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- Borrell: De l’importance d’éviter l’escalade par voie diplomatique
Le haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, et vice-président de la Commission européenne, Josep Borrell, a entamé sa mission diplomatique de deux jours au Liban en rencontrant samedi le chef du Parlement, Nabih Berry, le Premier ministre sortant, Najib Mikati, et le ministre sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib.
Lors d’une conférence de presse commune avec M. Borrell, M. Bou Habib a affirmé que "le gouvernement libanais cherche à réduire l'escalade et nous faisons preuve de retenue". Le ministre des AE a mentionné à M. Borrell les "déclarations de certains responsables israéliens" et les "répercussions négatives" qui peuvent en découler, et a discuté de "la recherche d'une solution pacifique aux répercussions de la guerre à la frontière avec Israël", tout en soulignant l'importance du rôle de l'Europe dans la recherche d'une solution pacifique. "La sécurité du Liban et celle de l'Europe ont un destin commun; nous croyons en l'importance de renforcer les relations bilatérales avec l'Europe", a fait valoir M. Bou Habib, ajoutant que "la pression subie par le Liban en raison de la crise de déplacés syriens a dépassé toutes les limites".
"Nous devons éviter une escalade régionale au Moyen-Orient. Il est absolument nécessaire d'éviter que le Liban ne soit entraîné dans un conflit régional", a déclaré de son côté M. Borrell, qui a noté que "le Liban se trouve en première ligne du conflit actuel et que tout ce qui se passe au Moyen-Orient aura des répercussions au Liban, qu'elles soient négatives ou positives".
Par ailleurs, M. Borrell a annoncé qu'ils avaient convenu avec l'Union européenne d'œuvrer pour réduire l'escalade par les voies diplomatiques. Il a estimé que "personne ne remportera la victoire dans le conflit régional, nous devons éviter la guerre actuelle par voie diplomatique, qui est une meilleure solution".
M. Borrell a souligné qu'il fallait "agir immédiatement pour parvenir à un cessez-le-feu permanent à Gaza", déclarant que "100 % de la population de Gaza souffre d'insécurité alimentaire, la situation humanitaire à Gaza dépasse l'ampleur de la catastrophe et nous ne pouvons pas continuer à assister aux souffrances des civils à Gaza et à la violence des colons en Cisjordanie".
Il a déclaré que Gaza "ne peut être isolée de la Cisjordanie car elle est une partie essentielle des territoires palestiniens, et la solution des deux États est unanimement acceptée par la communauté internationale". Et de conclure : "Gaza doit faire partie du futur État palestinien."
Mikati
Plus tôt dans la journée, le chef de la politique étrangère de l'UE a rencontré le Premier ministre sortant, Najib Mikati, à sa résidence de Beyrouth. Les discussions ont porté sur la coopération entre le gouvernement libanais et l'Union européenne en matière de réformes sociales, économiques et administratives.
M. Mikati a souligné que "nous sommes des partisans de la paix, et nous cherchons à atteindre la stabilité", insistant sur "l'engagement du Liban à mettre en œuvre complète la résolution 1701 des Nations unies, qui exige d'abord l'arrêt des violations israéliennes de la souveraineté libanaise et le retrait des territoires libanais qui sont toujours sous occupation". Il a appelé à "une solution globale à la question palestinienne en accordant aux Palestiniens leurs justes droits".
Par ailleurs, M. Mikati a souligné la "nécessité de résoudre la question des réfugiés syriens en les soutenant dans leur pays d'origine afin d'encourager leur retour".
Berry
M. Borrell s'est ensuite rendu à Ain el-Tiné ou il a rencontré le président de la Chambre, Nabih Berry.
Lors de la réunion qui a duré une heure et dix minutes, en présence de l'ambassadrice de l'UE au Liban, Sandra De Waele, M. Borrell a fait part de son "appréhension face à l'escalade israélienne, soulignant la nécessité de donner la priorité à l'arrêt de la guerre à Gaza, car c'est la porte d'entrée pour rétablir le calme au Liban". "Une fois que ce sera le cas, cela facilitera les discussions sur la mise en œuvre complète des dispositions de la résolution 1701", a-t-il ajouté.
Même son de cloche chez M. Berry qui a réitéré l'attachement du Liban à la légitimité internationale et à ses résolutions pertinentes, en particulier la résolution 1701, affirmant que la voie vers sa mise en œuvre commence par la cessation de l'agression israélienne et le retrait de tous les territoires libanais occupés.
Le chef du Parlement a dans ce cadre salué la participation des pays de l'Union européenne aux forces de la Finul et le rôle qu'ils ont joué pendant des décennies comme témoins des violations et des attaques israéliennes contre le Sud-Liban et son peuple, comme ils le font encore aujourd'hui.
Sur le plan de la politique intérieure, M. Berry a souligné l'importance de respecter les échéances présidentielles, quelles que soient les répercussions de la guerre d'agression menée par Israël. Il a fait part de sa volonté constante de coopérer avec les efforts du Comité du groupe des Cinq (États-Unis, France, Arabie saoudite, Égypte et Qatar) pour mener à bien cette échéance.
Par ailleurs, M. Borrell a rencontré le chef de la mission des Nations unies et commandant de la force, Aroldo Lázaro, avec lequel il a discuté de la situation actuelle le long de la ligne bleue et de l'importance d'empêcher une nouvelle escalade.
"La recherche d'une solution diplomatique est non seulement possible, mais essentielle", a déclaré M. Lázaro.
Pour sa part, M. Borrell a déclaré avoir été informé par M. Lázaro des risques actuels d'escalade le long de la Ligne bleue et a réaffirmé le ferme soutien de l'UE à la mission de l'ONU, qui joue un rôle crucial dans la prévention et l'atténuation de l'escalade.
Lors d’une conférence de presse commune avec M. Borrell, M. Bou Habib a affirmé que "le gouvernement libanais cherche à réduire l'escalade et nous faisons preuve de retenue". Le ministre des AE a mentionné à M. Borrell les "déclarations de certains responsables israéliens" et les "répercussions négatives" qui peuvent en découler, et a discuté de "la recherche d'une solution pacifique aux répercussions de la guerre à la frontière avec Israël", tout en soulignant l'importance du rôle de l'Europe dans la recherche d'une solution pacifique. "La sécurité du Liban et celle de l'Europe ont un destin commun; nous croyons en l'importance de renforcer les relations bilatérales avec l'Europe", a fait valoir M. Bou Habib, ajoutant que "la pression subie par le Liban en raison de la crise de déplacés syriens a dépassé toutes les limites".
"Nous devons éviter une escalade régionale au Moyen-Orient. Il est absolument nécessaire d'éviter que le Liban ne soit entraîné dans un conflit régional", a déclaré de son côté M. Borrell, qui a noté que "le Liban se trouve en première ligne du conflit actuel et que tout ce qui se passe au Moyen-Orient aura des répercussions au Liban, qu'elles soient négatives ou positives".
Par ailleurs, M. Borrell a annoncé qu'ils avaient convenu avec l'Union européenne d'œuvrer pour réduire l'escalade par les voies diplomatiques. Il a estimé que "personne ne remportera la victoire dans le conflit régional, nous devons éviter la guerre actuelle par voie diplomatique, qui est une meilleure solution".
M. Borrell a souligné qu'il fallait "agir immédiatement pour parvenir à un cessez-le-feu permanent à Gaza", déclarant que "100 % de la population de Gaza souffre d'insécurité alimentaire, la situation humanitaire à Gaza dépasse l'ampleur de la catastrophe et nous ne pouvons pas continuer à assister aux souffrances des civils à Gaza et à la violence des colons en Cisjordanie".
Il a déclaré que Gaza "ne peut être isolée de la Cisjordanie car elle est une partie essentielle des territoires palestiniens, et la solution des deux États est unanimement acceptée par la communauté internationale". Et de conclure : "Gaza doit faire partie du futur État palestinien."
Mikati
Plus tôt dans la journée, le chef de la politique étrangère de l'UE a rencontré le Premier ministre sortant, Najib Mikati, à sa résidence de Beyrouth. Les discussions ont porté sur la coopération entre le gouvernement libanais et l'Union européenne en matière de réformes sociales, économiques et administratives.
M. Mikati a souligné que "nous sommes des partisans de la paix, et nous cherchons à atteindre la stabilité", insistant sur "l'engagement du Liban à mettre en œuvre complète la résolution 1701 des Nations unies, qui exige d'abord l'arrêt des violations israéliennes de la souveraineté libanaise et le retrait des territoires libanais qui sont toujours sous occupation". Il a appelé à "une solution globale à la question palestinienne en accordant aux Palestiniens leurs justes droits".
Par ailleurs, M. Mikati a souligné la "nécessité de résoudre la question des réfugiés syriens en les soutenant dans leur pays d'origine afin d'encourager leur retour".
Berry
M. Borrell s'est ensuite rendu à Ain el-Tiné ou il a rencontré le président de la Chambre, Nabih Berry.
Lors de la réunion qui a duré une heure et dix minutes, en présence de l'ambassadrice de l'UE au Liban, Sandra De Waele, M. Borrell a fait part de son "appréhension face à l'escalade israélienne, soulignant la nécessité de donner la priorité à l'arrêt de la guerre à Gaza, car c'est la porte d'entrée pour rétablir le calme au Liban". "Une fois que ce sera le cas, cela facilitera les discussions sur la mise en œuvre complète des dispositions de la résolution 1701", a-t-il ajouté.
Même son de cloche chez M. Berry qui a réitéré l'attachement du Liban à la légitimité internationale et à ses résolutions pertinentes, en particulier la résolution 1701, affirmant que la voie vers sa mise en œuvre commence par la cessation de l'agression israélienne et le retrait de tous les territoires libanais occupés.
Le chef du Parlement a dans ce cadre salué la participation des pays de l'Union européenne aux forces de la Finul et le rôle qu'ils ont joué pendant des décennies comme témoins des violations et des attaques israéliennes contre le Sud-Liban et son peuple, comme ils le font encore aujourd'hui.
Sur le plan de la politique intérieure, M. Berry a souligné l'importance de respecter les échéances présidentielles, quelles que soient les répercussions de la guerre d'agression menée par Israël. Il a fait part de sa volonté constante de coopérer avec les efforts du Comité du groupe des Cinq (États-Unis, France, Arabie saoudite, Égypte et Qatar) pour mener à bien cette échéance.
Par ailleurs, M. Borrell a rencontré le chef de la mission des Nations unies et commandant de la force, Aroldo Lázaro, avec lequel il a discuté de la situation actuelle le long de la ligne bleue et de l'importance d'empêcher une nouvelle escalade.
"La recherche d'une solution diplomatique est non seulement possible, mais essentielle", a déclaré M. Lázaro.
Pour sa part, M. Borrell a déclaré avoir été informé par M. Lázaro des risques actuels d'escalade le long de la Ligne bleue et a réaffirmé le ferme soutien de l'UE à la mission de l'ONU, qui joue un rôle crucial dans la prévention et l'atténuation de l'escalade.
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