©Vue du navire de recherche colombien "ARC Simon Bolivar" dans le détroit de Gerlache, qui sépare l'archipel de Palmer de la péninsule Antarctique, en Antarctique, le 19 janvier 2024. (Photo JUAN BARRETO / AFP)
Une quarantaine de chercheurs, à bord d’un navire scientifique colombien, explore l’Antarctique. Objectif: faire avancer la recherche sur le réchauffement climatique.
Un navire scientifique colombien transportant une quarantaine de chercheurs explore actuellement des zones reculées du continent polaire et prélève notamment des échantillons sous-marins pour faire avancer la compréhension du réchauffement climatique.
«L’Antarctique est le réfrigérateur de la planète», explique à l’AFP Pablo Araujo, un chercheur de l’Université centrale d’Equateur qui fait partie des 39 scientifiques à bord de l’ARC Simon Bolivar. Progressant au milieu d’immenses blocs de glace, des pingouins et des baleines, ce navire de la marine colombienne est associé à 11 projets colombiens et à 9 autres fondés sur la coopération internationale.
«Nous voulons voir comment le changement climatique affecte le réfrigérateur du monde et la quantité totale de nutriments» présents ici dans la mer, précise Pablo Araujo.
À bord du navire, ce scientifique équatorien mène un projet de modélisation des écosystèmes de l’Antarctique fondé sur des techniques d’apprentissage automatique, une branche de l’intelligence artificielle centré sur l’étude d’algorithmes statistiques. En croisant ces modélisations avec des images satellites, les chercheurs étudient les dynamiques de flux des gaz à effet de serre sur les écosystèmes en Antarctique.
Sur le navire, une équipe colombienne plonge, elle, plusieurs bouteilles de prélèvement dans l’océan pour récupérer des échantillons et «procéder ultérieurement à des analyses», indique Alexis Grattz, de la Direction générale des affaires maritimes colombienne.
Le navire colombien n’est pas la seule mission scientifique dans la région. Sur l’Ile Greenwich, où est basée la mission scientifique équatorienne, une station météorologique portable a été installée pour enregistrer les oscillations de pression atmosphérique dans la zone. La mission a pour objectif d’accroître les connaissances sur «les variations des niveaux de la mer en tant qu’indicateur important de l’évolution du changement climatique», selon une chercheure à la Direction générale des affaires maritimes colombienne.
De son côté, une mission turque étudie les niveaux de concentration dans le sol d’hydrocarbures aromatiques polycyclique (HAP), constituants naturels du charbon et du pétrole, et ses effets sur les humains dans cet environnement.
Avec AFP
Un navire scientifique colombien transportant une quarantaine de chercheurs explore actuellement des zones reculées du continent polaire et prélève notamment des échantillons sous-marins pour faire avancer la compréhension du réchauffement climatique.
«L’Antarctique est le réfrigérateur de la planète», explique à l’AFP Pablo Araujo, un chercheur de l’Université centrale d’Equateur qui fait partie des 39 scientifiques à bord de l’ARC Simon Bolivar. Progressant au milieu d’immenses blocs de glace, des pingouins et des baleines, ce navire de la marine colombienne est associé à 11 projets colombiens et à 9 autres fondés sur la coopération internationale.
«Nous voulons voir comment le changement climatique affecte le réfrigérateur du monde et la quantité totale de nutriments» présents ici dans la mer, précise Pablo Araujo.
À bord du navire, ce scientifique équatorien mène un projet de modélisation des écosystèmes de l’Antarctique fondé sur des techniques d’apprentissage automatique, une branche de l’intelligence artificielle centré sur l’étude d’algorithmes statistiques. En croisant ces modélisations avec des images satellites, les chercheurs étudient les dynamiques de flux des gaz à effet de serre sur les écosystèmes en Antarctique.
Sur le navire, une équipe colombienne plonge, elle, plusieurs bouteilles de prélèvement dans l’océan pour récupérer des échantillons et «procéder ultérieurement à des analyses», indique Alexis Grattz, de la Direction générale des affaires maritimes colombienne.
Le navire colombien n’est pas la seule mission scientifique dans la région. Sur l’Ile Greenwich, où est basée la mission scientifique équatorienne, une station météorologique portable a été installée pour enregistrer les oscillations de pression atmosphérique dans la zone. La mission a pour objectif d’accroître les connaissances sur «les variations des niveaux de la mer en tant qu’indicateur important de l’évolution du changement climatique», selon une chercheure à la Direction générale des affaires maritimes colombienne.
De son côté, une mission turque étudie les niveaux de concentration dans le sol d’hydrocarbures aromatiques polycyclique (HAP), constituants naturels du charbon et du pétrole, et ses effets sur les humains dans cet environnement.
Avec AFP
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