Le bureau de l’avocat général près la Cour de cassation, le juge Sabouh Sleiman, s’est adressé au bureau des enquêtes de la Direction générale de la Sûreté intérieure, demandant la révocation du mandat d’arrêt par contumace, délivré en date du 16 septembre 2020, à l’encontre de l’ancien ministre Youssef Fenianos pour son implication présumée dans l’explosion du port de Beyrouth. Par conséquent, selon cette décision, M. Fenianos n’est plus recherché par la justice.
Il convient de rappeler que le juge Imad Kabalan avait précédemment suspendu l’exécution du mandat d’arrêt contre le député Ali Hassan Khalil dans la même affaire.
Youssef Fenianos, ancien ministre et proche du leader des Marada, Sleiman Frangié, avait été accusé, en juillet 2021, de négligence criminelle par le juge chargé d’enquêter sur l’explosion du port, Tarek Bitar. Il n’avait pas comparu devant la justice afin d’étudier des recours pour «vices de forme» présentés par ses avocats. L’ancien ministre des Travaux publics ne s’étant pas présenté à l’interrogatoire le 15 septembre 2021, le juge Bitar avait alors émis un mandat d’arrêt par contumace contre M. Fenianos, arguant que ce dernier était au courant de sa convocation et qu’il avait sciemment refusé de comparaître.
Une semaine plus tard, les avocats de M. Fenianos ont présenté une demande de récusation du juge Bitar pour «suspicion légitime».
L’enquête sur la double explosion du port de Beyrouth survenue le 4 août 2020 est suspendue en raison des obstacles créés par les forces politiques à l’encontre de Tarek Bitar. De plus, le 25 janvier 2023, le procureur général près la Cour de cassation, Ghassan Oueidat, engage des poursuites contre Tarek Bitar pour «rébellion contre la justice» et «usurpation du pouvoir». Les poursuites de Ghassan Oueidat avaient été engagées deux jours après la décision du juge Bitar de reprendre l’enquête sur l’explosion du port après une étude juridique qu’il avait effectuée. Selon cette étude, «aucun texte de loi ne prévoit la récusation d’un juge d’instruction près la Cour de justice». Ce faisant, il avait essayé de s’affranchir de multiples recours abusifs portés contre lui par des politiques depuis décembre 2021.
Rappelons que le département du Trésor américain avait sanctionné en septembre 2020 Youssef Fenianos et Ali Hassan Khalil pour corruption et soutien au Hezbollah. Leurs avoirs aux États-Unis avaient été gelés et toute transaction financière avec eux criminalisée.
Avec cette décision de «justice», une autre porte se ferme dans l’enquête sur l’explosion du port.
Il convient de rappeler que le juge Imad Kabalan avait précédemment suspendu l’exécution du mandat d’arrêt contre le député Ali Hassan Khalil dans la même affaire.
Youssef Fenianos, ancien ministre et proche du leader des Marada, Sleiman Frangié, avait été accusé, en juillet 2021, de négligence criminelle par le juge chargé d’enquêter sur l’explosion du port, Tarek Bitar. Il n’avait pas comparu devant la justice afin d’étudier des recours pour «vices de forme» présentés par ses avocats. L’ancien ministre des Travaux publics ne s’étant pas présenté à l’interrogatoire le 15 septembre 2021, le juge Bitar avait alors émis un mandat d’arrêt par contumace contre M. Fenianos, arguant que ce dernier était au courant de sa convocation et qu’il avait sciemment refusé de comparaître.
Une semaine plus tard, les avocats de M. Fenianos ont présenté une demande de récusation du juge Bitar pour «suspicion légitime».
L’enquête sur la double explosion du port de Beyrouth survenue le 4 août 2020 est suspendue en raison des obstacles créés par les forces politiques à l’encontre de Tarek Bitar. De plus, le 25 janvier 2023, le procureur général près la Cour de cassation, Ghassan Oueidat, engage des poursuites contre Tarek Bitar pour «rébellion contre la justice» et «usurpation du pouvoir». Les poursuites de Ghassan Oueidat avaient été engagées deux jours après la décision du juge Bitar de reprendre l’enquête sur l’explosion du port après une étude juridique qu’il avait effectuée. Selon cette étude, «aucun texte de loi ne prévoit la récusation d’un juge d’instruction près la Cour de justice». Ce faisant, il avait essayé de s’affranchir de multiples recours abusifs portés contre lui par des politiques depuis décembre 2021.
Rappelons que le département du Trésor américain avait sanctionné en septembre 2020 Youssef Fenianos et Ali Hassan Khalil pour corruption et soutien au Hezbollah. Leurs avoirs aux États-Unis avaient été gelés et toute transaction financière avec eux criminalisée.
Avec cette décision de «justice», une autre porte se ferme dans l’enquête sur l’explosion du port.
Lire aussi
Commentaires