©(Said KHATIB, AFP)
Le Hamas menace de suspendre les négociations de trêve tant que l'aide humanitaire n'est pas acheminée dans la bande de Gaza alors que le territoire est au bord de la famine et que l'armée israélienne se prépare à entrer à Rafah.
Le Hamas a menacé samedi soir de quitter les pourparlers de trêve si une aide supplémentaire n'était pas rapidement acheminée dans la bande de Gaza, y compris dans le nord du territoire menacé de famine.
"Les négociations ne peuvent pas avoir lieu tant que la faim ronge le peuple palestinien. Le mouvement a l'intention de suspendre les négociations jusqu'à ce que l'aide soit apportée au nord de Gaza", a indiqué un "dirigeant" du Hamas dans un communiqué diffusé par al-Aqsa, la chaîne du mouvement.
Interrogé par l'AFP, un haut responsable du mouvement islamiste palestinien requérant l'anonymat a confirmé "que les médiateurs égyptiens et qataris avaient été informés de l'intention du Hamas de suspendre les négociations jusqu'à ce que l'aide soit apportée dans la bande de Gaza, incluant le nord".
Des négociations complexes à propos d'une trêve dans les combats, d'une libération d'otages retenus à Gaza et de prisonniers palestiniens écroués par Israël, se poursuivent par l'intermédiaire des pays médiateurs, l'Egypte, le Qatar et les Etats-Unis.
Le Hamas insiste entre autres sur un "cessez-le-feu total" et le retrait des forces israéliennes de la bande de Gaza. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, dont la guerre à Gaza vise à "anéantir" le mouvement islamiste, refuse à ce stade les exigences du Hamas et évoque une pause dans les combats plutôt que la fin des hostilités.
Ces déclarations surviennent alors que l'armée israélienne se prépare à lancer une offensive sur la ville de Rafah, à la pointe sud de la bande de Gaza, où s'entassent 1,4 million de Palestiniens, en grande majorité des personnes déplacées par les combats, un scénario craint par l'ONU.
Elles interviennent aussi au moment où Gaza se rapproche un peu plus chaque jour de "la famine", notamment dans le nord du territoire, selon le Programme alimentaire mondial (PAM) de l'ONU.
Avec AFP
Le Hamas a menacé samedi soir de quitter les pourparlers de trêve si une aide supplémentaire n'était pas rapidement acheminée dans la bande de Gaza, y compris dans le nord du territoire menacé de famine.
"Les négociations ne peuvent pas avoir lieu tant que la faim ronge le peuple palestinien. Le mouvement a l'intention de suspendre les négociations jusqu'à ce que l'aide soit apportée au nord de Gaza", a indiqué un "dirigeant" du Hamas dans un communiqué diffusé par al-Aqsa, la chaîne du mouvement.
Interrogé par l'AFP, un haut responsable du mouvement islamiste palestinien requérant l'anonymat a confirmé "que les médiateurs égyptiens et qataris avaient été informés de l'intention du Hamas de suspendre les négociations jusqu'à ce que l'aide soit apportée dans la bande de Gaza, incluant le nord".
Des négociations complexes à propos d'une trêve dans les combats, d'une libération d'otages retenus à Gaza et de prisonniers palestiniens écroués par Israël, se poursuivent par l'intermédiaire des pays médiateurs, l'Egypte, le Qatar et les Etats-Unis.
Le Hamas insiste entre autres sur un "cessez-le-feu total" et le retrait des forces israéliennes de la bande de Gaza. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, dont la guerre à Gaza vise à "anéantir" le mouvement islamiste, refuse à ce stade les exigences du Hamas et évoque une pause dans les combats plutôt que la fin des hostilités.
Ces déclarations surviennent alors que l'armée israélienne se prépare à lancer une offensive sur la ville de Rafah, à la pointe sud de la bande de Gaza, où s'entassent 1,4 million de Palestiniens, en grande majorité des personnes déplacées par les combats, un scénario craint par l'ONU.
Elles interviennent aussi au moment où Gaza se rapproche un peu plus chaque jour de "la famine", notamment dans le nord du territoire, selon le Programme alimentaire mondial (PAM) de l'ONU.
Avec AFP
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