L’ambassadeur d’Espagne au Liban, Jesús Santos, a remis mercredi soir à Anne Mourani Frangié, présidente de l’association Faire Face, les insignes de la croix d’officier de l’Ordre d’Isabelle la Catholique, au nom du roi d’Espagne. Une distinction qui salue son engagement dans la lutte et la sensibilisation au cancer, ainsi que son dévouement sans bornes au service des autres.
Une cérémonie a été organisée à cette occasion au palais Chéhab, à Baabda, en présence des membres de la famille d’Anne Frangié, principalement ses enfants Hala et Samer, de ses amis, ainsi que de plusieurs personnalités.
Hommage aux bénévoles de Faire Face
«Je voudrais rendre hommage à toutes les bénévoles de l’association qui luttent depuis près de trente ans» pour aider les patients et sensibiliser au cancer, confie Anne Frangié à Ici Beyrouth.
Elle rappelle que lorsqu’elle avait rejoint l’équipe de Faire Face, en 1997, la maladie était «taboue». «On n’osait pas parler du cancer ou même en prononcer le nom», se souvient Anne Frangié.
Se penchant sur le travail de Faire Face qu’elle préside depuis 2004, elle souligne que «c’était la première association non médicale qui s’est penchée sur le problème du cancer» d’un point de vue social, en apportant un soutien psychologique aux patients. Pour ce faire, les membres bénévoles de l’ONG assurent une permanence à l’Hôtel-Dieu de France et, depuis 2019, à l’hôpital Mont-Liban et l’hôpital Notre-Dame des Secours.
Avec la crise économique et financière qui sévit depuis 2019, l’association, explique Anne Frangié, «essaie d’assurer des aides à tous les malades qui doivent subir une chimiothérapie, une radiothérapie ou trouver des médicaments».
Avec cette distinction, l’Espagne, «qui a fait un don important à Faire Face en 2017», a également voulu rendre hommage au parcours global d’Anne Mourani Frangié, «la militante» depuis ses années universitaires pour la liberté, l’égalité et les droits de l’homme, mais aussi à la journaliste qu’elle était. Elle avait commencé sa carrière à L’Orient, avant d’intégrer l’équipe de Télé Liban, puis celle du quotidien Al-Safa. Anne Frangié a aussi dirigé pendant plusieurs années les Fiches du monde arabe, qu’elle avait fondées avec Lucien George, Joseph Chami et Samir Frangié, son mari, qui prônait le dialogue et le vivre-ensemble, décédé en 2017.
Une cérémonie a été organisée à cette occasion au palais Chéhab, à Baabda, en présence des membres de la famille d’Anne Frangié, principalement ses enfants Hala et Samer, de ses amis, ainsi que de plusieurs personnalités.
Hommage aux bénévoles de Faire Face
«Je voudrais rendre hommage à toutes les bénévoles de l’association qui luttent depuis près de trente ans» pour aider les patients et sensibiliser au cancer, confie Anne Frangié à Ici Beyrouth.
Elle rappelle que lorsqu’elle avait rejoint l’équipe de Faire Face, en 1997, la maladie était «taboue». «On n’osait pas parler du cancer ou même en prononcer le nom», se souvient Anne Frangié.
Se penchant sur le travail de Faire Face qu’elle préside depuis 2004, elle souligne que «c’était la première association non médicale qui s’est penchée sur le problème du cancer» d’un point de vue social, en apportant un soutien psychologique aux patients. Pour ce faire, les membres bénévoles de l’ONG assurent une permanence à l’Hôtel-Dieu de France et, depuis 2019, à l’hôpital Mont-Liban et l’hôpital Notre-Dame des Secours.
Avec la crise économique et financière qui sévit depuis 2019, l’association, explique Anne Frangié, «essaie d’assurer des aides à tous les malades qui doivent subir une chimiothérapie, une radiothérapie ou trouver des médicaments».
Avec cette distinction, l’Espagne, «qui a fait un don important à Faire Face en 2017», a également voulu rendre hommage au parcours global d’Anne Mourani Frangié, «la militante» depuis ses années universitaires pour la liberté, l’égalité et les droits de l’homme, mais aussi à la journaliste qu’elle était. Elle avait commencé sa carrière à L’Orient, avant d’intégrer l’équipe de Télé Liban, puis celle du quotidien Al-Safa. Anne Frangié a aussi dirigé pendant plusieurs années les Fiches du monde arabe, qu’elle avait fondées avec Lucien George, Joseph Chami et Samir Frangié, son mari, qui prônait le dialogue et le vivre-ensemble, décédé en 2017.
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