Blinken en Israël pour prôner une trêve
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken doit discuter mercredi avec les responsables israéliens d'une une trêve entre l'État hébreu et le Hamas. 

Lors de sa visite en Israël mercredi, le secrétaire d'État américain Antony Blinken a exprimé son optimisme quant à un éventuel cessez-le-feu à Gaza et à la libération des otages, tout en soulignant la nécessité de poursuivre les négociations.

Alors que M. Blinken rencontrait les dirigeants israéliens à Jérusalem, un responsable égyptien a déclaré à l'AFP qu'un "nouveau cycle de négociations" débuterait jeudi au Caire. Ces négociations viseraient à instaurer "le calme dans la bande de Gaza", qui en est à son cinquième mois de guerre.

Une source du Hamas ayant connaissance du dossier a déclaré que le groupe militant palestinien avait accepté les pourparlers, avec pour objectif "un cessez-le-feu, la fin de la guerre et un accord d'échange de prisonniers".

La semaine dernière, une source du Hamas a déclaré que la nouvelle trêve proposée prévoyait une pause de six semaines dans les combats et un échange d'otages et de prisonniers, ainsi qu'une augmentation de l'aide à Gaza, mais les négociations se sont poursuivies depuis.

L'envoyé spécial des États-Unis, qui effectue sa cinquième tournée au Moyen-Orient depuis l'attentat du 7 octobre, a rencontré le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et d'autres membres de son cabinet de guerre.


M. Blinken a également lancé un nouvel appel en faveur d'une augmentation de l'aide à Gaza, dont les 2,4 millions d'habitants subissent un siège paralysant et de graves pénuries d'eau potable, de nourriture, de carburant et de fournitures médicales.

M. Blinken s'est ensuite rendu en Cisjordanie occupée où il a rencontré le président palestinien Mahmoud Abbas.

En Israël, le Forum des familles d'otages et de disparus a déclaré que les personnes encore en captivité "sont confrontées à l'obscurité, à la faim, à la peur, à la solitude et aux abus sexuels" et a averti que "si nous ne les sortons pas immédiatement de là, elles risquent de ne pas survivre un jour de plus".

Avec AFP

 
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