Le Rassemblement de Saydet el-Jabal a exhorté le Premier ministre sortant, Najib Mikati, à clarifier son discours sur le «patriotisme et la retenue du Hezbollah», et son appel à faire des pressions sur Israël pour mettre fin à ses provocations dans le sud, sans évoquer la responsabilité du Hezbollah dans la réouverture de ce front le 8 octobre 2023.
Dans un communiqué publié lundi, le Rassemblement s’est demandé si M. Mikati est devenu le porte-parole du Hezbollah: «A-t-il pleinement conscience des répercussions de sa position, associant la paix au Liban à la cessation du conflit en cours dans la bande de Gaza, mettant en péril la sécurité et la stabilité de la société libanaise et frôlant ainsi la trahison suprême?»
«Il est légitime qu'il s'interroge sur la façon dont les déplacés du Liban-Sud, soit près de 100 000 personnes en provenance des villages du sud et constamment confrontées aux attaques israéliennes, gèrent leurs moyens de subsistance, ainsi que sur les inquiétudes des Libanais face à une guerre destructrice qui semble être davantage influencée par le Hezbollah et l'Iran que par l'autorité libanaise», lit-on aussi dans le communiqué.
Les membres du rassemblement ont également tenu à rappeler à M. Mikati que le Liban est une République régie par une Constitution qui encadre les relations entre les citoyens, l'État et ses institutions. Ils ont souligné qu'il est crucial de prendre en compte le fait que la Constitution libanaise n'a pas envisagé de déléguer la prise de décision en matière de guerre et de paix à une milice armée, dont les décisions émanent de Téhéran plutôt que du Liban.
Les participants ont particulièrement insisté sur la nécessité pour les députés, en particulier le président du Parlement, Nabih Berry (collaborant avec le Hezbollah pour entraver le processus), d’élire un président de la République. Ils considèrent cela comme le seul moyen de mettre un terme à toutes les transgressions.
Le communiqué a enfin souligné que le seul moyen de résoudre les problèmes du Liban réside dans un retour scrupuleux à la Constitution et que toute prise de position officielle en dehors des principes constitutionnels est assimilée à une trahison nationale.
Dans un communiqué publié lundi, le Rassemblement s’est demandé si M. Mikati est devenu le porte-parole du Hezbollah: «A-t-il pleinement conscience des répercussions de sa position, associant la paix au Liban à la cessation du conflit en cours dans la bande de Gaza, mettant en péril la sécurité et la stabilité de la société libanaise et frôlant ainsi la trahison suprême?»
«Il est légitime qu'il s'interroge sur la façon dont les déplacés du Liban-Sud, soit près de 100 000 personnes en provenance des villages du sud et constamment confrontées aux attaques israéliennes, gèrent leurs moyens de subsistance, ainsi que sur les inquiétudes des Libanais face à une guerre destructrice qui semble être davantage influencée par le Hezbollah et l'Iran que par l'autorité libanaise», lit-on aussi dans le communiqué.
Les membres du rassemblement ont également tenu à rappeler à M. Mikati que le Liban est une République régie par une Constitution qui encadre les relations entre les citoyens, l'État et ses institutions. Ils ont souligné qu'il est crucial de prendre en compte le fait que la Constitution libanaise n'a pas envisagé de déléguer la prise de décision en matière de guerre et de paix à une milice armée, dont les décisions émanent de Téhéran plutôt que du Liban.
Les participants ont particulièrement insisté sur la nécessité pour les députés, en particulier le président du Parlement, Nabih Berry (collaborant avec le Hezbollah pour entraver le processus), d’élire un président de la République. Ils considèrent cela comme le seul moyen de mettre un terme à toutes les transgressions.
Le communiqué a enfin souligné que le seul moyen de résoudre les problèmes du Liban réside dans un retour scrupuleux à la Constitution et que toute prise de position officielle en dehors des principes constitutionnels est assimilée à une trahison nationale.
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