©(Photo de Jim WATSON/AFP)
Pressé de se projeter dans un duel avec Biden, Donald Trump a infligé samedi une défaite cinglante à sa dernière rivale républicaine, Nikki Haley, lors de la primaire de Caroline du Sud.
Le revers est d'autant plus cruel pour la quinquagénaire, incarnant une aile plus modérée du Parti républicain, qu'il a lieu dans l'État dont elle a été gouverneure pendant six ans. Elle a toutefois refusé de jeter l'éponge.
Signe que l'ex-président ne considère même plus Mme Haley comme une menace, Donald Trump a ciblé dans ses premières déclarations victorieuses l'actuel maître de la Maison Blanche.
"Joe (Biden), tu es viré !", a-t-il lancé depuis Columbia, la capitale de l'État, en reprenant son slogan fétiche de l'époque des plateaux de télé-réalité.
Face à lui se trouvait une assemblée de ses partisans d'où fusaient des vivats et applaudissements.
La victoire de Donald Trump a été projetée par les médias américains une poignée de secondes seulement après la fermeture des bureaux de vote.
Avec plus de 85% des bulletins dépouillés, l'ancien magnat de l'immobilier était largement en tête, avec environ 60% des voix.
"Chaque jour nous confronte à la menace que Donald Trump fait peser sur notre avenir", a alerté Joe Biden, en réaction aux résultats.
En dépit de ses ennuis judiciaires, dont certains lui font risquer la prison, le tempétueux septuagénaire est le candidat ultra-favori de la droite, selon tous les sondages.
Le résultat de la primaire est clair, a analysé pour l'AFP David Darmofal, politologue à l'Université de Caroline du Sud:
"Cela illustre qu'il est désormais effectivement le nominé républicain à la présidentielle. La rapidité de ce résultat augmente probablement la pression sur elle pour qu'elle se retire de la course".
Donald Trump espère en effet forcer son ex-ambassadrice à l'ONU à jeter l'éponge afin de pouvoir concentrer ses attaques sur le démocrate Joe Biden, qui brigue un second mandat en novembre.
Mais Nikki Haley, 52 ans, s'accroche, refusant pour l'instant de quitter la course à l'investiture républicaine.
"Je n'abandonne pas ce combat", a-t-elle déclaré à ses partisans, lors d'un meeting à Charleston, promettant de continuer à "se battre pour l'Amérique".
Le plaidoyer de cette femme, la seule en lice chez les républicains, est simple: "Nous ne survivrons pas à quatre ans de plus du chaos de Trump."
Avec AFP
Le revers est d'autant plus cruel pour la quinquagénaire, incarnant une aile plus modérée du Parti républicain, qu'il a lieu dans l'État dont elle a été gouverneure pendant six ans. Elle a toutefois refusé de jeter l'éponge.
Signe que l'ex-président ne considère même plus Mme Haley comme une menace, Donald Trump a ciblé dans ses premières déclarations victorieuses l'actuel maître de la Maison Blanche.
"Joe (Biden), tu es viré !", a-t-il lancé depuis Columbia, la capitale de l'État, en reprenant son slogan fétiche de l'époque des plateaux de télé-réalité.
Face à lui se trouvait une assemblée de ses partisans d'où fusaient des vivats et applaudissements.
La victoire de Donald Trump a été projetée par les médias américains une poignée de secondes seulement après la fermeture des bureaux de vote.
Avec plus de 85% des bulletins dépouillés, l'ancien magnat de l'immobilier était largement en tête, avec environ 60% des voix.
"Chaque jour nous confronte à la menace que Donald Trump fait peser sur notre avenir", a alerté Joe Biden, en réaction aux résultats.
En dépit de ses ennuis judiciaires, dont certains lui font risquer la prison, le tempétueux septuagénaire est le candidat ultra-favori de la droite, selon tous les sondages.
Le résultat de la primaire est clair, a analysé pour l'AFP David Darmofal, politologue à l'Université de Caroline du Sud:
"Cela illustre qu'il est désormais effectivement le nominé républicain à la présidentielle. La rapidité de ce résultat augmente probablement la pression sur elle pour qu'elle se retire de la course".
Donald Trump espère en effet forcer son ex-ambassadrice à l'ONU à jeter l'éponge afin de pouvoir concentrer ses attaques sur le démocrate Joe Biden, qui brigue un second mandat en novembre.
Mais Nikki Haley, 52 ans, s'accroche, refusant pour l'instant de quitter la course à l'investiture républicaine.
"Je n'abandonne pas ce combat", a-t-elle déclaré à ses partisans, lors d'un meeting à Charleston, promettant de continuer à "se battre pour l'Amérique".
Le plaidoyer de cette femme, la seule en lice chez les républicains, est simple: "Nous ne survivrons pas à quatre ans de plus du chaos de Trump."
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