«Authentique», «persévérante», «ferme», «sage», «courageuse», «l’image de la force tranquille», «engagée pour la cause de la femme»… C’est par ces mots que des collègues, ami(e)s, membres de la famille et des responsables dans des ONG régionales ont présenté Zoya Jureidini Rouhana, militante féministe, directrice et cofondatrice de l’ONG Kafa, qui était à l’honneur vendredi soir, à l’occasion de la Journée internationale des femmes.
La cérémonie, organisée à l’initiative du Mouvement culturel d’Antélias, s’est déroulée à l’amphithéâtre des frères Rahbani en l’église Saint-Élie, à Antélias. Elle s’inscrit dans le cadre du Festival libanais du livre qui se poursuit jusqu’au dimanche 10 mars, au salon de l’église.
Ceux qui connaissent Zoya Rouhana savent que sous son apparence de femme calme et modeste, elle n’a de cesse de lutter contre un système patriarcal. Depuis quelques années, d’ailleurs, la lutte en faveur d’un code unifié sur le statut personnel est le cheval de bataille de Kafa. Cette ONG, créée en 2005, a été le fer de lance de la campagne qui a été menée par une coalition d’associations féministes pour faire promulguer une loi pour protéger la femme de la violence domestique. Celle-ci avait été votée en avril 2014.
L’engagement de Zoya Rouhana pour les causes de la femme a commencé dès son jeune âge, lorsqu’elle a rejoint, avec le début de la guerre, les rangs de la Commission libanaise pour les droits de la femme, avant d’occuper le poste de secrétaire aux droits de la femme dans le Secours populaire (al-Najdé al-Chaabiyé).
Originaire de Choueifate, caza de Aley, Zoya Rouhana est également membre fondatrice du Tribunal arabe des femmes, qui a vu le jour dans les années 1990. Elle est également membre fondatrice de la Commission nationale pour la lutte contre la violence faite aux femmes et, cofondatrice de Kafa.
Convaincue que l’action sociale ne peut être séparée de l’action politique et déterminée à amender les lois injustes à l’égard de la femme, Zoya Rouhana s’est présentée à deux reprises aux législatives: en 2018 et 2022, au siège grec-orthodoxe de Aley. Avec au cœur de son programme électoral: le code unifié sur le statut personnel.
«Zoya est le pouls de la cause de la femme», a insisté dans son témoignage, Leila Awada, avocate et cofondatrice de Kafa.
Pour Zoya Rouhana, cette distinction et cette Journée internationale des femmes, c'est une occasion pour «renouveler notre engagement et notre lutte pour réaliser l’égalité entre les genres» à tous les niveaux.
La cérémonie, organisée à l’initiative du Mouvement culturel d’Antélias, s’est déroulée à l’amphithéâtre des frères Rahbani en l’église Saint-Élie, à Antélias. Elle s’inscrit dans le cadre du Festival libanais du livre qui se poursuit jusqu’au dimanche 10 mars, au salon de l’église.
Ceux qui connaissent Zoya Rouhana savent que sous son apparence de femme calme et modeste, elle n’a de cesse de lutter contre un système patriarcal. Depuis quelques années, d’ailleurs, la lutte en faveur d’un code unifié sur le statut personnel est le cheval de bataille de Kafa. Cette ONG, créée en 2005, a été le fer de lance de la campagne qui a été menée par une coalition d’associations féministes pour faire promulguer une loi pour protéger la femme de la violence domestique. Celle-ci avait été votée en avril 2014.
L’engagement de Zoya Rouhana pour les causes de la femme a commencé dès son jeune âge, lorsqu’elle a rejoint, avec le début de la guerre, les rangs de la Commission libanaise pour les droits de la femme, avant d’occuper le poste de secrétaire aux droits de la femme dans le Secours populaire (al-Najdé al-Chaabiyé).
Originaire de Choueifate, caza de Aley, Zoya Rouhana est également membre fondatrice du Tribunal arabe des femmes, qui a vu le jour dans les années 1990. Elle est également membre fondatrice de la Commission nationale pour la lutte contre la violence faite aux femmes et, cofondatrice de Kafa.
Convaincue que l’action sociale ne peut être séparée de l’action politique et déterminée à amender les lois injustes à l’égard de la femme, Zoya Rouhana s’est présentée à deux reprises aux législatives: en 2018 et 2022, au siège grec-orthodoxe de Aley. Avec au cœur de son programme électoral: le code unifié sur le statut personnel.
«Zoya est le pouls de la cause de la femme», a insisté dans son témoignage, Leila Awada, avocate et cofondatrice de Kafa.
Pour Zoya Rouhana, cette distinction et cette Journée internationale des femmes, c'est une occasion pour «renouveler notre engagement et notre lutte pour réaliser l’égalité entre les genres» à tous les niveaux.
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