Le métropolite de Beyrouth, Mgr Élias Audi, a appelé les citoyens à «demander des comptes aux députés qu'ils ont élus pour les promesses qu'ils ont faites et qu'ils n'ont pas tenues».
Dans son homélie dominicale, l'archevêque grec-orthodoxe de Beyrouth a estimé qu'il «semble qu'il n'existe pas de réelle volonté de réforme au Liban et que personne ne veuille construire l'État». Il a dans ce sens encouragé les citoyens à évaluer les performances des députés. «Tenez-les pour responsables de leur négligence dans l'exercice de leurs fonctions, telles qu'elles sont prévues par la Constitution, la première étant l'élection d'un président de la République», a-t-il lancé, soulignant que «nous avons besoin d'hommes d'État et non d'usurpateurs de pouvoir qui exploitent l'État pour opprimer les personnes et poursuivre leurs intérêts».
Mgr. Audi a ainsi fait remarquer que chaque jour qui passe aggrave la crise, rendant impossible tout rattrapage. Il s'est désolé de voir «l'immigration de Libanais compétents augmenter, tandis que les non-Libanais se multiplient», en allusion notamment aux déplacés syriens.
Le métropolite de Beyrouth a enfin estimé que «respecter le travail des institutions constitutionnelles et les tenir à l'écart des querelles politiques, éviter les débats stériles, contrôler et rendre des comptes, condamner le favoritisme, le clientélisme, l'exploitation, le népotisme, l'obstruction, la domination et l'extrémisme sont autant de questions essentielles pour quiconque aspire à construire un État. Cependant, il semble qu'il n'y ait pas de réelle volonté de réforme au Liban et que personne ne veuille construire l'État».
Dans son homélie dominicale, l'archevêque grec-orthodoxe de Beyrouth a estimé qu'il «semble qu'il n'existe pas de réelle volonté de réforme au Liban et que personne ne veuille construire l'État». Il a dans ce sens encouragé les citoyens à évaluer les performances des députés. «Tenez-les pour responsables de leur négligence dans l'exercice de leurs fonctions, telles qu'elles sont prévues par la Constitution, la première étant l'élection d'un président de la République», a-t-il lancé, soulignant que «nous avons besoin d'hommes d'État et non d'usurpateurs de pouvoir qui exploitent l'État pour opprimer les personnes et poursuivre leurs intérêts».
Mgr. Audi a ainsi fait remarquer que chaque jour qui passe aggrave la crise, rendant impossible tout rattrapage. Il s'est désolé de voir «l'immigration de Libanais compétents augmenter, tandis que les non-Libanais se multiplient», en allusion notamment aux déplacés syriens.
Le métropolite de Beyrouth a enfin estimé que «respecter le travail des institutions constitutionnelles et les tenir à l'écart des querelles politiques, éviter les débats stériles, contrôler et rendre des comptes, condamner le favoritisme, le clientélisme, l'exploitation, le népotisme, l'obstruction, la domination et l'extrémisme sont autant de questions essentielles pour quiconque aspire à construire un État. Cependant, il semble qu'il n'y ait pas de réelle volonté de réforme au Liban et que personne ne veuille construire l'État».
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