Avant-première de «Cabrini» au profit de Cap-Ho
Le Comité d’aide pédiatrique-hospitalisation (Cap-Ho) organise une avant-première du film Cabrini, le mardi 26 mars, à 19h30, au Grand Cinema à l’ABC Achrafieh. Basé sur une vraie histoire, Cabrini est une œuvre d’Alejandro Gómez Monteverde, avec Christiana Dell’Anna, David Morse, John Lithgow, Giancarlo Giannini, Federico Castelluccio et Patch Darragh.

C’est l’histoire de Francesca Cabrini, une immigrée italienne qui arrive à New York, en 1889, où elle est confrontée à la maladie, aux crimes et à des enfants vivant dans la précarité. Francesca Cabrini se lance alors dans une mission audacieuse, celle de convaincre le maire hostile d’assurer des logements et des services de santé aux personnes les plus démunies.

Malgré sa santé fragile et ses connaissances rudimentaires de la langue anglaise, elle se laisse entraîner pas son esprit d’entrepreneuriat pour construire un «empire d’espoir».

Les recettes de cette soirée permettront à Cap-Ho de poursuivre sa mission, en venant en aide aux enfants malades, toutes communautés confondues. À juste titre, puisque cette ONG croit fermement qu’«il ne faut pas laisser un enfant souffrir».
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Un comité de douze dames


Cap-Ho a été fondée en 1995, à l’hôpital Saint-Georges – CHU Beyrouth, à la suite du décès d’un enfant à Tripoli. C’était une initiative de Marleine Eid, qui avait fait le vœu de venir en aide à un enfant dans le besoin. Mais, suivant le conseil de Robert Sacy, professeur de pédiatrie, néonatalogie et réanimation pédiatrique, elle a décidé d’élargir son action. Un comité de douze dames volontaires est ainsi né.

Depuis, Cap-Ho n’a pas eu un moment de répit. Au fil des ans, l’ONG a intensifié son aide, qui a profité à plus de 6.000 enfants. «Depuis une dizaine années, nous collaborons également avec l’aile pédiatrique à l’hôpital de la Quarantaine (dirigé par le Dr Robert Sacy, NDLR) où nous essayons de faire admettre, chaque mois, une dizaine de nos patients, à condition que nos médecins y suivent leur traitement», explique une dame volontaire de Cap-Ho. Cela est d’autant plus nécessaire qu’au vu de la crise économique et financière qui sévit dans le pays depuis plus de cinq ans, l’ONG a du mal à subvenir aux besoins de ses «petits». «Les donateurs se font de plus en plus rares, à un moment où les tiers-payants publics n’arrivent pas à couvrir les frais des traitements», poursuit cette volontaire, précisant qu’un enfant hospitalisé coûte à l’association au moins 3.000 dollars.

De plus, Cap-Ho couvre les traitements médicamenteux de quelque vingt enfants souffrant de maladies chroniques. Elle se partage également, avec le ministère de la Santé, les frais de dialyse d’onze petits patients. «Nous couvrons aussi les examens de laboratoire des enfants, ainsi que tout cas, admis aux urgences», insiste cette dame, soulignant que l’ONG est de plus en plus sollicitée pour des cas d’enfants jetés à la poubelle.

Pour les réservations, les donations ou plus d’informations, prière de composer l’un des deux numéros suivants: 03/344190 ou 03/438612.

N. M.
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