©©Aldo Ayoub
Le leader des Forces libanaises, Samir Geagea, a répondu implicitement, sans le nommer, au secrétaire général adjoint du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, qui avait tiré à boulets rouges le week-end dernier sur les Forces libanaises, les accusant de s’être livré à des tueries et à des actes de violence. « Certains oublient que de très, très, lourds soupçons pèsent sur eux au niveau des assassinats de plusieurs personnalités politiques et intellectuels, sans compter la tentative d’assassinat de Marwan Hamadé », a souligné dans ce cadre M. Geagea.
Le leader des FL a tenu des propos en ce sens au cours d’une cérémonie organisée lundi à Meerab pour l’annonce des candidatures des FL dans la circonscription du Metn-Nord. Il a indiqué que les FL présenteront la candidature de l’ancien ministre Melhem Riachi pour le siège grec-catholique et soutiendront le candidat indépendant Razi Hajj pour l’un des sièges maronites de la circonscription. M. Geagea a rendu un vibrant hommage à cette occasion au député sortant Eddy Abillamaa pour son dévouement constant et sans relâche au sein du parti.
Mettant l’accent sur l’importance de la circonscription du Metn-Nord, le leader des FL a rappelé que le mouvement de contestation lancé le 17 octobre 2019 avait député avec force à Jal el-Dib et au littoral du Metn grâce aux vastes rassemblements populaires organisés dans cette région et qui se sont étendus par la suite au Kesrouan, à Jbeil, au Liban-Nord et dans d’autres zones périphériques. « Le Metn sera le porte-étendard du changement et jouera un rôle-clé pour sortir le pays de la crise dans laquelle nous a entraîné le tandem de Mar Mikhaël (le Hezbollah et le Courant patriotique libre), a déclaré M. Geagea. Les voix des hommes libres, des souverainistes, de ceux qui prônent le changement s’élèveront dans le Metn et dans les autres régions face à ceux qui détiennent le pouvoir ».
Et d’ajouter : « En tant que Forces libanaises, il est de notre devoir de conduire ce changement au Metn par le biais de personnalités auxquelles les Libanais sont accoutumés, des personnalités intègres, fermes, qui prônent le changement, qui ont œuvré et qui continueront d’ouvrer pour l’unité des rangs ». M. Geagea a ensuite annoncé la candidature de l’ancien ministre Melhem Riachi et de M. Razi Hajj qu’il a présenté comme « un technocrate, qui s’est livré à de l’action sociale, qui est le fils d’une noble famille connue pour sa droiture et son action en faveur d’autrui ».
La réponse à Kassem
Le leader des FL a ensuite répondu à cheikh Naïm Kassem sans le nommer : « Je voudrais m’arrêter sur les propos que quelqu’un a tenus hier (dimanche) afin de jeter de la poudre aux yeux. Quelqu’un a dit ainsi que les Forces libanaises ont un passé lourd en crimes et en liquidations qui ont visé les fils de leur communauté et de leur patrie ». Et de poursuivre en reprenant les propos de cheikh Kassem : « Ils ont assassiné des individus et des leaders de leur milieu afin de rester seuls sur le terrain. Ils ne sont pas habilités à être les représentants d’un courant populaire ». En attribuant implicitement ces actes au Hezbollah lui-même, M. Geagea a ajouté sur un ton ironique : « Le dernier en date de ces actes abolitionnistes qu’ils ont commis a été l’assassinat de Lokman Slim. Ont-ils oublié qu’ils ont été visé par un jugement émanant d’un tribunal international pour leur responsabilité dans l’assassinat de Rafic Hariri ? Et de ce fait, de très, très lourds soupçons pèsent sur eux concernant les assassinats de nombre de personnalités politiques et d’intellectuels, sans compter la tentative d’assassinat de Marwan Hamadé et le meurtre de Mohammed Chatah. Si vous n’avez pas de sentiment de honte, alors dans ce cas dites ce qui vous plaira ».
Le leader des FL a tenu des propos en ce sens au cours d’une cérémonie organisée lundi à Meerab pour l’annonce des candidatures des FL dans la circonscription du Metn-Nord. Il a indiqué que les FL présenteront la candidature de l’ancien ministre Melhem Riachi pour le siège grec-catholique et soutiendront le candidat indépendant Razi Hajj pour l’un des sièges maronites de la circonscription. M. Geagea a rendu un vibrant hommage à cette occasion au député sortant Eddy Abillamaa pour son dévouement constant et sans relâche au sein du parti.
Mettant l’accent sur l’importance de la circonscription du Metn-Nord, le leader des FL a rappelé que le mouvement de contestation lancé le 17 octobre 2019 avait député avec force à Jal el-Dib et au littoral du Metn grâce aux vastes rassemblements populaires organisés dans cette région et qui se sont étendus par la suite au Kesrouan, à Jbeil, au Liban-Nord et dans d’autres zones périphériques. « Le Metn sera le porte-étendard du changement et jouera un rôle-clé pour sortir le pays de la crise dans laquelle nous a entraîné le tandem de Mar Mikhaël (le Hezbollah et le Courant patriotique libre), a déclaré M. Geagea. Les voix des hommes libres, des souverainistes, de ceux qui prônent le changement s’élèveront dans le Metn et dans les autres régions face à ceux qui détiennent le pouvoir ».
Et d’ajouter : « En tant que Forces libanaises, il est de notre devoir de conduire ce changement au Metn par le biais de personnalités auxquelles les Libanais sont accoutumés, des personnalités intègres, fermes, qui prônent le changement, qui ont œuvré et qui continueront d’ouvrer pour l’unité des rangs ». M. Geagea a ensuite annoncé la candidature de l’ancien ministre Melhem Riachi et de M. Razi Hajj qu’il a présenté comme « un technocrate, qui s’est livré à de l’action sociale, qui est le fils d’une noble famille connue pour sa droiture et son action en faveur d’autrui ».
La réponse à Kassem
Le leader des FL a ensuite répondu à cheikh Naïm Kassem sans le nommer : « Je voudrais m’arrêter sur les propos que quelqu’un a tenus hier (dimanche) afin de jeter de la poudre aux yeux. Quelqu’un a dit ainsi que les Forces libanaises ont un passé lourd en crimes et en liquidations qui ont visé les fils de leur communauté et de leur patrie ». Et de poursuivre en reprenant les propos de cheikh Kassem : « Ils ont assassiné des individus et des leaders de leur milieu afin de rester seuls sur le terrain. Ils ne sont pas habilités à être les représentants d’un courant populaire ». En attribuant implicitement ces actes au Hezbollah lui-même, M. Geagea a ajouté sur un ton ironique : « Le dernier en date de ces actes abolitionnistes qu’ils ont commis a été l’assassinat de Lokman Slim. Ont-ils oublié qu’ils ont été visé par un jugement émanant d’un tribunal international pour leur responsabilité dans l’assassinat de Rafic Hariri ? Et de ce fait, de très, très lourds soupçons pèsent sur eux concernant les assassinats de nombre de personnalités politiques et d’intellectuels, sans compter la tentative d’assassinat de Marwan Hamadé et le meurtre de Mohammed Chatah. Si vous n’avez pas de sentiment de honte, alors dans ce cas dites ce qui vous plaira ».
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