Le métropolite de Beyrouth, Élias Audi, a dénoncé dimanche l’adoption par le Parlement (le 26 janvier) du nouveau budget pour l’année 2024, estimant que «les nouveaux impôts et taxes imposés aux citoyens vont les appauvrir davantage sans rien leur offrir en retour comme services sociaux ou médicaux», censés être à la charge de l’État.
Dans son homélie, Mgr Audi, a estimé que les responsables continuent «d'opprimer le citoyen (…) en dilapidant ses économies et en menant le pays vers l'abîme, et en perpétuant le vide dans la plupart des institutions, en particulier à la présidence de la République».
Pour le prélat, les politiciens tentent de faire payer aux citoyens «leur échec en matière de gestion» du secteur public, en «puisant dans leurs poches et en drainant le peu d'argent qu'il leur reste pour subvenir à leurs besoins quotidiens». Cela, «au lieu de se concentrer sur le contrôle des ports, la prévention de la contrebande, la lutte contre le gaspillage, la corruption, l'évasion fiscale et la collecte des cotisations», a-t-il poursuivi.
Le métropolite a alors exhorté les fonctionnaires «à se repentir et à travailler dur pour rendre chaque centime à son propriétaire légitime».
Par ailleurs, il s’est dit attristé de voir que «les Libanais ne respectent pas l’avis de leur prochain, notamment dans leurs commentaires respectifs sur les réseaux sociaux» empreints de «haine inconsciente», voulant ainsi «imposer leurs idées».
Le prélat a alors appelé à «respecter et accepter son prochain même s’il a une opinion différente». «Où est la démocratie que nous clamons? Où est la liberté d'opinion et d'expression garantie par la Constitution?» a conclu Mgr Élias Audi.
Dans son homélie, Mgr Audi, a estimé que les responsables continuent «d'opprimer le citoyen (…) en dilapidant ses économies et en menant le pays vers l'abîme, et en perpétuant le vide dans la plupart des institutions, en particulier à la présidence de la République».
Pour le prélat, les politiciens tentent de faire payer aux citoyens «leur échec en matière de gestion» du secteur public, en «puisant dans leurs poches et en drainant le peu d'argent qu'il leur reste pour subvenir à leurs besoins quotidiens». Cela, «au lieu de se concentrer sur le contrôle des ports, la prévention de la contrebande, la lutte contre le gaspillage, la corruption, l'évasion fiscale et la collecte des cotisations», a-t-il poursuivi.
Le métropolite a alors exhorté les fonctionnaires «à se repentir et à travailler dur pour rendre chaque centime à son propriétaire légitime».
Par ailleurs, il s’est dit attristé de voir que «les Libanais ne respectent pas l’avis de leur prochain, notamment dans leurs commentaires respectifs sur les réseaux sociaux» empreints de «haine inconsciente», voulant ainsi «imposer leurs idées».
Le prélat a alors appelé à «respecter et accepter son prochain même s’il a une opinion différente». «Où est la démocratie que nous clamons? Où est la liberté d'opinion et d'expression garantie par la Constitution?» a conclu Mgr Élias Audi.
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