©Thomas COEX / AFP
L'Atlético Madrid, porté par la ténacité d'Antoine Griezmann et la détermination de toute l'équipe, réalise un exploit remarquable en éliminant l'Inter Milan aux tirs au but.
Héroïque, l’Atlético Madrid d’Antoine Griezmann a créé l’exploit, mercredi, en éliminant l’Inter Milan, vice-champion d’Europe, aux tirs au but (2-1 a.p 3 t.a.b à 2) au terme d’une superbe bataille dans un Metropolitano en feu. Il décroche ainsi le dernier billet pour les quarts de finale de la Ligue des champions.
Battu 1-0 à l’aller et mené au score, l’Atlético a signé une prestation de très haut niveau pour arracher la prolongation (2-1) avant de s’imposer trois tirs au but à deux grâce à deux parades de son gardien slovène Jan Oblak devant Alexis Sanchez et Davy Klaassen et un raté de Lautaro Martinez.
«Nous avons été très bons. Nous avons tout donné sur le terrain, nous y avons vraiment laissé notre âme. Nous sommes très heureux. Les tirs au but, c’est finalement un peu de chance, il faut choisir le bon côté», a résumé Oblak sur Movistar+.
Poussés par leur public dans une ambiance incandescente, les Colchoneros ont cru en leur chance et sont allés provoquer le destin en imposant une pression folle d’entrée dans le camp du leader du championnat italien, qui réalisait jusqu’ici une saison quasi-parfaite.
Leur entame a été à la hauteur de l’enjeu, sous l’impulsion du piston brésilien Samuel Lino, qui a sollicité le gardien suisse Yann Sommer dès la 5e minute de jeu. Quitte à s’exposer aux contres transalpins.
Entrée fracassante de Depay
Les Rojiblancos ont heureusement pu compter sur leur portier slovène Jan Oblak, auteur d’un double sauvetage devant Dumfries après une déviation sublime de Marcus Thuram en pivot (13e), puis vigilant sur une frappe contrée de Lautaro Martinez (18e).
De l’autre côté du terrain, les hommes de Diego Simeone ont multiplié les centres mais n’ont pas trouvé la faille, malgré un deuxième frisson sur une tête d’Alvaro Morata captée par Sommer (29e).
Et à force de pousser pour marquer, la punition a fini par arriver au terme d’un superbe mouvement collectif conclu par le latéral italien Federico Dimarco, seul pour reprendre le centre en retrait de Barella (33e, 1-0) et enflammer le parcage nerazzurro.
Avec deux buts à remonter pour arracher la prolongation, l’Atlético avait plus que jamais besoin d’une intervention de Griezmann, son homme providentiel, attendu à Madrid comme le sauveur après quatre rencontres manquées pour une entorse à la cheville.
L’attaquant français, plutôt discret jusqu’ici, a alors surgi pour redonner espoir aux siens en profitant d’une erreur de lecture de son coéquipier en équipe de France Benjamin Pavard (35e, 1-1).
La sixième réalisation en sept rencontres de C1 cette saison pour le Maconnais, muet depuis près de deux mois et empêché ensuite d’en signer une septième par Pavard (43e) puis par Sommer, vigilant au retour des vestiaires (52e).
La rencontre a basculé dans l’irrationnel à une vingtaine de minutes du terme, Thuram (76e) et Barella (82e) manquant deux balles de match pour l’Inter, alors que les Rojiblancos poussaient pour arracher la prolongation sous l’impulsion du Néerlandais Memphis Depay, entré en jeu à la place de Morata.
L’ancien Lyonnais a d’abord touché le poteau droit de Sommer (86e) avant de faire rugir le Metropolitano d’une frappe croisée imparable en pivot dans la surface (87e, 2-1) pour remettre les deux équipes à égalité sur les deux matchs et confirmer son statut de joker de luxe.
L’autre entrant, Rodrigo Riquelme, a eu la balle de la qualification offerte par Griezmann au bout du temps additionnel (90e+3) mais a raté le cadre et les deux formations n’ont pas pu se départager en prolongation, malgré des occasions de chaque côté.
Le jeune ailier espagnol n’a en revanche pas tremblé pour inscrire son penalty, à l’inverse de l’ancien Marseillais Alexis Sanchez, du Néerlandais Davy Klaassen, tombés sur un Oblak inspiré et du capitaine Lautaro Martinez qui a raté sa tentative.
Avec AFP
Héroïque, l’Atlético Madrid d’Antoine Griezmann a créé l’exploit, mercredi, en éliminant l’Inter Milan, vice-champion d’Europe, aux tirs au but (2-1 a.p 3 t.a.b à 2) au terme d’une superbe bataille dans un Metropolitano en feu. Il décroche ainsi le dernier billet pour les quarts de finale de la Ligue des champions.
Battu 1-0 à l’aller et mené au score, l’Atlético a signé une prestation de très haut niveau pour arracher la prolongation (2-1) avant de s’imposer trois tirs au but à deux grâce à deux parades de son gardien slovène Jan Oblak devant Alexis Sanchez et Davy Klaassen et un raté de Lautaro Martinez.
«Nous avons été très bons. Nous avons tout donné sur le terrain, nous y avons vraiment laissé notre âme. Nous sommes très heureux. Les tirs au but, c’est finalement un peu de chance, il faut choisir le bon côté», a résumé Oblak sur Movistar+.
Poussés par leur public dans une ambiance incandescente, les Colchoneros ont cru en leur chance et sont allés provoquer le destin en imposant une pression folle d’entrée dans le camp du leader du championnat italien, qui réalisait jusqu’ici une saison quasi-parfaite.
Leur entame a été à la hauteur de l’enjeu, sous l’impulsion du piston brésilien Samuel Lino, qui a sollicité le gardien suisse Yann Sommer dès la 5e minute de jeu. Quitte à s’exposer aux contres transalpins.
Entrée fracassante de Depay
Les Rojiblancos ont heureusement pu compter sur leur portier slovène Jan Oblak, auteur d’un double sauvetage devant Dumfries après une déviation sublime de Marcus Thuram en pivot (13e), puis vigilant sur une frappe contrée de Lautaro Martinez (18e).
De l’autre côté du terrain, les hommes de Diego Simeone ont multiplié les centres mais n’ont pas trouvé la faille, malgré un deuxième frisson sur une tête d’Alvaro Morata captée par Sommer (29e).
Et à force de pousser pour marquer, la punition a fini par arriver au terme d’un superbe mouvement collectif conclu par le latéral italien Federico Dimarco, seul pour reprendre le centre en retrait de Barella (33e, 1-0) et enflammer le parcage nerazzurro.
Avec deux buts à remonter pour arracher la prolongation, l’Atlético avait plus que jamais besoin d’une intervention de Griezmann, son homme providentiel, attendu à Madrid comme le sauveur après quatre rencontres manquées pour une entorse à la cheville.
L’attaquant français, plutôt discret jusqu’ici, a alors surgi pour redonner espoir aux siens en profitant d’une erreur de lecture de son coéquipier en équipe de France Benjamin Pavard (35e, 1-1).
La sixième réalisation en sept rencontres de C1 cette saison pour le Maconnais, muet depuis près de deux mois et empêché ensuite d’en signer une septième par Pavard (43e) puis par Sommer, vigilant au retour des vestiaires (52e).
La rencontre a basculé dans l’irrationnel à une vingtaine de minutes du terme, Thuram (76e) et Barella (82e) manquant deux balles de match pour l’Inter, alors que les Rojiblancos poussaient pour arracher la prolongation sous l’impulsion du Néerlandais Memphis Depay, entré en jeu à la place de Morata.
L’ancien Lyonnais a d’abord touché le poteau droit de Sommer (86e) avant de faire rugir le Metropolitano d’une frappe croisée imparable en pivot dans la surface (87e, 2-1) pour remettre les deux équipes à égalité sur les deux matchs et confirmer son statut de joker de luxe.
L’autre entrant, Rodrigo Riquelme, a eu la balle de la qualification offerte par Griezmann au bout du temps additionnel (90e+3) mais a raté le cadre et les deux formations n’ont pas pu se départager en prolongation, malgré des occasions de chaque côté.
Le jeune ailier espagnol n’a en revanche pas tremblé pour inscrire son penalty, à l’inverse de l’ancien Marseillais Alexis Sanchez, du Néerlandais Davy Klaassen, tombés sur un Oblak inspiré et du capitaine Lautaro Martinez qui a raté sa tentative.
Avec AFP
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