La coordinatrice spéciale des Nations unies pour le Liban, Joanna Wronecka, ainsi que le secrétaire général adjoint des Nations unies pour les opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, ont fait part, mardi, au Conseil de sécurité de l’Onu, de leurs observations au sujet de la (non) mise en œuvre de la résolution 1701 (2006) du Conseil de sécurité.
Celui-ci a tenu des consultations à huis clos pour examiner le dernier rapport du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, sur la mise en œuvre de la résolution. Le rapport avait été publié le 8 mars.
Mme Wronecka a souligné, en référence aux échanges de tirs continus entre le Hezbollah et Israël, que ces violations répétées de la résolution 1701 «augmentent les risques d’erreurs de calcul lesquelles favorisent une détérioration d’une situation qui est déjà critique», selon un communiqué de presse diffusé par le Bureau du Coordinateur spécial des Nations unies pour le Liban (UNSCOL).
La situation actuelle «met en lumière les dangers que la mise en œuvre incomplète de la résolution 1701 fait peser sur le Liban, Israël et la stabilité de la région dans son ensemble», a-t-elle noté.
Elle a rappelé la priorité que constitue une désescalade et souligné l’importance que des efforts soutenus continuent d’être fournis pour une cessation des hostilités dans un premier temps, tout en estimant que les efforts diplomatiques en cours peuvent toujours déboucher sur une solution qui barrerait la voie à un élargissement du conflit.
Mais, pour Mme Wronecka, «rétablir le calme à la frontière et revenir à la stabilité qui prévalait avant le 8 octobre 2023 ne suffisent plus».
Aussi, a-t-elle jugé «impératif de se concentrer à nouveau sur l’objectif primordial d’un cessez-le-feu permanent et d’une solution à long terme au conflit» entre le Hezbollah et Israël.
«Un processus politique, ancré dans la mise en œuvre complète de la résolution 1701, pour s’attaquer aux causes profondes du conflit et assurer une stabilité à long terme (à la frontière libano-israélienne) est devenu nécessaire», a-t-elle expliqué.
Mme Wronecka a en outre souligné le rôle essentiel que jouent des forces armées libanaises «dotées de ressources suffisantes, dans la mise en œuvre intégrale de la 1701». Elle a encouragé la communauté internationale à apporter un soutien supplémentaire à l’armée pour permettre à celle-ci de s’acquitter pleinement de ses tâches, en coopération avec la Finul.
La diplomate a par ailleurs déploré l’impact du conflit armé entre le Hezbollah et Israël sur les civils. Elle a affirmé avoir rappelé aux deux acteurs, leur obligation de «se conformer pleinement au droit international humanitaire et aux droits de l’homme, c’est-à-dire de protéger les civils».
Sur un autre plan, Mme Wronecka a jugé urgent de mettre fin à la vacance présidentielle au Liban pour que les institutions étatiques du pays assument pleinement leurs fonctions en cette période de crise.
Celui-ci a tenu des consultations à huis clos pour examiner le dernier rapport du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, sur la mise en œuvre de la résolution. Le rapport avait été publié le 8 mars.
Mme Wronecka a souligné, en référence aux échanges de tirs continus entre le Hezbollah et Israël, que ces violations répétées de la résolution 1701 «augmentent les risques d’erreurs de calcul lesquelles favorisent une détérioration d’une situation qui est déjà critique», selon un communiqué de presse diffusé par le Bureau du Coordinateur spécial des Nations unies pour le Liban (UNSCOL).
La situation actuelle «met en lumière les dangers que la mise en œuvre incomplète de la résolution 1701 fait peser sur le Liban, Israël et la stabilité de la région dans son ensemble», a-t-elle noté.
Elle a rappelé la priorité que constitue une désescalade et souligné l’importance que des efforts soutenus continuent d’être fournis pour une cessation des hostilités dans un premier temps, tout en estimant que les efforts diplomatiques en cours peuvent toujours déboucher sur une solution qui barrerait la voie à un élargissement du conflit.
Mais, pour Mme Wronecka, «rétablir le calme à la frontière et revenir à la stabilité qui prévalait avant le 8 octobre 2023 ne suffisent plus».
Aussi, a-t-elle jugé «impératif de se concentrer à nouveau sur l’objectif primordial d’un cessez-le-feu permanent et d’une solution à long terme au conflit» entre le Hezbollah et Israël.
«Un processus politique, ancré dans la mise en œuvre complète de la résolution 1701, pour s’attaquer aux causes profondes du conflit et assurer une stabilité à long terme (à la frontière libano-israélienne) est devenu nécessaire», a-t-elle expliqué.
Mme Wronecka a en outre souligné le rôle essentiel que jouent des forces armées libanaises «dotées de ressources suffisantes, dans la mise en œuvre intégrale de la 1701». Elle a encouragé la communauté internationale à apporter un soutien supplémentaire à l’armée pour permettre à celle-ci de s’acquitter pleinement de ses tâches, en coopération avec la Finul.
La diplomate a par ailleurs déploré l’impact du conflit armé entre le Hezbollah et Israël sur les civils. Elle a affirmé avoir rappelé aux deux acteurs, leur obligation de «se conformer pleinement au droit international humanitaire et aux droits de l’homme, c’est-à-dire de protéger les civils».
Sur un autre plan, Mme Wronecka a jugé urgent de mettre fin à la vacance présidentielle au Liban pour que les institutions étatiques du pays assument pleinement leurs fonctions en cette période de crise.
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