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La moitié des armes occidentales promises à Kiev sont livrées avec du retard, a regretté dimanche le ministre ukrainien de la Défense, dont le pays exhorte ses alliés à envoyer armes et munitions pour éviter des pertes humaines et des défaites face aux Russes.
"À l'heure actuelle, un engagement n'est pas synonyme de livraison, 50% de (ces) engagements ne sont pas livrés dans les temps", a déploré Roustem Oumerov lors d'un forum à Kiev consacré au second anniversaire de l'invasion russe de l'Ukraine.
À cause de ces retards, "nous perdons des gens, nous perdons des territoires", a ajouté le ministre.
L'armée ukrainienne, confrontée à une situation extrêmement difficile sur le front, vient de se retirer de sa ville forteresse d'Avdiïvka (Est) après quatre mois de rudes combats, évoquant le manque d'hommes et de munitions.
Et la Russie, en confiance malgré le lourd coût humain de la guerre, pousse toujours plus fort sur les fronts Sud et Est, sans toutefois obtenir de percée majeure.
Les alliés occidentaux, dont le soutien est essentiel pour Kiev, rechignent ces derniers mois à valider de nouvelles enveloppes budgétaires.
Une aide de 60 milliards de dollars est bloquée au Congrès américain, empêtrée dans des divisions politiques entre républicains et démocrates, et celle de l'Union européenne a pris du retard, même si elle a finalement été validée en février.
Malgré ces signaux inquiétants, le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal s'est dit persuadé que les États-Unis "n'abandonneront pas" Kiev face à la Russie et finiront par approuver l'aide.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a pressé à plusieurs reprises ces derniers jours ses alliés occidentaux de livrer l'assistance militaire plus rapidement, réclamant notamment des munitions, davantage de systèmes de défense aérienne et des avions de combat.
Le président ukrainien a également estimé que les retards de livraisons d'armes avaient contribué à l'échec de la contre-offensive de Kiev de l'été 2023.
La cheffe de la diplomatie allemande Annalena Baerbock, en visite dans le sud de l'Ukraine, a estimé qu'il ne fallait pas "minimiser cette aide (des alliés de l'Ukraine) comme étant vaine".
La veille, elle avait cependant reconnu que l'Ukraine manquait d'armes pour se défendre, notamment celles de longue portée.
Avec AFP
"À l'heure actuelle, un engagement n'est pas synonyme de livraison, 50% de (ces) engagements ne sont pas livrés dans les temps", a déploré Roustem Oumerov lors d'un forum à Kiev consacré au second anniversaire de l'invasion russe de l'Ukraine.
À cause de ces retards, "nous perdons des gens, nous perdons des territoires", a ajouté le ministre.
L'armée ukrainienne, confrontée à une situation extrêmement difficile sur le front, vient de se retirer de sa ville forteresse d'Avdiïvka (Est) après quatre mois de rudes combats, évoquant le manque d'hommes et de munitions.
Et la Russie, en confiance malgré le lourd coût humain de la guerre, pousse toujours plus fort sur les fronts Sud et Est, sans toutefois obtenir de percée majeure.
Les alliés occidentaux, dont le soutien est essentiel pour Kiev, rechignent ces derniers mois à valider de nouvelles enveloppes budgétaires.
Une aide de 60 milliards de dollars est bloquée au Congrès américain, empêtrée dans des divisions politiques entre républicains et démocrates, et celle de l'Union européenne a pris du retard, même si elle a finalement été validée en février.
Malgré ces signaux inquiétants, le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal s'est dit persuadé que les États-Unis "n'abandonneront pas" Kiev face à la Russie et finiront par approuver l'aide.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a pressé à plusieurs reprises ces derniers jours ses alliés occidentaux de livrer l'assistance militaire plus rapidement, réclamant notamment des munitions, davantage de systèmes de défense aérienne et des avions de combat.
Le président ukrainien a également estimé que les retards de livraisons d'armes avaient contribué à l'échec de la contre-offensive de Kiev de l'été 2023.
La cheffe de la diplomatie allemande Annalena Baerbock, en visite dans le sud de l'Ukraine, a estimé qu'il ne fallait pas "minimiser cette aide (des alliés de l'Ukraine) comme étant vaine".
La veille, elle avait cependant reconnu que l'Ukraine manquait d'armes pour se défendre, notamment celles de longue portée.
Avec AFP
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