Les Sénégalais restent dans le flou quant à la tenue de l'élection présidentielle après l'invalidation, par le Conseil constitutionnel(Cc), du report de cette dernière par le chef de l'État, Macky Sall.
Le Cc, saisi par des opposants au report, a constaté jeudi «l'impossibilité d'organiser l'élection présidentielle à la date initialement prévue», compte tenu du retard pris, et «invite les autorités compétentes à la tenir dans les meilleurs délais».
Il a réaffirmé le principe d'«intangibilité» de la durée de cinq ans du mandat présidentiel, celui du président Sall expirant le 2 avril.
Au lendemain de cet arrêt historique des «Sages», le pays attend de savoir quand et comment il va voter. Le Cc avait validé 20 candidatures en janvier.
Le président Sall, élu en 2012 et réélu en 2019, reste dans l'immédiat silencieux, ses collaborateurs disant «prendre acte» du verdict du Conseil, qui n'est pas susceptible de recours.
Le Sénégal, réputé pour sa stabilité dans une région secouée par les coups d'État et les faits accomplis, traverse l'une des pires crises politiques de son histoire post-indépendance depuis l'annonce, le 3 février, par le président Sall, du report de facto de la présidentielle, prévue le 25 février.
L'Assemblée nationale a ensuite repoussé le scrutin au 15 décembre, après avoir fait évacuer l'opposition de force et prolongé le mandat du chef de l'État jusqu'à l'installation de son successeur.
Cet ajournement a provoqué des heurts qui ont fait trois morts, lors de manifestations réprimées, et donné lieu à des dizaines d'interpellations. De nouveaux appels ont été lancés à manifester vendredi après-midi et samedi.
L'opposition et la société civile ont crié au «coup d'État constitutionnel», la première accusant le camp présidentiel de vouloir éviter la défaite de son candidat, le Premier ministre Amadou Ba, et suspectant M. Sall de vouloir se maintenir au pouvoir.
Le président a, lui, juré qu'il ne se représenterait pas pour un troisième mandat, justifiant le report par la crainte d'une contestation du scrutin susceptible de provoquer de nouveaux accès de violence après ceux de 2021 et 2023.
Dans l'opposition, Amadou Ba a déclaré que «Macky doit organiser l'élection présidentielle avant la fin de son mandat, le 2 avril 2024, qui reste la date de passation», a rapporté le quotidien Walf.
Les partenaires africains et l'UE appellent à un scrutin dans les meilleurs délais.
Le Cc, saisi par des opposants au report, a constaté jeudi «l'impossibilité d'organiser l'élection présidentielle à la date initialement prévue», compte tenu du retard pris, et «invite les autorités compétentes à la tenir dans les meilleurs délais».
Il a réaffirmé le principe d'«intangibilité» de la durée de cinq ans du mandat présidentiel, celui du président Sall expirant le 2 avril.
Au lendemain de cet arrêt historique des «Sages», le pays attend de savoir quand et comment il va voter. Le Cc avait validé 20 candidatures en janvier.
Le président Sall, élu en 2012 et réélu en 2019, reste dans l'immédiat silencieux, ses collaborateurs disant «prendre acte» du verdict du Conseil, qui n'est pas susceptible de recours.
Le Sénégal, réputé pour sa stabilité dans une région secouée par les coups d'État et les faits accomplis, traverse l'une des pires crises politiques de son histoire post-indépendance depuis l'annonce, le 3 février, par le président Sall, du report de facto de la présidentielle, prévue le 25 février.
L'Assemblée nationale a ensuite repoussé le scrutin au 15 décembre, après avoir fait évacuer l'opposition de force et prolongé le mandat du chef de l'État jusqu'à l'installation de son successeur.
Cet ajournement a provoqué des heurts qui ont fait trois morts, lors de manifestations réprimées, et donné lieu à des dizaines d'interpellations. De nouveaux appels ont été lancés à manifester vendredi après-midi et samedi.
L'opposition et la société civile ont crié au «coup d'État constitutionnel», la première accusant le camp présidentiel de vouloir éviter la défaite de son candidat, le Premier ministre Amadou Ba, et suspectant M. Sall de vouloir se maintenir au pouvoir.
Le président a, lui, juré qu'il ne se représenterait pas pour un troisième mandat, justifiant le report par la crainte d'une contestation du scrutin susceptible de provoquer de nouveaux accès de violence après ceux de 2021 et 2023.
Dans l'opposition, Amadou Ba a déclaré que «Macky doit organiser l'élection présidentielle avant la fin de son mandat, le 2 avril 2024, qui reste la date de passation», a rapporté le quotidien Walf.
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