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- Hochstein en Israël: un optimisme modéré
L’émissaire américain, Amos Hochstein, était en Israël, le week-end dernier, dans le cadre d’une nouvelle tournée régionale qui doit également le conduire au Liban et dont le but est de parvenir à un «accord diplomatique pour désamorcer les tensions à la frontière nord d’Israël», où les échanges de tirs avec le Hezbollah se poursuivent, sans relâche, depuis le 8 octobre dernier.
Selon les médias israéliens, l’émissaire de Joe Biden, a fait état «de progrès dans les pourparlers diplomatiques visant à éloigner le Hezbollah de la frontière» nord avec Israël. Ce retrait devrait normalement se faire jusqu’au nord du fleuve Litani, si on se base sur la résolution 1701 du Conseil de sécurité qui peine encore à être mise en œuvre sur le terrain et dont l’application est au centre des missions diplomatiques occidentales au Liban.
Durant sa visite en Israël, Amos Hochstein a rencontré, samedi, le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, à Tel-Aviv. À propos de cette rencontre, le média israélien The Times of Israël, a indiqué, dans son édition de lundi, que l’envoyé américain a fait état d’une possible solution diplomatique, qui «inclurait le retrait du Hezbollah de la frontière». Toutefois, le média précise que cette «information n’a pas été confirmée officiellement».
De son côté, le bureau de Yoav Gallant a indiqué, dans un communiqué, à l’issue de la rencontre avec l’émissaire américain, qu’Israël était «prêt à résoudre la crise (avec le Hezbollah) par le biais d’accords diplomatiques».
«Toutefois, nous sommes également prêts à faire face à tout autre scénario», a-t-il prévenu, en allusion à une possible opération militaire qui éloignerait le Hezbollah de sa frontière nord, en cas d’échec des missions diplomatiques.
M. Hochstein s’est aussi entretenu avec le Premier ministre Benjamin Netanyahou, le président Isaac Herzog et le ministre du Cabinet de guerre Benny Gantz.
«De hauts responsables israéliens se sont montrés optimistes quant à un accord potentiel, pour la première fois depuis le début de la guerre il y a près de quatre mois», ont indiqué les médias israéliens.
Rappelons que les émissaires occidentaux, engagés dans une mission de bons offices pour empêcher un élargissement du conflit militaire entre Israël et le Hezbollah, tablent sur un accord en trois phases: «Un accord intérimaire qui comprendra un retrait des combattants du Hezbollah de 8 à 10 kilomètres des zones proches de la frontière avec Israël, un renforcement de la présence des Casques bleus de la Finul et de l’armée libanaise dans la région et le retour des habitants (Israéliens et Libanais) dans leurs demeures respectives des deux côtés de la frontière», une fois que celle-ci sera sécurisée.
L’accord en question inclurait également «un cadre de discussions autour de la délimitation de la frontière terrestre entre Israël et le Liban».
Amos Hochstein, l’artisan de l’accord libano-israélien autour de la frontière maritime, doit également conduire les pourparlers indirects pour la délimitation de la frontière terrestre. Il doit se rendre incessamment au Liban, où le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, est attendu mardi.
Selon les médias israéliens, l’émissaire de Joe Biden, a fait état «de progrès dans les pourparlers diplomatiques visant à éloigner le Hezbollah de la frontière» nord avec Israël. Ce retrait devrait normalement se faire jusqu’au nord du fleuve Litani, si on se base sur la résolution 1701 du Conseil de sécurité qui peine encore à être mise en œuvre sur le terrain et dont l’application est au centre des missions diplomatiques occidentales au Liban.
Durant sa visite en Israël, Amos Hochstein a rencontré, samedi, le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, à Tel-Aviv. À propos de cette rencontre, le média israélien The Times of Israël, a indiqué, dans son édition de lundi, que l’envoyé américain a fait état d’une possible solution diplomatique, qui «inclurait le retrait du Hezbollah de la frontière». Toutefois, le média précise que cette «information n’a pas été confirmée officiellement».
De son côté, le bureau de Yoav Gallant a indiqué, dans un communiqué, à l’issue de la rencontre avec l’émissaire américain, qu’Israël était «prêt à résoudre la crise (avec le Hezbollah) par le biais d’accords diplomatiques».
«Toutefois, nous sommes également prêts à faire face à tout autre scénario», a-t-il prévenu, en allusion à une possible opération militaire qui éloignerait le Hezbollah de sa frontière nord, en cas d’échec des missions diplomatiques.
M. Hochstein s’est aussi entretenu avec le Premier ministre Benjamin Netanyahou, le président Isaac Herzog et le ministre du Cabinet de guerre Benny Gantz.
«De hauts responsables israéliens se sont montrés optimistes quant à un accord potentiel, pour la première fois depuis le début de la guerre il y a près de quatre mois», ont indiqué les médias israéliens.
Rappelons que les émissaires occidentaux, engagés dans une mission de bons offices pour empêcher un élargissement du conflit militaire entre Israël et le Hezbollah, tablent sur un accord en trois phases: «Un accord intérimaire qui comprendra un retrait des combattants du Hezbollah de 8 à 10 kilomètres des zones proches de la frontière avec Israël, un renforcement de la présence des Casques bleus de la Finul et de l’armée libanaise dans la région et le retour des habitants (Israéliens et Libanais) dans leurs demeures respectives des deux côtés de la frontière», une fois que celle-ci sera sécurisée.
L’accord en question inclurait également «un cadre de discussions autour de la délimitation de la frontière terrestre entre Israël et le Liban».
Amos Hochstein, l’artisan de l’accord libano-israélien autour de la frontière maritime, doit également conduire les pourparlers indirects pour la délimitation de la frontière terrestre. Il doit se rendre incessamment au Liban, où le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, est attendu mardi.
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