Selon des informations, le Quintette, qui regroupe l'Arabie saoudite, les États-Unis, la France, le Qatar et l'Égypte, chargé de suivre la situation au Liban, se prépare à tenir une réunion à Riyad. Il a été rapporté que la réunion pourrait rassembler les ministres des Affaires étrangères, avec la participation des ambassadeurs de ces pays au Liban. L'objectif de cette rencontre serait de souligner la nécessité de faire la distinction entre l’élection présidentielle au Liban, d'une part, et les développements en cours dans le sud du pays, d'autre part.
En effet, les Cinq se sont entendus sur le fait que le chef des Marada, Sleiman Frangié, ne peut pas être soutenu pour la présidence de la République en tant que candidat du tandem Hezbollah et Amal. Leur soutien va plutôt au commandant en chef de l'armée, le général Joseph Aoun, à l’exception du Qatar qui soutient le directeur par intérim de la Sûreté générale, Elias el-Baysari. De sources bien informées, les discussions ont révélé que la prorogation du mandat du général Aoun à la tête de l'armée, grâce à un accord régional et international, vise à le propulser à la présidence de la République, sous réserve que toutes les conditions nécessaires soient réunies, en premier lieu desquelles l'approbation du Hezbollah et son abandon de son candidat, Frangié.
D’après ces sources, il existe une réelle volonté au sein du Quintette de renforcer le dialogue avec l'Iran, notamment de la part de l'Arabie saoudite et du Qatar. Cette démarche vise initialement à abandonner la candidature de Frangié et à envisager une troisième option, peut-être en faveur du commandant en chef de l'armée, sous réserve de l'approbation des Iraniens et, éventuellement, du soutien des Qataris pour sceller le consensus au sein du Quintette.
Dans ce contexte, à en croire les sources, certaines déclarations favorables à Frangié, émanant de factions non affiliées au soi-disant «axe de la résistance», suscitent l’appréhension de certains membres du Quintette, surtout en raison de l’absence d'un soutien chrétien généralisé en sa faveur. En revanche, le général Joseph Aoun bénéficie d'un large soutien parmi les chrétiens, notamment des Forces libanaises, des Kataëb et de plusieurs députés chrétiens de différentes régions. De plus, il est suggéré que le général El-Baysari a peut-être obtenu l'approbation du chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, sans que cela ait été confirmé ou nié par ce dernier. De plus, il pourrait également bénéficier du soutien d'autres députés chrétiens au cas où le général Aoun ne parviendrait pas à se lancer dans la course présidentielle.
Malgré les développements précédents, ces sources ne prévoient pas d'élection présidentielle à moyen terme. Selon elles, les préparatifs actuels visent plutôt à anticiper la période post «feu vert», qui dépend du Hezbollah et ne sera révélée que lorsque les circonstances régionales le permettront. À ce moment-là, peut-être que le Hezb sera convaincu qu’imposer un candidat présidentiel ne servira pas les intérêts du Liban et encore moins des Libanais.
En effet, les Cinq se sont entendus sur le fait que le chef des Marada, Sleiman Frangié, ne peut pas être soutenu pour la présidence de la République en tant que candidat du tandem Hezbollah et Amal. Leur soutien va plutôt au commandant en chef de l'armée, le général Joseph Aoun, à l’exception du Qatar qui soutient le directeur par intérim de la Sûreté générale, Elias el-Baysari. De sources bien informées, les discussions ont révélé que la prorogation du mandat du général Aoun à la tête de l'armée, grâce à un accord régional et international, vise à le propulser à la présidence de la République, sous réserve que toutes les conditions nécessaires soient réunies, en premier lieu desquelles l'approbation du Hezbollah et son abandon de son candidat, Frangié.
D’après ces sources, il existe une réelle volonté au sein du Quintette de renforcer le dialogue avec l'Iran, notamment de la part de l'Arabie saoudite et du Qatar. Cette démarche vise initialement à abandonner la candidature de Frangié et à envisager une troisième option, peut-être en faveur du commandant en chef de l'armée, sous réserve de l'approbation des Iraniens et, éventuellement, du soutien des Qataris pour sceller le consensus au sein du Quintette.
Dans ce contexte, à en croire les sources, certaines déclarations favorables à Frangié, émanant de factions non affiliées au soi-disant «axe de la résistance», suscitent l’appréhension de certains membres du Quintette, surtout en raison de l’absence d'un soutien chrétien généralisé en sa faveur. En revanche, le général Joseph Aoun bénéficie d'un large soutien parmi les chrétiens, notamment des Forces libanaises, des Kataëb et de plusieurs députés chrétiens de différentes régions. De plus, il est suggéré que le général El-Baysari a peut-être obtenu l'approbation du chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, sans que cela ait été confirmé ou nié par ce dernier. De plus, il pourrait également bénéficier du soutien d'autres députés chrétiens au cas où le général Aoun ne parviendrait pas à se lancer dans la course présidentielle.
Malgré les développements précédents, ces sources ne prévoient pas d'élection présidentielle à moyen terme. Selon elles, les préparatifs actuels visent plutôt à anticiper la période post «feu vert», qui dépend du Hezbollah et ne sera révélée que lorsque les circonstances régionales le permettront. À ce moment-là, peut-être que le Hezb sera convaincu qu’imposer un candidat présidentiel ne servira pas les intérêts du Liban et encore moins des Libanais.
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