©Les experts affirment que la technologie des missiles balistiques des Houthis est largement fournie par L'Iran, à l'instar de cet engin exposé sur une place à Téhéran lors d'une commémoration. (AFP)
C'est la troisième attaque houthie ciblant les Emirats arabes unis depuis début janvier: Abou Dhabi a affirmé dans la nuit de dimanche à lundi avoir intercepté un missile balistique lancé par les rebelles yéménites houthis, une attaque qui coïncide avec la première visite officielle du président israélien, Isaac Herzog, à Abou Dhabi depuis que les deux pays ont signé un accord de paix en 2020.
"Les défenses antiaériennes ont intercepté et détruit un missile balistique lancé par les terroristes houthis visant notre pays", a affirmé le ministère émirati de la Défense dans un communiqué. Les débris du missile sont tombés dans une zone non peuplée et aucune victime n'est à déplorer, ont précisé les autorités des Emirats, selon lesquelles l'attaque n'a eu aucun impact sur le trafic aérien. Le ministère ajoute avoir détruit le lanceur de missiles houthi au Yémen, sans préciser sa localisation. Les Émirats disent être "totalement prêts à faire face à toute menace" et prendre "toutes les mesures nécessaires pour protéger les Émirats arabes unis de toute attaque".
Cette attaque est la troisième contre les Emirats depuis début janvier. Le 17, une attaque de drones et de missiles avait fait trois morts à Abou Dhabi, et le 24, deux tirs de missiles balistiques avaient été interceptés par les forces américaines basées dans la capitale émiratie.
L'attaque coïncide avec la première visite officielle du président israélien, Isaac Herzog, à Abou Dhabi. Dans un communiqué, le cabinet du président israélien a assuré qu'il "poursuivrait sa visite comme prévu".
Les Houthis n'ont pour l'instant fait aucun commentaire, mais indiqué qu'ils publieraient un communiqué sur une opération dans les Emirats. Les Emirats font partie d'une coalition militaire dirigée par l'Arabie saoudite qui soutient depuis 2015 le gouvernement du Yémen contre les Houthis soutenus par l'Iran. Les Emirats ont retiré leurs troupes du Yémen en 2019, mais restent un acteur influent dans le conflit.
Un responsable émirati avait déclaré jeudi à l'AFP que les attaques des Houthis ne deviendraient pas une "nouvelle normalité" pour les Emirats, promettant une défense robuste. "Nous refusons de subir la menace de la terreur houthie qui vise notre peuple et notre mode de vie", a ajouté le responsable. Les rebelles houthis ont menacé de nouvelles attaques contre les Émirats arabes unis, qui accueillent des troupes américaines et sont l'un des plus gros acheteurs d'armes au monde. "Les Émirats arabes unis disposent de capacités de défense de classe mondiale et cherchent constamment à les mettre à jour", a déclaré le responsable, ajoutant que les rebelles houthis "doivent être" désignés comme une organisation terroriste.
La multiplication des attaques des Houthis contre les Emirats, richissime pays du Golfe qui tient à sa réputation d'oasis de paix au Moyen-Orient, ouvre une nouvelle page dans la guerre du Yémen déclenchée en 2014. En plus de sept ans de guerre, toutes les parties du conflit ont été accusées de "crimes de guerre" par des experts de l'ONU. Mise en cause pour de multiples "bavures", la coalition a reconnu des "erreurs" mais accuse les rebelles d'utiliser les civils comme boucliers humains. L'ONU tente en vain depuis plusieurs années de mettre fin à ce conflit dévastateur qui a fait, selon elle, 377000 morts et poussé une population de 30 millions d'habitants au bord de la famine au Yémen, pays le plus pauvre de la péninsule arabique. L'Iran est accusé par la communauté internationale d'être le principal soutien des Houthis, à cause de la proximité idéologique et religieuse (les Houthis appartiennent à une branche du chiisme), ainsi que son principal fournisseur d'armes et de technologie militaire, ce que Téhéran a toujours démenti.
Avec AFP
Cette attaque est la troisième contre les Emirats depuis début janvier. Le 17, une attaque de drones et de missiles avait fait trois morts à Abou Dhabi, et le 24, deux tirs de missiles balistiques avaient été interceptés par les forces américaines basées dans la capitale émiratie.
L'attaque coïncide avec la première visite officielle du président israélien, Isaac Herzog, à Abou Dhabi. Dans un communiqué, le cabinet du président israélien a assuré qu'il "poursuivrait sa visite comme prévu".
Les Houthis n'ont pour l'instant fait aucun commentaire, mais indiqué qu'ils publieraient un communiqué sur une opération dans les Emirats. Les Emirats font partie d'une coalition militaire dirigée par l'Arabie saoudite qui soutient depuis 2015 le gouvernement du Yémen contre les Houthis soutenus par l'Iran. Les Emirats ont retiré leurs troupes du Yémen en 2019, mais restent un acteur influent dans le conflit.
Un responsable émirati avait déclaré jeudi à l'AFP que les attaques des Houthis ne deviendraient pas une "nouvelle normalité" pour les Emirats, promettant une défense robuste. "Nous refusons de subir la menace de la terreur houthie qui vise notre peuple et notre mode de vie", a ajouté le responsable. Les rebelles houthis ont menacé de nouvelles attaques contre les Émirats arabes unis, qui accueillent des troupes américaines et sont l'un des plus gros acheteurs d'armes au monde. "Les Émirats arabes unis disposent de capacités de défense de classe mondiale et cherchent constamment à les mettre à jour", a déclaré le responsable, ajoutant que les rebelles houthis "doivent être" désignés comme une organisation terroriste.
La multiplication des attaques des Houthis contre les Emirats, richissime pays du Golfe qui tient à sa réputation d'oasis de paix au Moyen-Orient, ouvre une nouvelle page dans la guerre du Yémen déclenchée en 2014. En plus de sept ans de guerre, toutes les parties du conflit ont été accusées de "crimes de guerre" par des experts de l'ONU. Mise en cause pour de multiples "bavures", la coalition a reconnu des "erreurs" mais accuse les rebelles d'utiliser les civils comme boucliers humains. L'ONU tente en vain depuis plusieurs années de mettre fin à ce conflit dévastateur qui a fait, selon elle, 377000 morts et poussé une population de 30 millions d'habitants au bord de la famine au Yémen, pays le plus pauvre de la péninsule arabique. L'Iran est accusé par la communauté internationale d'être le principal soutien des Houthis, à cause de la proximité idéologique et religieuse (les Houthis appartiennent à une branche du chiisme), ainsi que son principal fournisseur d'armes et de technologie militaire, ce que Téhéran a toujours démenti.
Avec AFP
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