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L'UE lance la mission "Aspides" en mer Rouge pour protéger le trafic perturbé par les attaques houthis. Belgique, Italie, Allemagne, France participent, l'Espagne s'abstient.
L'Union européenne a officiellement lancé lundi sa mission de protection du trafic maritime en mer Rouge, perturbé par des attaques des rebelles houthis, a annoncé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
Plusieurs pays ont fait part de leur intention de participer à cette mission baptisée "Aspides" ("bouclier" en grec ancien), dont la Belgique, l'Italie, l'Allemagne et la France. L'Espagne a indiqué qu'elle n'y participerait pas.
"L'Europe va assurer la liberté de navigation en mer Rouge, en coordination avec nos partenaires internationaux", s'est félicitée Mme von der Leyen, sur X (ex-Twitter).
"Nous venons d'approuver le lancement de l'opération militaire navale Aspides dont l'Italie aura le commandement des forces", a confirmé de son côté le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani sur X.
La mission est prévue pour un an, éventuellement renouvelable.
Cela ne signifie pas qu'elle sera immédiatement opérationnelle: il appartiendra à son commandement de déterminer quand elle disposera de ressources suffisantes pour être totalement opérationnelle, ce qui devrait prendre "quelques semaines", selon un un diplomate européen.
La frégate allemande "Hessen" est partie le 8 février en direction de la mer Rouge, avec un équipage de quelque 240 personnes.
La Belgique a, elle, annoncé son intention d'envoyer sa frégate "Marie-Louise". La France s'est dite prête à mettre l'une de ses frégates déjà présente en mer Rouge à disposition de la mission Aspides.
Le Grèce assurera le commandement général de cette mission et l'Italie le commandement opérationnel en mer, avait-on expliqué vendredi de source diplomatique européenne.
Avec l'AFP
L'Union européenne a officiellement lancé lundi sa mission de protection du trafic maritime en mer Rouge, perturbé par des attaques des rebelles houthis, a annoncé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
Plusieurs pays ont fait part de leur intention de participer à cette mission baptisée "Aspides" ("bouclier" en grec ancien), dont la Belgique, l'Italie, l'Allemagne et la France. L'Espagne a indiqué qu'elle n'y participerait pas.
"L'Europe va assurer la liberté de navigation en mer Rouge, en coordination avec nos partenaires internationaux", s'est félicitée Mme von der Leyen, sur X (ex-Twitter).
"Nous venons d'approuver le lancement de l'opération militaire navale Aspides dont l'Italie aura le commandement des forces", a confirmé de son côté le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani sur X.
La mission est prévue pour un an, éventuellement renouvelable.
Cela ne signifie pas qu'elle sera immédiatement opérationnelle: il appartiendra à son commandement de déterminer quand elle disposera de ressources suffisantes pour être totalement opérationnelle, ce qui devrait prendre "quelques semaines", selon un un diplomate européen.
La frégate allemande "Hessen" est partie le 8 février en direction de la mer Rouge, avec un équipage de quelque 240 personnes.
La Belgique a, elle, annoncé son intention d'envoyer sa frégate "Marie-Louise". La France s'est dite prête à mettre l'une de ses frégates déjà présente en mer Rouge à disposition de la mission Aspides.
Le Grèce assurera le commandement général de cette mission et l'Italie le commandement opérationnel en mer, avait-on expliqué vendredi de source diplomatique européenne.
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