L'Espagne a annoncé lundi le déblocage d'une aide d'urgence de 3,5 millions d'euros pour l'Unrwa, l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, dont le bon fonctionnement est menacé par la suspension du financement de nombreux pays après des accusations d'Israël.
"L'Espagne va débloquer une enveloppe urgente de 3,5 millions d'euros pour que l'Unrwa puisse maintenir ses activités à court terme", a indiqué le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Luis Albares, lors d'une comparution devant une commission parlementaire.
"La situation de l'Unrwa est désespérée et il existe un risque important que ses activités humanitaires à Gaza soient paralysées dans les prochaines semaines", a-t-il ajouté.
"Colonne vertébrale" de l'aide dans la bande de Gaza, selon l'ONU, l'Unrwa est accusée par Israël d'être "totalement infiltrée par le Hamas". Selon Israël, 12 des 13.000 employés de cette agence à Gaza sont impliqués dans l'attaque du 7 octobre.
À la suite de ces accusations, l'agence onusienne a renvoyé la plupart des personnes mises en cause et promis de mener une enquête approfondie, avec des poursuites judiciaires le cas échéant.
En réaction, une douzaine de pays, dont d'importants donateurs comme les États-Unis, l'Allemagne, le Royaume-Uni et la Suède, ont annoncé suspendre leur financement à l'agence.
Selon le chef de la diplomatie européenne, l'Espagnol Josep Borrell, les fonds suspendus s'élèvent actuellement à "plus de 440 millions de dollars, soit près de la moitié des revenus attendus de l'agence en 2024".
Au sein de l'Union européenne, l'Espagne est l'une des voix les plus critiques à l'égard d'Israël depuis le début du conflit qui a fait 1.160 morts en Israël, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de chiffres officiels israéliens.
Maria Chami, avec AFP
"L'Espagne va débloquer une enveloppe urgente de 3,5 millions d'euros pour que l'Unrwa puisse maintenir ses activités à court terme", a indiqué le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Luis Albares, lors d'une comparution devant une commission parlementaire.
"La situation de l'Unrwa est désespérée et il existe un risque important que ses activités humanitaires à Gaza soient paralysées dans les prochaines semaines", a-t-il ajouté.
"Colonne vertébrale" de l'aide dans la bande de Gaza, selon l'ONU, l'Unrwa est accusée par Israël d'être "totalement infiltrée par le Hamas". Selon Israël, 12 des 13.000 employés de cette agence à Gaza sont impliqués dans l'attaque du 7 octobre.
À la suite de ces accusations, l'agence onusienne a renvoyé la plupart des personnes mises en cause et promis de mener une enquête approfondie, avec des poursuites judiciaires le cas échéant.
En réaction, une douzaine de pays, dont d'importants donateurs comme les États-Unis, l'Allemagne, le Royaume-Uni et la Suède, ont annoncé suspendre leur financement à l'agence.
Selon le chef de la diplomatie européenne, l'Espagnol Josep Borrell, les fonds suspendus s'élèvent actuellement à "plus de 440 millions de dollars, soit près de la moitié des revenus attendus de l'agence en 2024".
Au sein de l'Union européenne, l'Espagne est l'une des voix les plus critiques à l'égard d'Israël depuis le début du conflit qui a fait 1.160 morts en Israël, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de chiffres officiels israéliens.
Maria Chami, avec AFP
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