque-là, c’est la force qui existe au Liban», «l’opération Déluge d’Al-Aqsa a réussi à détruire l’image des États-Unis, a affaibli Israël et mènera à son extinction», «la résistance a fait perdre à Israël l’effet de surprise en ouvrant un front à la frontière sud le 8 octobre» … Toutefois, l’assassinat de Saleh el-Arouri a révélé des failles sécuritaires importantes au sein du Hezbollah, ce qui a obligé Hassan Nasrallah à avoir recours à des slogans populistes pour sauver la face.
«Les organisations de la résistance agissent indépendamment les unes des autres, chacune dans son pays. Nous nous consultons, mais chacun prend ses décisions en fonction de ses intérêts et de ceux de sa population», a-t-il expliqué, visiblement troublé par cette flagrante brèche sécuritaire dans un de ses principaux fiefs qui est supposément sous son contrôle. «Ce qui s’est passé hier dans la banlieue sud est très dangereux. C’est la première fois qu’une chose pareille se produit depuis 2006», a-t-il admis, notant que «le crime commis hier ne restera pas impuni». Cette promesse de représailles rejoindra certainement toutes les autres qui l’ont précédée sans qu’aucune action à cet égard ne soit prise, comme l’histoire l’a démontré à maintes reprises.
Souhaitant conclure son discours sur un ton se voulant belliqueux, le numéro un du Hezb a ouvertement menacé Israël: «Si l’ennemi pense mener une guerre contre le Liban, notre combat sera sans limites et sans règles. Nous n’avons pas peur d’une guerre. Si une guerre est menée contre le Liban, l’intérêt du Liban sera d’aller à la guerre jusqu’au bout, sans retenue. La résistance est plus prête que jamais», prouvant une fois de plus que la décision de guerre et de paix n’appartient malheureusement pas à l’État libanais.
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