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- "Personne ne nous arrêtera" à Gaza, prévient Netanyahou
©(Jack GUEZ, AFP)
La guerre entre Israël et le Hamas est entrée dans son 99ème jour le samedi 13 janvier. En parallèle, les tensions sont encore montées d'un cran au Yémen, à la suite de nouvelles frappes américaines contre les Houthis.
A la veille des cent jours du conflit meurtrier dans la bande de Gaza, l'ONU a déploré "une tache sur notre humanité commune" tandis que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a assuré que "personne" n'arrêtera Israël dans sa guerre pour anéantir le mouvement islamiste palestinien Hamas.
"Cela fait cent jours que cette guerre dévastatrice a débuté, tuant et déplaçant la population à Gaza, à la suite des attaques atroces du Hamas et d'autres groupes contre la population en Israël. Cela a été cent jours d'épreuves et d'angoisse pour les otages et leurs familles", a déclaré le patron de l'agence d'aide aux réfugiés palestiniens de l'ONU, Philippe Lazzarini, depuis le territoire palestinien.
A Tel-Aviv, Benjamin Netanyahou a martelé lors d'une conférence de presse: "Personne ne nous arrêtera, ni La Haye, ni l'Axe du Mal, ni personne d'autre", en référence notamment à la requête de l'Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice (CIJ) accusant Israël d'acte génocidaire dans la bande de Gaza.
Après deux jours d'audience historiques, la Cour internationale de justice, à La Haye, aux Pays-Bas, doit par ailleurs rendre sa décision, possiblement ces prochaines semaines, après les accusations de "génocide" portées par l'Afrique du Sud.
Israël les a rejetées comme "totalement dénaturées" et "malveillantes".
Et au chef d'état-major de l'armée israélienne d'assurer dans la foulée que son pays mène une guerre "juste" pour défendre "son droit à vivre en sécurité".
Pour rappel, la guerre a été déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre sur le sol israélien, qui a fait environ 1.140 morts, essentiellement des civils, selon un décompte de l'AFP à partir du bilan israélien.
Quelque 250 personnes ont été prises en otage par le Hamas, dont une centaine libérées à la faveur d'une trêve fin novembre.
Les opérations militaires israéliennes menées depuis dans la bande de Gaza ont tué 23.843 personnes, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé à Gaza.
Sur le terrain à Gaza, Beit Hanoun (nord) n'est plus qu'un champ de ruines, de bâtiments éventrés et d'amas de murs effondrés, selon un correspondant de l'AFP.
Les frappes israéliennes dans le sud de la bande de Gaza ont fait plus de 60 morts, majoritairement des femmes et enfants, et des dizaines de blessés, selon le ministère de la Santé à Gaza, mouvement qui contrôle depuis 2007 le petit territoire palestinien assiégé et surpeuplé.
A l'hôpital Al-Najjar de Rafah, des habitants endeuillés tentent d'identifier leurs proches, dans une morgue improvisée, à même le sol. Devant l'alignement des corps, un homme tient la dépouille d'un petit enfant, enveloppé dans un linceul blanc.
Dans le centre du territoire, l'armée a dit avoir "éliminé des terroristes armés" dans un "poste de commandement du Hamas".
Les organisations internationales dénoncent sans relâche le désastre humanitaire enduré par les 2,4 millions de Gazaouis, dont 1,9 million ont dû fuir leurs foyers.
Vendredi, les communications et services internet ont été totalement coupés, du fait de la partie israélienne selon l'opérateur palestinien Paltel. Les communications étaient partiellement restaurées samedi après-midi, selon un journaliste de l'AFP.
Le manque de carburant a entraîné l'arrêt du principal générateur de l'hôpital des martyrs d'Al-Aqsa, à Deir al-Balah (centre), selon une source au ministère de la Santé du Hamas.
Israël s'oppose à l'entrée de carburant parmi l'aide humanitaire, invoquant le risque de détournement par le Hamas qu'il classe "terroriste" comme l'Union européenne et les États-Unis.
Parallèlement, des négociations se poursuivent sur le sort des otages. Les personnes retenues vont recevoir des médicaments "dans les prochains jours" en vertu d'un accord négocié par l'entremise du Qatar, a annoncé vendredi le bureau du Premier ministre israélien. Une source proche du Hamas a confirmé à l'AFP la tenue de pourparlers, mais pas leur conclusion.
La guerre alimente aussi les violences à la frontière israélo-libanaise, en Cisjordanie occupée, en Syrie et en Irak, où les attaques contre les bases américaines se sont multipliées.
Depuis vendredi, le conflit a escaladé au Yémen, avec des frappes américaine et britannique contre les rebelles Houthis qui s'attaquent au transport maritime en mer Rouge en "solidarité" avec Gaza. Une nouvelle frappe a touché samedi la ville portuaire de Hodeida, dans l'ouest du Yémen, selon des sources de sécurité locales.
En Cisjordanie, l'armée israélienne a indiqué avoir tué vendredi trois personnes ayant attaqué la colonie juive d'Adora, à une vingtaine de km d'Hébron. Selon l'agence palestinienne Wafa, il s'agit d'un jeune de 19 ans et de deux adolescents.
Dans un incident séparé, dans le nord de la Cisjordanie, un Palestinien de 19 ans est mort à la suite d'une frappe de l'armée israélienne dans le secteur de Tulkarem, selon Wafa.
Avec AFP
A la veille des cent jours du conflit meurtrier dans la bande de Gaza, l'ONU a déploré "une tache sur notre humanité commune" tandis que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a assuré que "personne" n'arrêtera Israël dans sa guerre pour anéantir le mouvement islamiste palestinien Hamas.
"Cela fait cent jours que cette guerre dévastatrice a débuté, tuant et déplaçant la population à Gaza, à la suite des attaques atroces du Hamas et d'autres groupes contre la population en Israël. Cela a été cent jours d'épreuves et d'angoisse pour les otages et leurs familles", a déclaré le patron de l'agence d'aide aux réfugiés palestiniens de l'ONU, Philippe Lazzarini, depuis le territoire palestinien.
"Personne ne nous arrêtera"
A Tel-Aviv, Benjamin Netanyahou a martelé lors d'une conférence de presse: "Personne ne nous arrêtera, ni La Haye, ni l'Axe du Mal, ni personne d'autre", en référence notamment à la requête de l'Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice (CIJ) accusant Israël d'acte génocidaire dans la bande de Gaza.
Après deux jours d'audience historiques, la Cour internationale de justice, à La Haye, aux Pays-Bas, doit par ailleurs rendre sa décision, possiblement ces prochaines semaines, après les accusations de "génocide" portées par l'Afrique du Sud.
Israël les a rejetées comme "totalement dénaturées" et "malveillantes".
Et au chef d'état-major de l'armée israélienne d'assurer dans la foulée que son pays mène une guerre "juste" pour défendre "son droit à vivre en sécurité".
Pour rappel, la guerre a été déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre sur le sol israélien, qui a fait environ 1.140 morts, essentiellement des civils, selon un décompte de l'AFP à partir du bilan israélien.
Quelque 250 personnes ont été prises en otage par le Hamas, dont une centaine libérées à la faveur d'une trêve fin novembre.
Les opérations militaires israéliennes menées depuis dans la bande de Gaza ont tué 23.843 personnes, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé à Gaza.
Champ de ruines
Sur le terrain à Gaza, Beit Hanoun (nord) n'est plus qu'un champ de ruines, de bâtiments éventrés et d'amas de murs effondrés, selon un correspondant de l'AFP.
Les frappes israéliennes dans le sud de la bande de Gaza ont fait plus de 60 morts, majoritairement des femmes et enfants, et des dizaines de blessés, selon le ministère de la Santé à Gaza, mouvement qui contrôle depuis 2007 le petit territoire palestinien assiégé et surpeuplé.
A l'hôpital Al-Najjar de Rafah, des habitants endeuillés tentent d'identifier leurs proches, dans une morgue improvisée, à même le sol. Devant l'alignement des corps, un homme tient la dépouille d'un petit enfant, enveloppé dans un linceul blanc.
Dans le centre du territoire, l'armée a dit avoir "éliminé des terroristes armés" dans un "poste de commandement du Hamas".
Retour partiel des communications
Les organisations internationales dénoncent sans relâche le désastre humanitaire enduré par les 2,4 millions de Gazaouis, dont 1,9 million ont dû fuir leurs foyers.
Vendredi, les communications et services internet ont été totalement coupés, du fait de la partie israélienne selon l'opérateur palestinien Paltel. Les communications étaient partiellement restaurées samedi après-midi, selon un journaliste de l'AFP.
Le manque de carburant a entraîné l'arrêt du principal générateur de l'hôpital des martyrs d'Al-Aqsa, à Deir al-Balah (centre), selon une source au ministère de la Santé du Hamas.
Israël s'oppose à l'entrée de carburant parmi l'aide humanitaire, invoquant le risque de détournement par le Hamas qu'il classe "terroriste" comme l'Union européenne et les États-Unis.
Pourparlers concernant les otages
Parallèlement, des négociations se poursuivent sur le sort des otages. Les personnes retenues vont recevoir des médicaments "dans les prochains jours" en vertu d'un accord négocié par l'entremise du Qatar, a annoncé vendredi le bureau du Premier ministre israélien. Une source proche du Hamas a confirmé à l'AFP la tenue de pourparlers, mais pas leur conclusion.
La guerre alimente aussi les violences à la frontière israélo-libanaise, en Cisjordanie occupée, en Syrie et en Irak, où les attaques contre les bases américaines se sont multipliées.
Depuis vendredi, le conflit a escaladé au Yémen, avec des frappes américaine et britannique contre les rebelles Houthis qui s'attaquent au transport maritime en mer Rouge en "solidarité" avec Gaza. Une nouvelle frappe a touché samedi la ville portuaire de Hodeida, dans l'ouest du Yémen, selon des sources de sécurité locales.
En Cisjordanie, l'armée israélienne a indiqué avoir tué vendredi trois personnes ayant attaqué la colonie juive d'Adora, à une vingtaine de km d'Hébron. Selon l'agence palestinienne Wafa, il s'agit d'un jeune de 19 ans et de deux adolescents.
Dans un incident séparé, dans le nord de la Cisjordanie, un Palestinien de 19 ans est mort à la suite d'une frappe de l'armée israélienne dans le secteur de Tulkarem, selon Wafa.
Avec AFP
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