©Photographer : jihane kabalen
Le Premier ministre sortant, Najib Mikati, a insisté vendredi sur le fait que son gouvernement a hérité des problèmes et des crises des cabinets précédents, tentant de se dédouaner des défaillances et de l’incompétence de la vaste majorité de ses ministres.
«Pendant deux jours, j'ai écouté les déclarations des députés et leurs opinions, la plupart d'entre elles étaient constructives et ont indiqué les failles auxquelles nous devons remédier, et ce, sur la base de la coopération fructueuse entre le gouvernement et le Parlement. Il serait toutefois préférable que les discussions se poursuivent dans cette approche constructive, car la Nation nous concerne tous, et le gouvernement et la Chambre sont la garantie de l'État», a-t-il souligné, dans une allocution prononcée avant le début du vote sur le projet de budget 2024.
Photo prise par Jihane Kabalan
M. Mikati a également tenu à critiquer ses détracteurs qui «pensent que leur existence sur la scène politique ne tient qu'à des discours diffamatoires et parfois indécents, alors qu'ils ne méritent ni éloge ni critique». Et M. Mikati d’ajouter: «Il est dommage que le travail parlementaire soit devenu l’objet de confrontations médiatiques, surtout lorsqu'on examine de manière objective le fond des amendements proposés à l'adoption lors des débats. Les divergences dans les approches et les divers points de vue vis-à-vis des sujets abordés font partie de la nature du travail et de ses exigences. Cependant, certains en ont profité pour se redorer le blason ou pour s’offrir une heure de gloire. Ce qui m'a le plus frappé, c'est le fait que plusieurs députés ont renié leur responsabilité directe d'élire un président, préférant lancer des accusations contre le gouvernement et contre ma personne, me blâmant d’usurper les pouvoirs et prérogatives du chef de l’État et de violer la Constitution. Je ne peux ignorer ces accusations, d’autant que je souligne à chaque réunion du Conseil des ministres la nécessité d’élire un président de la République».
Photo prise par Jihane Kabalan
Le Premier ministre chargé des affaires courantes a, en effet, souhaité justifier ses actions, quelques jours après avoir approuvé onze lois, une prérogative qui relève du chef de l’État et qui a provoqué des remous sur l’échiquier politique. «Ma façon d’agir en cette période particulière est conforme à la résolution 6/2023 du Conseil constitutionnel qui a tranché en faveur de la constitutionnalité de la tenue des sessions gouvernementales. Toute excuse pour entraver le bon fonctionnement du Conseil des ministres est vaine. En tant que Premier ministre de tout le Liban, j'ai le droit de diriger et d'exercer une autorité sur le Conseil des ministres et les institutions publiques et de les superviser», a-t-il rétorqué.
Photo prise par Jihane Kabalan
«Nous sommes ici aujourd’hui pour discuter du budget, qui est une priorité gouvernementale car elle assure avant tout la stabilité financière de l'État. L’approbation du budget est l'une des tâches les plus importantes confiées au Parlement pour garantir la continuité des services publics ainsi que la régularité des comptes de l'État afin que le processus démocratique puisse s'accomplir correctement. Certes, ce budget n’est pas idéal, mais il est adapté aux conditions économiques, sécuritaires, sociales et internationales que traverse le Liban, sans oublier les climats régionaux qui ont affecté le pays négativement. Il n’en demeure pas moins que je tiens à remercier la commission des Finances et du Budget et son président pour le travail accompli», a précisé le Premier ministre sortant.
Et M. Mikati de conclure, sur un ton frustré: «Au lieu de vous plaindre et de critiquer toute initiative que nous entreprenons, élisez un président et finissons-en!»
«Pendant deux jours, j'ai écouté les déclarations des députés et leurs opinions, la plupart d'entre elles étaient constructives et ont indiqué les failles auxquelles nous devons remédier, et ce, sur la base de la coopération fructueuse entre le gouvernement et le Parlement. Il serait toutefois préférable que les discussions se poursuivent dans cette approche constructive, car la Nation nous concerne tous, et le gouvernement et la Chambre sont la garantie de l'État», a-t-il souligné, dans une allocution prononcée avant le début du vote sur le projet de budget 2024.
Photo prise par Jihane Kabalan
M. Mikati a également tenu à critiquer ses détracteurs qui «pensent que leur existence sur la scène politique ne tient qu'à des discours diffamatoires et parfois indécents, alors qu'ils ne méritent ni éloge ni critique». Et M. Mikati d’ajouter: «Il est dommage que le travail parlementaire soit devenu l’objet de confrontations médiatiques, surtout lorsqu'on examine de manière objective le fond des amendements proposés à l'adoption lors des débats. Les divergences dans les approches et les divers points de vue vis-à-vis des sujets abordés font partie de la nature du travail et de ses exigences. Cependant, certains en ont profité pour se redorer le blason ou pour s’offrir une heure de gloire. Ce qui m'a le plus frappé, c'est le fait que plusieurs députés ont renié leur responsabilité directe d'élire un président, préférant lancer des accusations contre le gouvernement et contre ma personne, me blâmant d’usurper les pouvoirs et prérogatives du chef de l’État et de violer la Constitution. Je ne peux ignorer ces accusations, d’autant que je souligne à chaque réunion du Conseil des ministres la nécessité d’élire un président de la République».
Photo prise par Jihane Kabalan
Le Premier ministre chargé des affaires courantes a, en effet, souhaité justifier ses actions, quelques jours après avoir approuvé onze lois, une prérogative qui relève du chef de l’État et qui a provoqué des remous sur l’échiquier politique. «Ma façon d’agir en cette période particulière est conforme à la résolution 6/2023 du Conseil constitutionnel qui a tranché en faveur de la constitutionnalité de la tenue des sessions gouvernementales. Toute excuse pour entraver le bon fonctionnement du Conseil des ministres est vaine. En tant que Premier ministre de tout le Liban, j'ai le droit de diriger et d'exercer une autorité sur le Conseil des ministres et les institutions publiques et de les superviser», a-t-il rétorqué.
Photo prise par Jihane Kabalan
«Nous sommes ici aujourd’hui pour discuter du budget, qui est une priorité gouvernementale car elle assure avant tout la stabilité financière de l'État. L’approbation du budget est l'une des tâches les plus importantes confiées au Parlement pour garantir la continuité des services publics ainsi que la régularité des comptes de l'État afin que le processus démocratique puisse s'accomplir correctement. Certes, ce budget n’est pas idéal, mais il est adapté aux conditions économiques, sécuritaires, sociales et internationales que traverse le Liban, sans oublier les climats régionaux qui ont affecté le pays négativement. Il n’en demeure pas moins que je tiens à remercier la commission des Finances et du Budget et son président pour le travail accompli», a précisé le Premier ministre sortant.
Et M. Mikati de conclure, sur un ton frustré: «Au lieu de vous plaindre et de critiquer toute initiative que nous entreprenons, élisez un président et finissons-en!»
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