Achraf Rifi, député de Tripoli, a nommément accusé le Hezbollah de créer des groupuscules armés fictifs, dans le cadre de son conflit armé avec Israël «pour se décharger de la responsabilité» de certaines opérations militaires et, surtout, pour tenter de donner à sa formation, chiite, une «identité transcommunautaire».
Les propos de M. Rifi se justifient par «l’entrée en scène des Brigades Al-Ezz», un groupuscule anonyme dont le nom a émergé dimanche, lorsqu’il a revendiqué la responsabilité d’une opération anti-israélienne au niveau de la Ligne bleue à Chebaa et annoncé la mort de trois de ses combattants dans des affrontements directs avec une patrouille israélienne.
Interrogé par Ici Beyrouth à ce sujet, M. Rifi a accusé le Hezbollah «d’utiliser les sunnites, les Palestiniens et même les membres de différents groupes ou nationalités» pour montrer qu’il n’est pas le seul qui opère sur le front sud et leur attribuer ainsi la responsabilité d’opérations militaires dont il est, en fin de compte, le commanditaire. «Le Hezbollah reconnaît qu’il contrôle la frontière au sud du pays. Toute action militaire menée par d’autres groupes dans ce secteur passe par lui», a-t-il expliqué.
M. Rifi a ensuite rappelé que le parrain de cette formation, l’Iran, «a toujours recours à ce genre de stratagème pour tenir, par la suite, le groupe inventé, d’une action de sécurité» déterminée.
S’exprimant sur le même sujet sur le site Alarabiya.net, le député de Tripoli a indiqué qu’il «fera porter au Hezbollah la responsabilité de tout débordement à la frontière».
Selon M. Rifi, l’émergence du nom des Brigades Al-Ezz, dimanche, «a doublement inquiété les Libanais» qui redoutent un élargissement des affrontements à la frontière sud.
Jusque-là, les seules «organisations connues» à avoir revendiqué des frappes depuis le Liban vers Israël sont les Brigades Al-Qassam au Liban, la branche militaire du mouvement Hamas, ainsi que le Jihad islamique palestinien. Outre les Brigades Al-Ezz, un autre groupuscule anonyme a émergé, les Forces Fajr, qui se disent affiliées à la Jamaa islamiya.
Les propos de M. Rifi se justifient par «l’entrée en scène des Brigades Al-Ezz», un groupuscule anonyme dont le nom a émergé dimanche, lorsqu’il a revendiqué la responsabilité d’une opération anti-israélienne au niveau de la Ligne bleue à Chebaa et annoncé la mort de trois de ses combattants dans des affrontements directs avec une patrouille israélienne.
Interrogé par Ici Beyrouth à ce sujet, M. Rifi a accusé le Hezbollah «d’utiliser les sunnites, les Palestiniens et même les membres de différents groupes ou nationalités» pour montrer qu’il n’est pas le seul qui opère sur le front sud et leur attribuer ainsi la responsabilité d’opérations militaires dont il est, en fin de compte, le commanditaire. «Le Hezbollah reconnaît qu’il contrôle la frontière au sud du pays. Toute action militaire menée par d’autres groupes dans ce secteur passe par lui», a-t-il expliqué.
M. Rifi a ensuite rappelé que le parrain de cette formation, l’Iran, «a toujours recours à ce genre de stratagème pour tenir, par la suite, le groupe inventé, d’une action de sécurité» déterminée.
S’exprimant sur le même sujet sur le site Alarabiya.net, le député de Tripoli a indiqué qu’il «fera porter au Hezbollah la responsabilité de tout débordement à la frontière».
Selon M. Rifi, l’émergence du nom des Brigades Al-Ezz, dimanche, «a doublement inquiété les Libanais» qui redoutent un élargissement des affrontements à la frontière sud.
Jusque-là, les seules «organisations connues» à avoir revendiqué des frappes depuis le Liban vers Israël sont les Brigades Al-Qassam au Liban, la branche militaire du mouvement Hamas, ainsi que le Jihad islamique palestinien. Outre les Brigades Al-Ezz, un autre groupuscule anonyme a émergé, les Forces Fajr, qui se disent affiliées à la Jamaa islamiya.
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