Le président du syndicat des enseignants, Nehmé Mahfoud, a annoncé, mardi, que le syndicat «présentera un recours en invalidation (devant le Conseil d’État), contre le renvoi au Parlement, par le Premier ministre sortant, Najib Mikati, de la loi sur le financement de la Caisse des indemnités pour les enseignants à la retraite des écoles privées».
Pour rappel, deux lois portant sur le financement de la Caisse des indemnités et le budget des écoles privées ont été votées par les députés le 15 décembre, puis approuvées par le Cabinet le 19 décembre dernier. Les écoles privées ont alors déclaré, le 21 décembre, une grève ouverte pour protester contre l’adoption de ces lois, jugeant cette légifération comme «hâtive» et «inapplicable» sans y apporter des amendements et sans mettre en place un mécanisme d’application. La grève a été suspendue après que M. Mikati a décidé, le 26 décembre, de ne pas signer ces lois et de les renvoyer au Parlement pour une étude plus approfondie à la suite du Conseil des ministres du 12 janvier dernier.
Le litige juridique relatif au pouvoir de renvoi au Parlement d’une loi adoptée en Conseil des ministres a été antérieurement soulevé par M. Mahfoud. En principe, cette prérogative appartient au président de la République.
Dans ce cadre, il a expliqué à Ici Beyrouth que si le recours en invalidation est approuvé par le Conseil d’État, la loi entre en vigueur. Dans ce cas, les établissements scolaires du secteur privé devront s’y conformer.
Interrogé sur la réunion prévue mardi, à 14h, au bureau du ministre sortant de l’Éducation, Abbas Halabi, et qui devrait rassembler toutes les parties concernées, M. Mahfoud s’est dit «peu rassuré». «Nous avons tenu des dizaines de réunions tout au long de l’année écoulée, or, les promesses faites par le ministre de l’Éducation n’ont jamais été tenues», a-t-il avancé à Ici Beyrouth.
M. Mahfoud a, dans ce contexte, souligné que «le syndicat a voulu donner une dernière chance à l’initiative menée par M. Halabi en participant à la réunion de mardi», différant ainsi l’annonce de la grève ouverte des enseignants. Cette décision a été prise lundi, au terme de l’assemblée générale convoquée par le syndicat des enseignants des écoles privées.
«Si des mesures concrètes ne sont pas prises lors de la réunion, nous annoncerons la grève qui s’appliquerait à partir de mercredi», a-t-il affirmé.
Ces mesures impliquent que «les 5.000 enseignants retraités touchent, à la fin du mois de janvier, une pension décente, à savoir le salaire, toujours encaissé en livres libanaises, multiplié par sept».
M. Mahfoud estime, à cet égard, que les institutions éducatives devraient participer au financement de la Caisse des indemnités, conformément à la dernière loi, soulignant toutefois qu’il s’agit d’une solution temporaire. «La solution à long terme à cette question serait d’élaborer une grille des salaires unifiée pour les enseignants du public et du privé, ce qui est irréalisable pour le moment vu que l’État est en faillite», explique M. Mahfoud.
Contacté par Ici Beyrouth, le secrétaire général des écoles catholiques, le père Youssef Nasr, a déclaré attendre les résultats de la rencontre avec M. Halabi. Il a indiqué que l’ambiance était positive, sans donner davantage de précisions.
Pour rappel, deux lois portant sur le financement de la Caisse des indemnités et le budget des écoles privées ont été votées par les députés le 15 décembre, puis approuvées par le Cabinet le 19 décembre dernier. Les écoles privées ont alors déclaré, le 21 décembre, une grève ouverte pour protester contre l’adoption de ces lois, jugeant cette légifération comme «hâtive» et «inapplicable» sans y apporter des amendements et sans mettre en place un mécanisme d’application. La grève a été suspendue après que M. Mikati a décidé, le 26 décembre, de ne pas signer ces lois et de les renvoyer au Parlement pour une étude plus approfondie à la suite du Conseil des ministres du 12 janvier dernier.
Le litige juridique relatif au pouvoir de renvoi au Parlement d’une loi adoptée en Conseil des ministres a été antérieurement soulevé par M. Mahfoud. En principe, cette prérogative appartient au président de la République.
Dans ce cadre, il a expliqué à Ici Beyrouth que si le recours en invalidation est approuvé par le Conseil d’État, la loi entre en vigueur. Dans ce cas, les établissements scolaires du secteur privé devront s’y conformer.
Interrogé sur la réunion prévue mardi, à 14h, au bureau du ministre sortant de l’Éducation, Abbas Halabi, et qui devrait rassembler toutes les parties concernées, M. Mahfoud s’est dit «peu rassuré». «Nous avons tenu des dizaines de réunions tout au long de l’année écoulée, or, les promesses faites par le ministre de l’Éducation n’ont jamais été tenues», a-t-il avancé à Ici Beyrouth.
M. Mahfoud a, dans ce contexte, souligné que «le syndicat a voulu donner une dernière chance à l’initiative menée par M. Halabi en participant à la réunion de mardi», différant ainsi l’annonce de la grève ouverte des enseignants. Cette décision a été prise lundi, au terme de l’assemblée générale convoquée par le syndicat des enseignants des écoles privées.
«Si des mesures concrètes ne sont pas prises lors de la réunion, nous annoncerons la grève qui s’appliquerait à partir de mercredi», a-t-il affirmé.
Ces mesures impliquent que «les 5.000 enseignants retraités touchent, à la fin du mois de janvier, une pension décente, à savoir le salaire, toujours encaissé en livres libanaises, multiplié par sept».
M. Mahfoud estime, à cet égard, que les institutions éducatives devraient participer au financement de la Caisse des indemnités, conformément à la dernière loi, soulignant toutefois qu’il s’agit d’une solution temporaire. «La solution à long terme à cette question serait d’élaborer une grille des salaires unifiée pour les enseignants du public et du privé, ce qui est irréalisable pour le moment vu que l’État est en faillite», explique M. Mahfoud.
Contacté par Ici Beyrouth, le secrétaire général des écoles catholiques, le père Youssef Nasr, a déclaré attendre les résultats de la rencontre avec M. Halabi. Il a indiqué que l’ambiance était positive, sans donner davantage de précisions.
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