Pierre Bou Assi, membre du bloc parlementaire la République forte (Forces libanaises), a critiqué ceux qui lient l’élection du président de la République à la fin de la guerre à Gaza, considérant que «c’est un crime flagrant. Et de poursuivre: «Il est essentiel de dissocier complètement ce qui se passe à Gaza de ce qui se passe au Liban, car affaiblir nos institutions ne bénéficie en rien à Gaza. Malheureusement, le lien entre le Hezbollah et le conflit régional est très dangereux pour l’équilibre interne et pour l’entité libanaise ainsi que ses institutions.»
Dans un entretien télévisé, le député estime que l’assassinat du membre fondateur des Brigades Al-Qassam (la branche armée du Hamas) et vice-président du bureau politique du Hamas, Saleh el-Arouri, mardi à Beyrouth, met en lumière une connexion étroite entre le Hamas, le Hezbollah, le Jihad islamique et d’autres groupes, rappelant la période troublée des années 1970 et 1980 avec l’«Organisation de libération de la Palestine» à Beyrouth. Et d’ajouter: «Personne n’a sacrifié autant que nous pour la cause palestinienne. Cependant, je tiens à souligner que notre priorité en tant que Forces libanaises est le Liban. Le sacrifier depuis 75 ans pour la cause palestinienne n’a apporté aucun bénéfice notable et la politique du Hezbollah a davantage causé des dommages au Liban qu’elle n’a aidé la Palestine», a-t-il rajouté.
En ce qui concerne la prolongation du mandat du commandant en chef de l’armée, Joseph Aoun, et la coordination entre les Forces libanaises et le mouvement Amal, Pierre Bou Assi a expliqué qu’il ne s’agissait pas de coordination, mais plutôt d’une convergence d’intérêt avec le président du Parlement, Nabih Berry, et son mouvement, visant à garantir la stabilité de l’armée et le bon fonctionnement des institutions. M. Bou Assi a exclu tout impact sur le dossier de la présidence de la République, critiquant la fermeture du Parlement en 2014 par M. Berry sans justification légale et soulignant l’importance d’élire un président de la République pour garantir la stabilité politique. Il considère que le duopole chiite Amal-Hezbollah ne vise ni la stabilité politique ni l’élection d’un président de la République.
Le député de Baabda a enfin abordé la participation aux sessions budgétaires, soulignant son lien exclusif avec la préservation des institutions de l’État. Aucun accord n’a été conclu avec M. Berry et le seul engagement des Forces libanaises est envers le peuple libanais pour garantir le bon fonctionnement des institutions.
Dans un entretien télévisé, le député estime que l’assassinat du membre fondateur des Brigades Al-Qassam (la branche armée du Hamas) et vice-président du bureau politique du Hamas, Saleh el-Arouri, mardi à Beyrouth, met en lumière une connexion étroite entre le Hamas, le Hezbollah, le Jihad islamique et d’autres groupes, rappelant la période troublée des années 1970 et 1980 avec l’«Organisation de libération de la Palestine» à Beyrouth. Et d’ajouter: «Personne n’a sacrifié autant que nous pour la cause palestinienne. Cependant, je tiens à souligner que notre priorité en tant que Forces libanaises est le Liban. Le sacrifier depuis 75 ans pour la cause palestinienne n’a apporté aucun bénéfice notable et la politique du Hezbollah a davantage causé des dommages au Liban qu’elle n’a aidé la Palestine», a-t-il rajouté.
En ce qui concerne la prolongation du mandat du commandant en chef de l’armée, Joseph Aoun, et la coordination entre les Forces libanaises et le mouvement Amal, Pierre Bou Assi a expliqué qu’il ne s’agissait pas de coordination, mais plutôt d’une convergence d’intérêt avec le président du Parlement, Nabih Berry, et son mouvement, visant à garantir la stabilité de l’armée et le bon fonctionnement des institutions. M. Bou Assi a exclu tout impact sur le dossier de la présidence de la République, critiquant la fermeture du Parlement en 2014 par M. Berry sans justification légale et soulignant l’importance d’élire un président de la République pour garantir la stabilité politique. Il considère que le duopole chiite Amal-Hezbollah ne vise ni la stabilité politique ni l’élection d’un président de la République.
Le député de Baabda a enfin abordé la participation aux sessions budgétaires, soulignant son lien exclusif avec la préservation des institutions de l’État. Aucun accord n’a été conclu avec M. Berry et le seul engagement des Forces libanaises est envers le peuple libanais pour garantir le bon fonctionnement des institutions.
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