Le Premier ministre sortant, Najib Mikati, a répondu jeudi à l’opposition qui lui a vivement reproché l’hommage qu’il avait rendu au «patriotisme et à la retenue du Hezbollah», alors que cette formation a entraîné le Liban dans une guerre qui n’est pas la sienne. M. Mikati avait également appelé à des pressions sur Israël pour qu’il arrête ses provocations dans le Sud, sans évoquer la responsabilité du Hezb dans la réouverture de ce front, le 8 octobre 2023, au lendemain de l’attaque du Hamas contre Israël.
Dans un long communiqué, son bureau de presse a rejeté les accusations portées contre le chef du gouvernement d’expédition des affaires courantes par le camp souverainiste. Ce dernier lui reproche principalement d’avoir cautionné, par ses propos, les agissements du Hezbollah à la frontière sud, alors que la décision de guerre et de paix doit être exclusivement du ressort de l’État libanais et non pas d’une milice qui applique l’agenda d’un pays étranger, en l’occurrence l’Iran.
M. Mikati est «victime d’une campagne personnelle», lit-on dans le texte dans lequel il est reproché aux détracteurs du Premier ministre sortant leurs accusations «portant sur la délégation des décisions stratégiques de l’État à des parties internes ou externes, sur une atteinte à l’accord de Taëf, ou encore sur la soumission à des axes étrangers».
Via son bureau de presse, Najib Mikati s’est défendu en expliquant que ses propos s’inscrivent dans le cadre d’une «position globale dont le contenu et la finalité sont clairs», avant d’accuser ceux qui l’ont critiqué d’avoir «tronqué et déformé sa déclaration» faite lors du dernier Conseil des ministres.
Il a ensuite rappelé dans le détail toutes les observations qu’il a faites depuis le début de la guerre à Gaza, au sujet du conflit armé dans l’enclave palestinienne et de la situation au Liban-Sud. Il a précisé avoir communiqué ces observations à toutes les parties concernées par la situation explosive à Gaza et dans le sud du Liban, depuis le début des hostilités. «Lors du dernier Conseil des ministres, le Premier ministre sortant a souligné l’urgence d’un cessez-le-feu pour préparer le terrain à un règlement permanent et équitable par les moyens diplomatiques. Il a en outre appelé à protéger le Liban et à soutenir toute initiative diplomatique à cet effet, d’autant que le Liban respecte toutes les résolutions internationales, de l’accord d’armistice de 1949 à la 1701», lit-on dans le communiqué. Les détracteurs du Premier ministre sortant y sont par ailleurs invités à «proposer des solutions pratiques au lieu de lancer des critiques ou de miser sur des changements déterminés», de même qu'à élire un président de la République.
En conclusion, il y est mentionné que Najib Mikati «n’a besoin d’un certificat de bonne conduite de personne».
Dans un long communiqué, son bureau de presse a rejeté les accusations portées contre le chef du gouvernement d’expédition des affaires courantes par le camp souverainiste. Ce dernier lui reproche principalement d’avoir cautionné, par ses propos, les agissements du Hezbollah à la frontière sud, alors que la décision de guerre et de paix doit être exclusivement du ressort de l’État libanais et non pas d’une milice qui applique l’agenda d’un pays étranger, en l’occurrence l’Iran.
M. Mikati est «victime d’une campagne personnelle», lit-on dans le texte dans lequel il est reproché aux détracteurs du Premier ministre sortant leurs accusations «portant sur la délégation des décisions stratégiques de l’État à des parties internes ou externes, sur une atteinte à l’accord de Taëf, ou encore sur la soumission à des axes étrangers».
Via son bureau de presse, Najib Mikati s’est défendu en expliquant que ses propos s’inscrivent dans le cadre d’une «position globale dont le contenu et la finalité sont clairs», avant d’accuser ceux qui l’ont critiqué d’avoir «tronqué et déformé sa déclaration» faite lors du dernier Conseil des ministres.
Il a ensuite rappelé dans le détail toutes les observations qu’il a faites depuis le début de la guerre à Gaza, au sujet du conflit armé dans l’enclave palestinienne et de la situation au Liban-Sud. Il a précisé avoir communiqué ces observations à toutes les parties concernées par la situation explosive à Gaza et dans le sud du Liban, depuis le début des hostilités. «Lors du dernier Conseil des ministres, le Premier ministre sortant a souligné l’urgence d’un cessez-le-feu pour préparer le terrain à un règlement permanent et équitable par les moyens diplomatiques. Il a en outre appelé à protéger le Liban et à soutenir toute initiative diplomatique à cet effet, d’autant que le Liban respecte toutes les résolutions internationales, de l’accord d’armistice de 1949 à la 1701», lit-on dans le communiqué. Les détracteurs du Premier ministre sortant y sont par ailleurs invités à «proposer des solutions pratiques au lieu de lancer des critiques ou de miser sur des changements déterminés», de même qu'à élire un président de la République.
En conclusion, il y est mentionné que Najib Mikati «n’a besoin d’un certificat de bonne conduite de personne».
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