©(Photo de OMAR HAJ KADOUR/AFP)
Des manifestations ont éclaté dans le nord-ouest de la Syrie après la mort en détention d'un prisonnier, suscitant des protestations contre le chef jihadiste Abou Mohammad al-Jolani d'Hayat Tahrir al-Cham (HTS). Les manifestants exigent la libération des détenus et dénoncent les violations des droits humains par HTS.
Des centaines de personnes ont participé vendredi à de rares manifestations contre les jihadistes dans la zone du nord-ouest de la Syrie qu'ils contrôlent, à la suite de la mort en détention d'un prisonnier.
Les manifestants ont conspué le chef du groupe jihadiste Hayat Tahrir al-Cham (HTS), Abou Mohammad al-Jolani, et réclamé la libération des prisonniers détenus par sa formation, selon un correspondant de l'AFP.
Issu de l'ex-branche syrienne d'Al-Qaïda, le groupe HTS contrôle la dernière poche d'opposition armée au pouvoir de Bachar al-Assad, avec une grande partie de la province d'Idleb et des territoires limitrophes des provinces d'Alep, de Hama et de Lattaquié.
Des dizaines de civils se sont rassemblés sur la place centrale de la ville d'Idleb, scandant des slogans contre le chef de HTS. «La liberté d'opinion et de parole n'est pas un crime», affirmait une pancarte brandie par un manifestant.
«Nous sommes descendus dans la rue pour dire non à l'injustice, non aux politiques de HTS, non à Abou Mohammad al-Jolani», a affirmé à l'AFP Abdel Rahman Taleb, 30 ans, un déplacé de la ville sous contrôle gouvernemental de Lattaquié.
«Nos demandes sont claires: le départ de Jolani, la libération des prisonniers, et la fin de la répression», a déclaré un autre protestataire Mohammed Assaf, 30 ans, un déplacé d'Alep.
Il a expliqué que les manifestations avaient éclaté «après la mort sous la torture d'un jeune homme» en prison.
Des manifestations se sont également déroulées dans d'autres localités de la province d'Idleb, dont Binnech, Mareh, Killi et Atareb.
«Jolani, nous ne voulons pas de toi», ont crié des dizaines de manifestants à Binnech.
Un protestataire brandissait une banderole sur laquelle on pouvait lire "«la liberté est sacrée en islam».
Des groupes de défense des droits humains et la Commission d’enquête des Nations unies sur la Syrie ont accusé HTS de violations des droits humains, notamment de torture, de violences sexuelles et de disparitions forcées.
Avec AFP
Des centaines de personnes ont participé vendredi à de rares manifestations contre les jihadistes dans la zone du nord-ouest de la Syrie qu'ils contrôlent, à la suite de la mort en détention d'un prisonnier.
Les manifestants ont conspué le chef du groupe jihadiste Hayat Tahrir al-Cham (HTS), Abou Mohammad al-Jolani, et réclamé la libération des prisonniers détenus par sa formation, selon un correspondant de l'AFP.
Issu de l'ex-branche syrienne d'Al-Qaïda, le groupe HTS contrôle la dernière poche d'opposition armée au pouvoir de Bachar al-Assad, avec une grande partie de la province d'Idleb et des territoires limitrophes des provinces d'Alep, de Hama et de Lattaquié.
Des dizaines de civils se sont rassemblés sur la place centrale de la ville d'Idleb, scandant des slogans contre le chef de HTS. «La liberté d'opinion et de parole n'est pas un crime», affirmait une pancarte brandie par un manifestant.
«Nous sommes descendus dans la rue pour dire non à l'injustice, non aux politiques de HTS, non à Abou Mohammad al-Jolani», a affirmé à l'AFP Abdel Rahman Taleb, 30 ans, un déplacé de la ville sous contrôle gouvernemental de Lattaquié.
«Nos demandes sont claires: le départ de Jolani, la libération des prisonniers, et la fin de la répression», a déclaré un autre protestataire Mohammed Assaf, 30 ans, un déplacé d'Alep.
Il a expliqué que les manifestations avaient éclaté «après la mort sous la torture d'un jeune homme» en prison.
Des manifestations se sont également déroulées dans d'autres localités de la province d'Idleb, dont Binnech, Mareh, Killi et Atareb.
«Jolani, nous ne voulons pas de toi», ont crié des dizaines de manifestants à Binnech.
Un protestataire brandissait une banderole sur laquelle on pouvait lire "«la liberté est sacrée en islam».
Des groupes de défense des droits humains et la Commission d’enquête des Nations unies sur la Syrie ont accusé HTS de violations des droits humains, notamment de torture, de violences sexuelles et de disparitions forcées.
Avec AFP
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