Le leader des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, a plaidé vigoureusement, dimanche, devant le nonce apostolique, Mgr Paolo Borgia, qu’il a reçu à Meerab, en faveur de l’application de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui représente, à ses yeux, la seule «solution» au conflit qui perdure depuis le 8 octobre au Liban-Sud entre le Hezbollah et Israël. Il a mis l’accent, dans ce cadre, sur «le retrait du Hezbollah de la zone frontalière».
Il a poursuivi en expliquant que cette solution permettrait ainsi à «l’armée libanaise, en coopération avec la force internationale de l’ONU (Finul), de se déployer dans cette région et d’assumer pleinement la sécurité à la frontière», l’armée étant «la seule force légitime représentant l’État libanais».
Concernant la présidentielle, qui a aussi été au cœur des discussions entre les deux hommes, le leader des FL a tenu «l’axe de la résistance pour responsable du blocage de l’élection d’un président».
M. Geagea a avancé, dans ce contexte, un exemple concret, en assurant à Mgr Paolo Borgia que le candidat de l’opposition, l’ancien ministre «Jihad Azour a clairement devancé celui du Hezbollah (le chef des Marada, Sleiman Frangié) lors de la dernière séance parlementaire électorale», ajoutant que «si le Hezbollah et ses alliés n’avaient pas perturbé la séance en provoquant un défaut de quorum, un président de la République aurait été élu».
Le leader des FL a ensuite indiqué que «le bloc souverainiste (de l’opposition) était prêt à envisager l’option d’un troisième candidat», alors que le Hezb continue de refuser un candidat «qui ne soit pas de son camp».
M. Geagea a toutefois indiqué qu’une troisième voie inclurait des conditions pour l’opposition, favorable à «une personnalité sérieuse et indépendante qui puisse assumer réellement la fonction d’un président» et ne pas être un pantin.
L’actualité régionale a été également passée en revue lors de la réunion. M. Geagea et son hôte étaient tous deux d’accord sur l’importance de la solution à deux États pour mettre fin au conflit israélo-palestinien.
Par ailleurs, le nonce apostolique a remis à M. Geagea une médaille de la Divine Miséricorde, délivrée par le pape François et portant le logo du Saint-Siège.
Il a poursuivi en expliquant que cette solution permettrait ainsi à «l’armée libanaise, en coopération avec la force internationale de l’ONU (Finul), de se déployer dans cette région et d’assumer pleinement la sécurité à la frontière», l’armée étant «la seule force légitime représentant l’État libanais».
Concernant la présidentielle, qui a aussi été au cœur des discussions entre les deux hommes, le leader des FL a tenu «l’axe de la résistance pour responsable du blocage de l’élection d’un président».
M. Geagea a avancé, dans ce contexte, un exemple concret, en assurant à Mgr Paolo Borgia que le candidat de l’opposition, l’ancien ministre «Jihad Azour a clairement devancé celui du Hezbollah (le chef des Marada, Sleiman Frangié) lors de la dernière séance parlementaire électorale», ajoutant que «si le Hezbollah et ses alliés n’avaient pas perturbé la séance en provoquant un défaut de quorum, un président de la République aurait été élu».
Le leader des FL a ensuite indiqué que «le bloc souverainiste (de l’opposition) était prêt à envisager l’option d’un troisième candidat», alors que le Hezb continue de refuser un candidat «qui ne soit pas de son camp».
M. Geagea a toutefois indiqué qu’une troisième voie inclurait des conditions pour l’opposition, favorable à «une personnalité sérieuse et indépendante qui puisse assumer réellement la fonction d’un président» et ne pas être un pantin.
L’actualité régionale a été également passée en revue lors de la réunion. M. Geagea et son hôte étaient tous deux d’accord sur l’importance de la solution à deux États pour mettre fin au conflit israélo-palestinien.
Par ailleurs, le nonce apostolique a remis à M. Geagea une médaille de la Divine Miséricorde, délivrée par le pape François et portant le logo du Saint-Siège.
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