New look, new me. Cette expression anglo-saxonne, qui signifie en gros qu’une personne adopte un nouveau look pour refléter un changement au niveau de son attitude ou de sa personnalité, s’applique-t-elle au chef du Courant du futur et ancien Premier ministre, Saad Hariri?
L’arrivée du leader sunnite dimanche soir à Beyrouth, pour la commémoration du 19ᵉ anniversaire de l’assassinat de son père, l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, le 14 février 2005, son look, mais aussi son agenda chargé, ont donné lieu à de nombreuses spéculations. Celles-ci sont surtout en rapport avec un possible retour progressif de Saad Hariri à la vie politique, qu’il avait suspendue en janvier 2022.
Plusieurs indices iraient dans ce sens. Il est certain qu’ils n’ont rien à voir avec le nouveau look de l’ancien Premier ministre, lequel a alimenté les commentaires sur les réseaux sociaux. Ils trouvent leurs racines dans une comparaison entre la nature de sa visite à Beyrouth, en 2020, effectuée à la sauvette, et celle de 2024, qui revêt un aspect presque officiel et le propulse ainsi de nouveau dans la sphère des leaders du pays qu’il avait quitté deux ans plus tôt.
Mais, dans les rangs de l’opposition, on ne cautionne pas ce raisonnement. On relève que les conditions qui lui avaient dicté, en 2022, la suspension de ses activités politiques et son départ du Liban n’ont pas été éliminées pour justifier son retour à la vie politique. On fait par là allusion à l’emprise du Hezbollah sur le pays, aux relations avec l’Arabie saoudite, dont l’engagement en faveur du Liban se manifeste seulement à travers le Quintette et l’aide à la population, et à l’absence d’un consensus politique pour un redressement économique et des réformes sérieuses.
Il reste que, selon les mêmes sources, Saad Hariri a voulu montrer qu’en dépit de la suspension de ses activités politiques, il reste engagé au Liban et prêt à assumer un rôle de premier plan.
Pour son premier déplacement, il s’est rendu auprès de son successeur, le Premier ministre sortant, Najib Mikati. Il s’est toutefois abstenu de répondre aux questions des journalistes, se contentant de leur donner rendez-vous le 14 février, pour la cérémonie commémorant l’assassinat de son père. Un accueil officiel lui a été réservé au Sérail, sachant qu’il avait également eu un entretien avec Najib Mikati, à la même occasion en 2023. Mais leur rencontre était alors restée loin des feux de la rampe et annoncée plus tard, dans un communiqué publié par la Maison du centre, en même temps que les autres entretiens qu’il avait tenus à Beyrouth.
Il est intéressant de relever que son conseiller à Moscou pour les affaires russes, Georges Chaabane, a annoncé, quelques heures plus tard, que le chef du Courant du futur s’était récemment entretenu avec le vice-ministre des Affaires étrangères chargé du Moyen-Orient, Mikhaïl Bogdanov, qui lui a remis une invitation à Moscou.
Mardi, l’agenda du leader sunnite comprend des entretiens avec des ambassadeurs, dont des représentants des Cinq (États-Unis, France, Arabie saoudite, Égypte et Qatar) en charge du dossier libanais. De source proche de la Maison du centre, on n’a pas voulu préciser quels ambassadeurs seront accueillis par M. Hariri.
L’arrivée du leader sunnite dimanche soir à Beyrouth, pour la commémoration du 19ᵉ anniversaire de l’assassinat de son père, l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, le 14 février 2005, son look, mais aussi son agenda chargé, ont donné lieu à de nombreuses spéculations. Celles-ci sont surtout en rapport avec un possible retour progressif de Saad Hariri à la vie politique, qu’il avait suspendue en janvier 2022.
Plusieurs indices iraient dans ce sens. Il est certain qu’ils n’ont rien à voir avec le nouveau look de l’ancien Premier ministre, lequel a alimenté les commentaires sur les réseaux sociaux. Ils trouvent leurs racines dans une comparaison entre la nature de sa visite à Beyrouth, en 2020, effectuée à la sauvette, et celle de 2024, qui revêt un aspect presque officiel et le propulse ainsi de nouveau dans la sphère des leaders du pays qu’il avait quitté deux ans plus tôt.
Mais, dans les rangs de l’opposition, on ne cautionne pas ce raisonnement. On relève que les conditions qui lui avaient dicté, en 2022, la suspension de ses activités politiques et son départ du Liban n’ont pas été éliminées pour justifier son retour à la vie politique. On fait par là allusion à l’emprise du Hezbollah sur le pays, aux relations avec l’Arabie saoudite, dont l’engagement en faveur du Liban se manifeste seulement à travers le Quintette et l’aide à la population, et à l’absence d’un consensus politique pour un redressement économique et des réformes sérieuses.
Il reste que, selon les mêmes sources, Saad Hariri a voulu montrer qu’en dépit de la suspension de ses activités politiques, il reste engagé au Liban et prêt à assumer un rôle de premier plan.
Pour son premier déplacement, il s’est rendu auprès de son successeur, le Premier ministre sortant, Najib Mikati. Il s’est toutefois abstenu de répondre aux questions des journalistes, se contentant de leur donner rendez-vous le 14 février, pour la cérémonie commémorant l’assassinat de son père. Un accueil officiel lui a été réservé au Sérail, sachant qu’il avait également eu un entretien avec Najib Mikati, à la même occasion en 2023. Mais leur rencontre était alors restée loin des feux de la rampe et annoncée plus tard, dans un communiqué publié par la Maison du centre, en même temps que les autres entretiens qu’il avait tenus à Beyrouth.
Il est intéressant de relever que son conseiller à Moscou pour les affaires russes, Georges Chaabane, a annoncé, quelques heures plus tard, que le chef du Courant du futur s’était récemment entretenu avec le vice-ministre des Affaires étrangères chargé du Moyen-Orient, Mikhaïl Bogdanov, qui lui a remis une invitation à Moscou.
Mardi, l’agenda du leader sunnite comprend des entretiens avec des ambassadeurs, dont des représentants des Cinq (États-Unis, France, Arabie saoudite, Égypte et Qatar) en charge du dossier libanais. De source proche de la Maison du centre, on n’a pas voulu préciser quels ambassadeurs seront accueillis par M. Hariri.
Lire aussi
Commentaires