- Accueil
- Guerre au Moyen-Orient
- Rafah: deux otages libérés dans une opération israélienne
©(Photo de SAID KHATIB/AFP)
Israël a annoncé, lundi, avoir libéré deux otages à Rafah, lors d’une opération nocturne. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, souhaite élargir son offensive à Rafah afin d’éliminer le mouvement islamiste.
L’armée israélienne a annoncé la libération de deux otages lors d’une opération nocturne à Gaza. Selon le Hamas, près de 100 Palestiniens ont été tués au cours de la nuit.
Fernando Simon Marman, 60 ans et Louis Har, 70 ans, ont été libérés lors d’une opération nocturne à Rafah, menée conjointement par l’armée, le Shin Beth (Sécurité intérieure) et la police israélienne, ont indiqué ces services, précisant que le Premier ministre Benjamin Netanyahou et d’autres responsables avaient suivi le déroulé de cette opération.
Les forces israéliennes ont fait irruption «avec des explosifs» dans un bâtiment de Rafah où étaient détenus ces otages, a indiqué l’armée.
«Une fusillade a eu lieu et il y a eu des tirs depuis des bâtiments voisins. L’armée de l’air a mené des frappes. De nombreux terroristes ont été tués ainsi qu’un de nos soldats», a déclaré le porte-parole de l’armée, Daniel Hagari.
Le ministère de la Santé de Gaza a fait état, de son côté, «d’environ 100 morts» dans une «attaque», incluant des frappes contre de nombreux bâtiments, à Rafah, une ville à la pointe sud de Gaza, où s’entassent 1,4 million de Palestiniens, selon l’ONU. La grande majorité y a trouvé refuge ces derniers mois pour tenter d’échapper aux combats et aux bombardements dans le reste du territoire.
Les deux otages, ayant la nationalité israélienne et argentine et enlevés au kibboutz Nir Yitzhak, ont ensuite été héliportés à l’hôpital Sheba, situé à Ramat Gan, près de Tel-Aviv, où ils «sont dans un état stable», a assuré Arnon Afek, le directeur de l’établissement.
Dans un post sur X, le bureau du président argentin Javier Milei a exprimé «sa gratitude» envers l’armée israélienne pour la libération des otages.
Benjamin Netanyahou a réaffirmé lundi sa détermination à vaincre le Hamas. «Seule la poursuite de la pression militaire, jusqu'à la victoire complète, aboutira à la libération de tous nos otages», a-t-il déclaré.
Netanyahou a ordonné, la semaine dernière, à son armée, de préparer une offensive sur Rafah, à la frontière avec l’Égypte, où se masse actuellement plus de la moitié de la population de Gaza, suscitant l’inquiétude de la communauté internationale.
Le Hamas a prévenu, dimanche, qu’une telle offensive «torpillerait» tout accord pour une libération des otages enlevés lors de son attaque le 7 octobre contre Israël et qu’il détient encore à Gaza.
Le président américain Joe Biden a exhorté le Premier ministre israélien, lors d’un entretien téléphonique dimanche, à «garantir la sécurité» de la population palestinienne avant une offensive sur Rafah. Plusieurs États ont mis en garde contre une «catastrophe humanitaire» en cas d’assaut sur la ville surpeuplée.
Avec AFP
L’armée israélienne a annoncé la libération de deux otages lors d’une opération nocturne à Gaza. Selon le Hamas, près de 100 Palestiniens ont été tués au cours de la nuit.
Fernando Simon Marman, 60 ans et Louis Har, 70 ans, ont été libérés lors d’une opération nocturne à Rafah, menée conjointement par l’armée, le Shin Beth (Sécurité intérieure) et la police israélienne, ont indiqué ces services, précisant que le Premier ministre Benjamin Netanyahou et d’autres responsables avaient suivi le déroulé de cette opération.
Les forces israéliennes ont fait irruption «avec des explosifs» dans un bâtiment de Rafah où étaient détenus ces otages, a indiqué l’armée.
«Une fusillade a eu lieu et il y a eu des tirs depuis des bâtiments voisins. L’armée de l’air a mené des frappes. De nombreux terroristes ont été tués ainsi qu’un de nos soldats», a déclaré le porte-parole de l’armée, Daniel Hagari.
Le ministère de la Santé de Gaza a fait état, de son côté, «d’environ 100 morts» dans une «attaque», incluant des frappes contre de nombreux bâtiments, à Rafah, une ville à la pointe sud de Gaza, où s’entassent 1,4 million de Palestiniens, selon l’ONU. La grande majorité y a trouvé refuge ces derniers mois pour tenter d’échapper aux combats et aux bombardements dans le reste du territoire.
Les deux otages, ayant la nationalité israélienne et argentine et enlevés au kibboutz Nir Yitzhak, ont ensuite été héliportés à l’hôpital Sheba, situé à Ramat Gan, près de Tel-Aviv, où ils «sont dans un état stable», a assuré Arnon Afek, le directeur de l’établissement.
Dans un post sur X, le bureau du président argentin Javier Milei a exprimé «sa gratitude» envers l’armée israélienne pour la libération des otages.
Benjamin Netanyahou a réaffirmé lundi sa détermination à vaincre le Hamas. «Seule la poursuite de la pression militaire, jusqu'à la victoire complète, aboutira à la libération de tous nos otages», a-t-il déclaré.
Netanyahou a ordonné, la semaine dernière, à son armée, de préparer une offensive sur Rafah, à la frontière avec l’Égypte, où se masse actuellement plus de la moitié de la population de Gaza, suscitant l’inquiétude de la communauté internationale.
Le Hamas a prévenu, dimanche, qu’une telle offensive «torpillerait» tout accord pour une libération des otages enlevés lors de son attaque le 7 octobre contre Israël et qu’il détient encore à Gaza.
Le président américain Joe Biden a exhorté le Premier ministre israélien, lors d’un entretien téléphonique dimanche, à «garantir la sécurité» de la population palestinienne avant une offensive sur Rafah. Plusieurs États ont mis en garde contre une «catastrophe humanitaire» en cas d’assaut sur la ville surpeuplée.
Avec AFP
Lire aussi
Commentaires