©Des législateurs nouvellement élus arrivent avant le début du processus électoral visant à désigner le prochain premier ministre du Pakistan, au Parlement d'Islamabad, le 3 mars 2024. (Photo Aamir QURESHI / AFP)
Shehbaz Sharif, ancien Premier ministre du Pakistan, a été élu dimanche par l’Assemblée nationale lors d’une séance houleuse, marquée par des échanges d’invectives avec les partisans du très populaire Imran Khan, lequel avait précédé Shehbaz Sharif au poste de Premier ministre entre 2018 et 2022, avant d’être évincé par une motion de censure.
C’est le second mandat de Shehbaz Sherif, qui a déjà été chef du gouvernement entre avril 2022 et août 2023. Âgé de 72 ans, il a été élu avec 201 voix contre 92 à Omar Ayub Khan, le candidat soutenu par l’ex-Premier ministre Imran Khan, trois semaines après les élections du 8 février, entachées de lourds soupçons de fraudes.
Ses premiers mots dimanche ont été pour son frère aîné, Nawaz Sharif, qui a déjà dirigé trois fois le pays et lui a, cette fois, laissé la place. «Je (le) remercie de m’avoir sélectionné pour ce poste», a-t-il déclaré devant l’Assemblée.
Emprisonné depuis août et condamné à de lourdes peines, Imran Khan affirme que le scrutin a été truqué de manière éhontée, à l’initiative de la puissante armée, afin d’empêcher son parti de revenir au pouvoir.
Pour revenir au pouvoir, Shehbaz Sharif et son parti, la Ligue musulmane du Pakistan (PML-N), ont dû conclure un accord de coalition avec leur rival historique, le Parti du peuple pakistanais (PPP) de Bilawal Bhutto Zardari, et plusieurs autres petits partis.
En contrepartie, l’ancien président Asif Ali Zardari (2008-2013), époux de l’ancienne Première ministre assassinée Benazir Bhutto et père de Bilawal, a été désigné par le PPP candidat commun à la présidence.
Shehbaz Sharif doit prêter serment lundi pour un mandat de cinq ans. Aucun Premier ministre au Pakistan n’est toutefois allé au terme des cinq années.
Le nouveau Premier ministre a pris la mesure des difficultés qui l’attendent, le Pakistan traversant une très sérieuse crise économique et connaissant depuis plusieurs mois une dégradation de la sécurité. «Si nous décidons conjointement de changer le destin du Pakistan, alors (...), nous serons capables de surmonter collectivement ces défis, hauts comme l’Himalaya et vastes comme les océans», a-t-il affirmé.
Avec AFP
C’est le second mandat de Shehbaz Sherif, qui a déjà été chef du gouvernement entre avril 2022 et août 2023. Âgé de 72 ans, il a été élu avec 201 voix contre 92 à Omar Ayub Khan, le candidat soutenu par l’ex-Premier ministre Imran Khan, trois semaines après les élections du 8 février, entachées de lourds soupçons de fraudes.
Ses premiers mots dimanche ont été pour son frère aîné, Nawaz Sharif, qui a déjà dirigé trois fois le pays et lui a, cette fois, laissé la place. «Je (le) remercie de m’avoir sélectionné pour ce poste», a-t-il déclaré devant l’Assemblée.
Emprisonné depuis août et condamné à de lourdes peines, Imran Khan affirme que le scrutin a été truqué de manière éhontée, à l’initiative de la puissante armée, afin d’empêcher son parti de revenir au pouvoir.
Pour revenir au pouvoir, Shehbaz Sharif et son parti, la Ligue musulmane du Pakistan (PML-N), ont dû conclure un accord de coalition avec leur rival historique, le Parti du peuple pakistanais (PPP) de Bilawal Bhutto Zardari, et plusieurs autres petits partis.
En contrepartie, l’ancien président Asif Ali Zardari (2008-2013), époux de l’ancienne Première ministre assassinée Benazir Bhutto et père de Bilawal, a été désigné par le PPP candidat commun à la présidence.
Shehbaz Sharif doit prêter serment lundi pour un mandat de cinq ans. Aucun Premier ministre au Pakistan n’est toutefois allé au terme des cinq années.
Le nouveau Premier ministre a pris la mesure des difficultés qui l’attendent, le Pakistan traversant une très sérieuse crise économique et connaissant depuis plusieurs mois une dégradation de la sécurité. «Si nous décidons conjointement de changer le destin du Pakistan, alors (...), nous serons capables de surmonter collectivement ces défis, hauts comme l’Himalaya et vastes comme les océans», a-t-il affirmé.
Avec AFP
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