Les députés ont entamé, mercredi matin, dans un climat houleux, l’examen du projet de budget 2024, transmis à la Chambre par le gouvernement.
Au début de la séance, Melhem Khalaf, député de Beyrouth II, s’est opposé à la tenue de la séance législative en l’absence d’un président de la République, entraînant des échanges vifs notamment avec le chef du Législatif, Nabih Berry.
De même, une altercation a opposé le député Firas Hamdan à son collègue, Ali Hassan Khalil, qui l’a qualifié de «puéril». «Vous êtes une bande de mafieux», a lancé M. Khalil, en allusion aux députés dits du Changement. Ce qui a provoqué une atmosphère fiévreuse au sein de l’hémicycle.
Prenant ensuite la parole, Ibrahim Kanaan, président de la commission parlementaire des Finances et du Budget, a déploré «l’absence de vision économique et sociale dans le projet de budget, mis au point par l’Exécutif». Il a, notamment, dénoncé «les faibles fonds consacrés aux dépenses d’investissements, sans compter l’imposition anarchique de taxes et d’impôts».
Quarante députés ont demandé à prendre la parole.
Notons que la commission des Finances et du Budget avait tenu une série de vingt-six réunions pour examiner le projet en question. Des modifications ont été apportées à 87 des 133 articles, 46 articles ont été abolis, 73 autres ont été modifiés et 14 articles ont été approuvés. De ce fait, 90% du projet transmis par le ministère des Finances a été modifié ou aboli.
Au début de la séance, Melhem Khalaf, député de Beyrouth II, s’est opposé à la tenue de la séance législative en l’absence d’un président de la République, entraînant des échanges vifs notamment avec le chef du Législatif, Nabih Berry.
De même, une altercation a opposé le député Firas Hamdan à son collègue, Ali Hassan Khalil, qui l’a qualifié de «puéril». «Vous êtes une bande de mafieux», a lancé M. Khalil, en allusion aux députés dits du Changement. Ce qui a provoqué une atmosphère fiévreuse au sein de l’hémicycle.
Prenant ensuite la parole, Ibrahim Kanaan, président de la commission parlementaire des Finances et du Budget, a déploré «l’absence de vision économique et sociale dans le projet de budget, mis au point par l’Exécutif». Il a, notamment, dénoncé «les faibles fonds consacrés aux dépenses d’investissements, sans compter l’imposition anarchique de taxes et d’impôts».
Quarante députés ont demandé à prendre la parole.
Notons que la commission des Finances et du Budget avait tenu une série de vingt-six réunions pour examiner le projet en question. Des modifications ont été apportées à 87 des 133 articles, 46 articles ont été abolis, 73 autres ont été modifiés et 14 articles ont été approuvés. De ce fait, 90% du projet transmis par le ministère des Finances a été modifié ou aboli.
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