Secteur bancaire: l'État doit reconnaître ses dettes
Les milieux bancaires réfutent les informations qui circulent dans certaines sphères politiques au sujet de la nationalisation des banques et de la suppression des dépôts bancaires d'une manière soi-disant «convaincante».

Un responsable financier a souligné l'importance pour le Liban de respecter la propriété privée et de garantir l'indépendance du secteur bancaire. Il a par ailleurs affirmé que l'État libanais n'est pas en faillite, mais qu'il doit à la banque centrale plus de 80 milliards de dollars. Dette qu'il est dans l'obligation de reconnaître et de rembourser afin de «rassurer les détenteurs de dépôts».

Le financier a également appelé au respect de l'indépendance de la Banque du Liban et du pouvoir judiciaire vis-à-vis de la politique, et ce, afin d'empêcher l'État de dépenser à travers des emprunts. Il a ajouté que l'État doit respecter un certain délai pour rembourser ses dettes à la banque centrale.


Il s'agit là de l'étape fondamentale du processus de sauvetage, a-t-il déclaré. Tout projet qui n'atteint pas ces objectifs ne contribue pas à la résurrection du Liban.

Le secteur bancaire a été l'épine dorsale qui a permis au Liban de devenir «la banque des pays arabes, l'hôpital et l'université de la région», a-t-il insisté.

Après l'effondrement du secteur bancaire, le Liban a perdu tous ses avantages. Les cercles bancaires affirment que l'impératif «n'est pas de liquider le secteur bancaire, mais de faire face à la crise financière en renforçant le secteur qui était la raison de la prospérité du Liban dans la région et dans le monde».
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